Bonne soirée au Petit Bain hier, avec quand même quasiment trois heures de spectacle en tout !
On a commencé avec
Yacine Belhousse, comique de stand-up révélé par le
Djamel Comedy Club... qui était plutôt marrant ! Dingue... D'autant plus que j'ai regardé des bouts de sketches sur Youtube en rentrant, et que c'était loin d'être aussi drôle, en fait. Le gars doit être plus doué en situation de semi-impro et en rebondissant d'un sujet à l'autre suivant les situations.
Arrivée ensuite sur scène de
Deux (en chiffres). Fidèles à eux mêmes,
Ivan Callot et
Marc Limballe nous ont livré un show délirant, alignant les chansons barrées et les sketches de présentation plein de blagues douteuses
. Ils ont joué la quasi totalité de l'album + 3 chansons des
Rois de la Suède, terminant sur une version explosive de
La Fête chez les Pauvres qui a mis le feu dans le public.
L'occasion de confirmer définitivement ce que j'avais déjà entrevu souvent : si la folie et l'humour sont toujours présents chez les
Fatals Picards, c'est bien Ivan qui a exporté tout le côté cynique, méchant, l'humour radical et violent qu'on ne trouve plus chez son groupe d'origine, aujourd'hui plus policé. Et ce rire cathartique fait carrément du bien.
On nous a à peine laissé le temps de reprendre nos esprits et de souffler un peu qu'au bout de 5-10 minutes débarquaient déjà sur scène
L'Armée du Love - réduits au duo nucléaire du groupe après le départ de leur guitariste (qui ne servait pas à grand-chose), mais épaulés par
Princesse Emilie qui a tenté de leur faire apprendre des chorégraphies qu'ils n'ont jamais été capables de suivre (ou presque). ça parait impossible, et pourtant, c'est un fait : le Commandant Love et Rocky El Ritmo sont encore plus dingues qu'avant ! C'est toujours brut de fonderie, pas de la grande musique (loin de là !), et absolument pas fin... et toujours aussi d'une énergie folle, complètement con et drôle, avec une capacité d'entraînement des spectateurs dans leur délire qui impressionne.
Pour finir, les deux groupes sont revenus sur scène pour jouer ensemble une chanson de Deux (version complètement chtarbée de
Eurobisous, déjà bien chtarbée à la base, avec des paroles portnawak) et une de L'Armée du Love (version accéléré et hystérique de
Omaha Beach).
Je suis ressorti de là épuisé, avec le dos et les jambes en compote. Je suis vraiment trop vieux pour ces conneries !