Ecouté le nouvel album, The Evol'
Bon... après l'album de Out Lines, encore un truc qui m'en touche une sans faire bouger l'autre ! On va dire que c'est peut-être moi, qui n'ai pas spécialement l'appétit pour les nouveautés en ce moment (quoique, je l'avais il y a un mois ou deux, donc bon... ah ben riens, même récemment, y'a le nouveau Fever Ray qui contredit ça !).
Le problème, c'est que c'est du Shaka Ponk en mode automatique; on dirait qu'ils se sont clairement pas fatigués à bosser leurs nouvelles compos à fond. Se contentant de faire ce qu'ils savent faire, en se disant que ça allait toujours marcher auprès de la fanbase. Comme j'en fais pas partie, je leur demande un peu plus qu'un disque bateau tournant en fond sonore et fournissant la bande-son de nouveaux concerts qu'on imagine aussi explosifs et dingues que d'habitude. ça va beaucoup mieux lors de quelques chansons qui sortent de l'ordinaire, par contre, du coup.
En fait, c'est à l'image des singles qu'on a eus jusque là : leur Gung Ho en roue libre annonce bien le contenu de l'album. Pas de surprises : quasiment tout est comme ça; donc fortement dispensable. Et, de temps en temps, il y a des trucs comme The Wrong Side ou Mysterious Ways (ou encore Summer Camp). Et là, d'un seul coup, il se passe quelque-chose de plus intéressant. Qui, malheureusement, ne dure pas. Ou alors, il y a quelques expérimentations ratées, comme Faking Love - qui commence plutôt bien mais est gâchée dès que Sam se met à chanter, ou Slam & Slam'ed - avec un featuring tout pourri de Edouard Baer sur fond de rap-FM ridicule.
Allez, rendez-vous au prochain !