Deux (Two) ****
Une belle histoire, une belle ambiance apocalyptique, deux stars au top (Elizabeth Montgomery et Charles Broson... Sympa et mignon, mais aussi est un peu mou et lourdaud.
L'Arrivée (The Arrival) ****
Un retour aux "épisodes à mystère", avec une explication tarabiscotée. Et une très bonne scène connue(la démonstration de l'illusion). Pas mal.
L'Abri (The Shelter) ******
Aaaaaah, une de ces histoires où le plus effrayant n'est pas une quelconque menace surnaturelle, mais le comportement humain quand le vernis de civilisation vole en éclat. Stressant, rageant. Mortel.
La Route de la Mort (The Passerby) **
Un épisode assez lourdaud, qui gâche son concept. Le contexte post guerre de sécession doit bien parler aux amerloques (il est bien noté sur IMDB), mais moi, m'en tape.
Le Joueur de Billard (A Game of Pool) *****
Un duel psychologique entre deux joueurs d'une partie dont l'enjeu est la vie ou la mort. Souvent, les très bons épisodes sont les plus simples et concis.
Le Miroir (The Mirror) *****
Columbo dans le rôle d'un ersatz de Fidel Casto aux prises avec un miroir magique. à moins que ce ne soit juste sa paranoïa. Très bien.
Vengeance d'Outre-Tombre (The Grave) **
Je l'ai déjà dit, hein, que les épisodes western sont rarement réussis. Ben voilà. Et c'est pas la présence des deux Lee (Marvin et Van Cleef) qui sauve l'ensemble.
C'est une Belle Vie (It's a Good Life) ******
Toujours un des 3/4 meilleurs épisodes de la série, une pure merveille. Qui a donné lieu, en bonus, à un remake tout aussi génial par Joe Dante dans le film de 1984.
Le Musée des Morts (Deaths-Head Revisited) *****
Un épisode très noir et dérangeant, dans lequel un ancien nazi revient à Dachau 17 ans après la fin de la guerre. Quand la série sert aussi à aborder de "grands sujets".
Le Soleil de Minuit (The Modnight Sun) ******
Encore un épisode grandiose. En général, on se souvient surtout du twist ironique. Mais l'ensemble, apocalyptique et dédespéré, est de toute beauté.
La Vallée Immobile (Still Valley) *
J'ai déjà parlé des épisodes type western, sans intérêt ? Ben en voilà encore un !
La Jungle (The Jungle) ***
L'opposition entre civilisation et terreur ancestrale au coeur de cet épisode, pas trop mal, mais quand même très pompé sur Cat People et autres films suggestifs de Jacques Tourneur. En moins bien.
Il étais une Fois (Once Upon a Time) ****
Chose courante aujourd'hui, mais rare à l'époque : un épisode très conceptuel, qui commence comme un film muet avec la star Buster Keaton, qui voyage dans le temps et se retrouve dans les années 60... mais continue d'agir comme dans les films muets qui ont fait sa gloire. Très méta et ironique (les cartons de la partie muette, les réflexion de la partie parlante), un des épisodes les plus étonnants de la série - à défaut d'être complètement réussi.
Cinq Personnages en Quêtes d'une Sortie (5 Characters in Search of an Exit) *****
Sous son titre de fable existentialiste, encore un épisode célèbre, et superbe - grâce notamment à son explication finale.
La Grandeur du Pardon (A Quality of Mercy) ****
Episode antimilitariste un peu simpliste (et le traitement des japonais super méchant et caricaturaux n'aide pas), mais plaisant. Avec un jeune Dean Stockwell bien loin de Code Quantum !
Rien à Craindre (Nothing in the Dark) *****
Et là, c'est un Robert Redford à ses débuts qui joue les invités mystérieux auprès d'une vieille femme effrayée par sa mort prochaine. Bel épisode, tout en douceur et sensibilité.
L'Excentrique Monsieur Radin (One More Pallbearer) *****
L'histoire d'un gros con pris à son propre piège - encore un conte moral bien sombre comme on les aime.
Les Chaussures Diaboliques (Dead Man's Shoes) **
Un épisode plutôt orienté fantastique, comme il y en a finalement peu dans la série - même si c'est juste ici un prétexte à une vague histoire de gangsters. Au vu de la qualité toute relative de celui-là, tout mou et sans grand intérêt, on serait tenté de dire "tant mieux"
La Chasse au Paradis (The Hunt) *
Un épisode complètement neuneu, bourré de bons sentiments; à oublier immédiatement.
Règlement de Comptes pour Rance McGrew (Showdown for Rance McGrew) **
Troisième épisode naze d'affilée. Normal, dans ce cas : c'est encore un épisode western ! Dont le côté méta avec humour lourdingue l'empêche de tomber dans la nullité totale (sans pour autant le rendre plaisant).
Jeux d'Enfants (Kick the Can) ****
C'est lépisode refait par Spielberg dans Twilight Zone The Movie. Le segment le plus faible du film de 1984 est dans sa version télé un épisode sympa, qui passe bien sans être pour autant phénoménal. Moins neuneu que son remake, en tout cas.
Un Piano dans la Mason (A Piano in the House) *****
Sur l'argument classique de l"objet qui révèle la vérité profonde des gens, un épisode bien noir - et une composition puissante de Barry Morse en connard imbu de lui-même.
Les Funérailles de Jeff Myrtlebank (The Last Rites of Jeff Myrtlebank) ****
Petit épisode léger et sympa; qui aurait mérité d'appuyer une fin plus ambigüe, histoire de douter de la nature réelle du personnage principal.
Comment Servir L'Homme (To Serve Man) ******
Traumatisme d'enfance, épisode culte absolu, twist génial, scénario ironique tiré d'une nouvelle de l'auteur trublion Damon Knight; mon épisode préféré de la série.
Faut-il en rajouter ?
Le Fugitif (The Fugitive) ****
Un vrai sujet de SF sérieuse, traité sur le mode gentillet mignon. ça aurait pu être carrément autre chose de bien scotchant, mais en l'état, c'est plutôt sympa.
La Petite Fille Perdue (Little Girl Lost) ******
Encore un grand épisode, connu et apprécié des fans, dans cette excellente saison. Grosse tension, une ambiance vraiment inquiétante - et pour tous les parents du monde, c'est encore plus flippant !
Personne Inconnue (Person or Persons unknown) *****
Un thème classique de la SF, celui de la perte d'identité - très dickien (mais ici aapté de Charles Beaumont) et plutôt bien traité. Jusqu'à un bon twist final.
Le Petit Peuple (The Little People) ****
Là encore un thème éculé - autour du rêve de grandeur et d'un homme qui se prend pour le Dieu d'un peuple plus petit - pour un épisode sympa.
A Quatre Heures (Four O'Clock) ****
L'épisode vaut uniquement pour son personnage principal, un fanatique totalement allumé, complotiste, hystérique, qui se fait juge, juré et exécuteur des "mauvaises personnes" - jusqu'à un twist attendu.
Le Menteur (Hocus-Pocus and Frisby) **
Encore une histoire basée sur son personnage principal, un vieux menteur compulsif qui a tout inventé et tout vécu, victime d'extraterrestres qui croient en ses bobards et veulent profiter de sa science infinie. L'arroseur arrosé, pour un épisode pas drôle et assez naze.
L'Echange (The Trade-Ins) *****
Superbe épisode, bien tragique et sombre tout du long, mais aboutissant à une conclusion positive et lumineuse. Et encore un argument de pure SF utilisé pour parler de l'humain et laisser libre cours à l'émotion.
Les Cadeau (The Gift) ***
On ne comprend pas pourquoi cette histoire se passe dans un village mexicain paumé; exotisme de pacotille mal géré où tout le monde parle anglais... D'autant qu'à part ça, c'est du classique de chez classique de la visite d'extraterrestre sur notre planète. Sans grand intérêt (et un final bien naïf).
La Marionnette (The Dummy) *****
Et encore un épisode culte, un ! Jouant parfaitement de l'étrangeté et du caractère effrayant de la marionnette d'un ventriloque. Et au climat pesant, accentué par une réalisation anxiogène, toute en cadrages obliques bizarres.
Un Passé Infini (Young Man's Fancy) ***
Une bonne idée - tirée d'une nouvelle de Richard Matheson, qui est peut-être très bien. Parce que c'est typiquement le truc qui passe mieux à l'écrit que dans cet épisode qui tire en longueur. Les 5 dernières minutes sont très bien, et rattrapent le niveau; mais globalement, bof.
La Fée Electrique (I Sing the Body Electric) ***
Après Matheson, Ray Bradbury... encore pour un épisode moyen ! Mélange étrange entre Mary Poppins et Blade Runner; ça paraît aussi improbable que le résultat à l"écran.
L'Ange Gardien (Cavender is coming)
Un parfait candidat au titre de "pire épisode de la série" ! à ce niveau d'humour pas drôle, de cabotinage irritant et d'alignement de scènes gênantes, c'est presque du génie.
La Relève de la Garde (The Changing of the Guard) *****
Ouf, la meilleure saison de la série ne se termine pas sur un lot d'épisode nazes; celui là sauve la fin ! Un bel épisode, nostalgique et émouvant, porté par un Donald Pleasance impérial.