SHOKUZAI est à la base une mini-série de 5 épisodes de longueur inégale, conçue pour la télé japonaise par Kiyoshi Kurosawa - qui n'a rien à voir avec son glorieux ainé Akira, mais nous a déjà offert quelques merveilles du cinéma fantastique nippon via Cure ou Kaïro par exemple.
En France, c'est sorti en juin dernier sous la forme de 2 films, de 2h et 2h25 : Celles qui voulaient se souvenir, et Celles qui voulaient oublier.
Saluons pour une fois un titrage bien vu chez nous, c'est pas courant. Car la série/films raconte exactement ça : l'histoire de femmes prises dans le souvenir d'un crime qui les hante, et qui doivent vivre avec, en le préservant ou l'occultant.
Enfant, 4 filles ont assisté à l'enlèvement d'une cinquième, qu'on retrouvera plus tard violée et assassinée. 15 ans plus tard, on les suit l'une après l'autre dans leur vie quotidienne, alors que le passé ressurgit et que la mère de la petite assassinée revient dans leur vie pour les rappeler à leur dette passée - elles n'avaient pas pu identifier le tueur auprès de la police et avaient dû promettre à la mère qu'elles n'auraient de cesse de mettre la vérité à jour sur cette affaire.
On n'a vu que le premier film pour l'instant - l'autre sera pour demain.
La structure du film est très intéressante, avec son début décrivant le meurtre, puis ses deux parties distinctes autour d'un personnage féminin devenu adulte à chaque fois. Deux histoire reliées par le drame passé et le personnage de la mère; mais aussi par les réminiscences identiques du meurtre sur les femmes 15 ans plus tard. Jusqu'ici, on peut dire que si la trame principale s'apparente plus à un film de suspense policier (on pense à Mystic River dans l'idée), Kurosawa reste fidèle à son style et tire son traitement vers les lisières du fantastique, et développe une atmosphère lourde et inquiétante. Il ne se passe finalement pas grand-chose, tout repose sur des dialogues ou des scènes en apparence anodines, mais Kurosawa fait naître l'étrangeté avec de petits riens, des idées délirantes traitées avec la plus grande logique, des phrases lourdes de sens.
On ressort de ce premier film intrigué, et passablement secoué sans trop savoir pourquoi. Et avec l'envie pressante de voir la suite et fin.
En France, c'est sorti en juin dernier sous la forme de 2 films, de 2h et 2h25 : Celles qui voulaient se souvenir, et Celles qui voulaient oublier.
Saluons pour une fois un titrage bien vu chez nous, c'est pas courant. Car la série/films raconte exactement ça : l'histoire de femmes prises dans le souvenir d'un crime qui les hante, et qui doivent vivre avec, en le préservant ou l'occultant.
Enfant, 4 filles ont assisté à l'enlèvement d'une cinquième, qu'on retrouvera plus tard violée et assassinée. 15 ans plus tard, on les suit l'une après l'autre dans leur vie quotidienne, alors que le passé ressurgit et que la mère de la petite assassinée revient dans leur vie pour les rappeler à leur dette passée - elles n'avaient pas pu identifier le tueur auprès de la police et avaient dû promettre à la mère qu'elles n'auraient de cesse de mettre la vérité à jour sur cette affaire.
On n'a vu que le premier film pour l'instant - l'autre sera pour demain.
La structure du film est très intéressante, avec son début décrivant le meurtre, puis ses deux parties distinctes autour d'un personnage féminin devenu adulte à chaque fois. Deux histoire reliées par le drame passé et le personnage de la mère; mais aussi par les réminiscences identiques du meurtre sur les femmes 15 ans plus tard. Jusqu'ici, on peut dire que si la trame principale s'apparente plus à un film de suspense policier (on pense à Mystic River dans l'idée), Kurosawa reste fidèle à son style et tire son traitement vers les lisières du fantastique, et développe une atmosphère lourde et inquiétante. Il ne se passe finalement pas grand-chose, tout repose sur des dialogues ou des scènes en apparence anodines, mais Kurosawa fait naître l'étrangeté avec de petits riens, des idées délirantes traitées avec la plus grande logique, des phrases lourdes de sens.
On ressort de ce premier film intrigué, et passablement secoué sans trop savoir pourquoi. Et avec l'envie pressante de voir la suite et fin.