Je suis consterné.
Pas par le film en lui-même, en fait. Que j'ai pas trouvé mauvais. Pas bon non plus, mais je m'attendais vraiment à pire. J'y ai trouvé des choses intéressantes, quelques bonnes scènes, techniquement ça se tient...
Après, c'est évidemment beaucoup trop long. Et pas parce que ça dure 3 heures, mais parce que chaque scène (ou presque) est inutilement étirée, joue sur la durée jusqu'à l'épuisement du spectateur. Pour les scènes de boules, c'est pas gênant, mais ça fait 15 minutes sur 180... Le reste du temps, il faut se taper des discussions philosophiques sans intérêt, des gens qui bouffent, des cours en classes de primaire, des errances dans la rue, des blablas et des scènes de la vie quotidienne sans intérêt. Pour quelques séquences qui valent le coup, combien de parlottes inutiles et de digressions à la con...
Et puis, Kechiche, comme Lelouch, s'obstine à filmer ce qu'il ne connaît pas et se vautre dans la caricature, que ce soit chez les prolos bas-du-front ou chez les bobos-cultivés-ouverts-d'esprit aussi improbables les uns que les autres.
Non, ce qui me consterne, c'est de voir tout le monde gaga devant ce film, la Palme d'or, l'unanimité critique, les gens qui y voient le film du siècle, et tutti quanti (heureusement que l'académie des Césars nous a un peu vengé en snobant le film) !
D'un, du point de vue cinématographique, elle est où, la révolution de Kechiche, là ? Qu'est-ce qu'il y aurait dans ce film qui soit tellement génial, tellement novateur, tellement artistique ? D'où est-ce que la "méthode Kechiche" amène un si grand bon en avant du cinéma ? Non seulement je ne vois pas vraiment ce que le film a de si "visionnaire" dans sa mise en scène, mais je m'interroge fortement sur cette mystification, qui a apparemment saisi la majorité de la cinéphilie française et mondiale.
Et de deux, qu'est-ce que Kechiche a de si extraordinaire à nous dire ici ? Sur la vie, sur l'état du monde, même sur la jeunesse, l'amour, les sentiments, le genre, et tout ce qu'on veut... A peu près rien, et ce qu'il nous dit, il nous le dit mal.
Ca reste bien meilleur que L'esquive (qui ne contenait pas de scènes lesbiennes entre Léa Seydoux et Adèle machinpoulos, faut dire aussi)
Mais je suis consterné.
Pas par le film en lui-même, en fait. Que j'ai pas trouvé mauvais. Pas bon non plus, mais je m'attendais vraiment à pire. J'y ai trouvé des choses intéressantes, quelques bonnes scènes, techniquement ça se tient...
Après, c'est évidemment beaucoup trop long. Et pas parce que ça dure 3 heures, mais parce que chaque scène (ou presque) est inutilement étirée, joue sur la durée jusqu'à l'épuisement du spectateur. Pour les scènes de boules, c'est pas gênant, mais ça fait 15 minutes sur 180... Le reste du temps, il faut se taper des discussions philosophiques sans intérêt, des gens qui bouffent, des cours en classes de primaire, des errances dans la rue, des blablas et des scènes de la vie quotidienne sans intérêt. Pour quelques séquences qui valent le coup, combien de parlottes inutiles et de digressions à la con...
Et puis, Kechiche, comme Lelouch, s'obstine à filmer ce qu'il ne connaît pas et se vautre dans la caricature, que ce soit chez les prolos bas-du-front ou chez les bobos-cultivés-ouverts-d'esprit aussi improbables les uns que les autres.
Non, ce qui me consterne, c'est de voir tout le monde gaga devant ce film, la Palme d'or, l'unanimité critique, les gens qui y voient le film du siècle, et tutti quanti (heureusement que l'académie des Césars nous a un peu vengé en snobant le film) !
D'un, du point de vue cinématographique, elle est où, la révolution de Kechiche, là ? Qu'est-ce qu'il y aurait dans ce film qui soit tellement génial, tellement novateur, tellement artistique ? D'où est-ce que la "méthode Kechiche" amène un si grand bon en avant du cinéma ? Non seulement je ne vois pas vraiment ce que le film a de si "visionnaire" dans sa mise en scène, mais je m'interroge fortement sur cette mystification, qui a apparemment saisi la majorité de la cinéphilie française et mondiale.
Et de deux, qu'est-ce que Kechiche a de si extraordinaire à nous dire ici ? Sur la vie, sur l'état du monde, même sur la jeunesse, l'amour, les sentiments, le genre, et tout ce qu'on veut... A peu près rien, et ce qu'il nous dit, il nous le dit mal.
Ca reste bien meilleur que L'esquive (qui ne contenait pas de scènes lesbiennes entre Léa Seydoux et Adèle machinpoulos, faut dire aussi)
Mais je suis consterné.