Comme la plupart des groupes (pas que français), MATMATAH se reforme, une dizaine d’année après leur split ; constatant l’échec des aventures diverses de ses membres et préférant revenir à une formule qui a fait ses preuves plutôt que de continuer à végéter loin du public. Leur cinquième album, le premier après la « pause », s’appelle PLATES COUTURES, et sort demain. Ils sont en concert ce soir à l’Olympia, mais je ne l’ai appris qu’hier, arf…
Et, à la première écoute… C’est vachement bien ! Un vrai retour en grande forme pour le groupe, avec ce qui est peut-être leur meilleur album depuis le second, Rebelote, voire le premier (à confirmer lors de futures écoutes). Sachant que je suis pas très objectif concernant les débuts du groupe, étant très attaché au second, qui me touche particulièrement eu égard à la période de sa sortie, des raisons personnelles ; enfin bref…
J’y reviendrai, mais, outre que c’est super, on peut dire déjà que :
Musicalement, ils reviennent au rock solide pur et dur de leurs débuts, mais débarrassé des influences bretonisantes, quelques part entre Noir Désir et le U2 des débuts. Avec quelques arrangements électroniques parce que c’est à la mode. Et quelques envolées instrumentales planantes, comme par exemple dans le très beau Toboggan.
(il reste encore quelques chansons un peu plus calme dans la lignée de la période d’expérimentation Archie Kramer, genre Entre les Lignes – pas chantée par Tristan Nihouarn, ou Margipop).
Au niveau des paroles, là encore on n’est pas dépaysé. D’un côté, des chansons d’amour belles et pas gnagnan. De l’autre, des chansons « engagées sur des sujets graves - la guerre c’est pas bien, la haine c’est méchant, il faut pas polluer la Terre… noter aussi l’excellente Marée Haute sur un élu corrompu. Sauf que là encore, Tristan n’a rien perdu de ses qualités d’écriture, et c’est tout de suite d’un autre niveau que Saez ou Renaud ! Rien que la dernière chanson, Peshmerga, est terrible.
Et, à la première écoute… C’est vachement bien ! Un vrai retour en grande forme pour le groupe, avec ce qui est peut-être leur meilleur album depuis le second, Rebelote, voire le premier (à confirmer lors de futures écoutes). Sachant que je suis pas très objectif concernant les débuts du groupe, étant très attaché au second, qui me touche particulièrement eu égard à la période de sa sortie, des raisons personnelles ; enfin bref…
J’y reviendrai, mais, outre que c’est super, on peut dire déjà que :
Musicalement, ils reviennent au rock solide pur et dur de leurs débuts, mais débarrassé des influences bretonisantes, quelques part entre Noir Désir et le U2 des débuts. Avec quelques arrangements électroniques parce que c’est à la mode. Et quelques envolées instrumentales planantes, comme par exemple dans le très beau Toboggan.
(il reste encore quelques chansons un peu plus calme dans la lignée de la période d’expérimentation Archie Kramer, genre Entre les Lignes – pas chantée par Tristan Nihouarn, ou Margipop).
Au niveau des paroles, là encore on n’est pas dépaysé. D’un côté, des chansons d’amour belles et pas gnagnan. De l’autre, des chansons « engagées sur des sujets graves - la guerre c’est pas bien, la haine c’est méchant, il faut pas polluer la Terre… noter aussi l’excellente Marée Haute sur un élu corrompu. Sauf que là encore, Tristan n’a rien perdu de ses qualités d’écriture, et c’est tout de suite d’un autre niveau que Saez ou Renaud ! Rien que la dernière chanson, Peshmerga, est terrible.