Joe Hill est le fils du grand Stephen King (d’où mon titre de sujet, le fils du roi, toussa) – et après une apparition gamin dans Creepshow (c’est lui qui joue le gosse du prologue et de l’épilogue !) ; il s’est mis comme papa à l’écriture de thrillers plus ou moins fantastiques.
Le talent n’étant pas héréditaire, et la méfiance encore plus grande quand le géniteur est un tel poids lourd dans son domaine, je ne m’étais jamais intéressé aux exploits du fiston. Jusqu’à
1/ que j’entende un peu partout que le gars est doué ; certainement pas (encore ?) au niveau de son père, mais ne déméritant point pout autant. Après s’être fait la main sur les scénarios de la BD Locke & Key, il a écrit plusieurs romans pour l’instant. Deux sont parus en français : CORNES et LE COSTUME DU MORT ; un autre sort bientôt, NOSFERA2 (une suite au Salem de papa ? ).
Je vais lire tout ça sous peu, histoire de voir ce que ça donne.
2/ que je lise la nouvelle co-écrite par les deux auteurs et éditée récemment en un petit fascicule chez Lattès :
Aux states, cette nouvelle est sortie en 2009 dans un recueil d’hommages à Richard Matheson, un des modèles de King. Il s’agit d’une nouvelle version de Duel dans laquelle les auteurs ont remplacé le VRP et sa petite voiture par une bande de motards, toujours poursuivis par un camion meurtrier. Y’a pas de quoi se la mordre, mais c’est plutôt sympa. Avec ce type d’exercice à 4 mains, il est toujours marrant d’essayer de savoir qui a fait quoi, de chercher des traces de thèmes ou d’idées de l’un ou l’autre auteur. Là, dans l’ensemble, on a l’impression de lire du King ; on verra avec les autres livres de Hill s’il copie le style de son père. C’est assez « marrant » aussi de voir décrite une relation père/fils conflictuelle, qui sera le centre de la seconde moitié du récit. Pas une bonne idée, par contre, de donner trop d’explications à la fin – tout l’intérêt de la nouvelle d’origine et du film de Spielberg qui en est tiré résidant justement dans le fait que le conducteur du camion reste un mystère jusqu’au bout.
Le talent n’étant pas héréditaire, et la méfiance encore plus grande quand le géniteur est un tel poids lourd dans son domaine, je ne m’étais jamais intéressé aux exploits du fiston. Jusqu’à
1/ que j’entende un peu partout que le gars est doué ; certainement pas (encore ?) au niveau de son père, mais ne déméritant point pout autant. Après s’être fait la main sur les scénarios de la BD Locke & Key, il a écrit plusieurs romans pour l’instant. Deux sont parus en français : CORNES et LE COSTUME DU MORT ; un autre sort bientôt, NOSFERA2 (une suite au Salem de papa ? ).
Je vais lire tout ça sous peu, histoire de voir ce que ça donne.
2/ que je lise la nouvelle co-écrite par les deux auteurs et éditée récemment en un petit fascicule chez Lattès :
Aux states, cette nouvelle est sortie en 2009 dans un recueil d’hommages à Richard Matheson, un des modèles de King. Il s’agit d’une nouvelle version de Duel dans laquelle les auteurs ont remplacé le VRP et sa petite voiture par une bande de motards, toujours poursuivis par un camion meurtrier. Y’a pas de quoi se la mordre, mais c’est plutôt sympa. Avec ce type d’exercice à 4 mains, il est toujours marrant d’essayer de savoir qui a fait quoi, de chercher des traces de thèmes ou d’idées de l’un ou l’autre auteur. Là, dans l’ensemble, on a l’impression de lire du King ; on verra avec les autres livres de Hill s’il copie le style de son père. C’est assez « marrant » aussi de voir décrite une relation père/fils conflictuelle, qui sera le centre de la seconde moitié du récit. Pas une bonne idée, par contre, de donner trop d’explications à la fin – tout l’intérêt de la nouvelle d’origine et du film de Spielberg qui en est tiré résidant justement dans le fait que le conducteur du camion reste un mystère jusqu’au bout.