Mouar mouarf mouarf : avec Cyrille, on est allé voir MAZINGER Z INFINITY, le retour de Go Nagaï à son premier robot géant, 40 ans après...
Alors, on s'est bien marrés... mais quelle catastrophe ! Et l'impression qu'on a violé mon enfance.
Un peu comme si Michael Bay avait décidé de faire son Goldorak : aussi laid, bruyant, fatiguant, débile. Les moyens modernes amènent les concepteurs du film a multiplier les explosions, les trucs qui partent dans tous les sens, le gros bourrinage. Et on y perd complètement en magie, en fait. Sans compter que le scénario est inutilement alambiqué : en voulant se tourner du côté de la "SF adulte", l'histoire perd complètement tout le monde. Non pas parce que ça exposerait des concepts compliqués (il ne suffit pas de citer 2001 ou Interstellar pour que ça devienne plausible et intelligent), mais parce que c'est super mal écrit ! Impossible de comprendre les agissement des personnages, l'enchaînement des scènes, les enjeux.
Reste que c'est super drôle... Mon top 3 des meilleurs gags du film :
- Les robots féminins avec leur "boob missile"
- La femme enceinte qui pleure après n'avoir pas réussi à réactiver un robot en se plaignant : "je pensais pas que mon gros ventre m'empêcherait d'atteindre les pédales"
- Le générique de fin avec le Elton John japonais.
(mais aussi le flashback à base de tartes dans la gueule, le mec avec la morve au nez, l'humanité entière qui éteint la lumière pour envoyer l'énergie sauvegardée à Mazinger...)