James Bond, c'est pas non plus très humaniste ...
Other Worlds - Le forum de The X Phil
Le cinéma est plus harmonieux que la vie, il n'y a pas d'embouteillages dans les films. Les films sont comme des trains qui filent dans la nuit (François Truffaut)
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Phil a écrit:Sauf que tu es toujours le seul au monde à voir un discours fascisant dans un film qui n'a surtout aucun discours sur quoi que ce soit. à la limite, ce qu'on peut reprocher au premier Kingsman, c'est d'être con comme un blockbuster lambda.
Phil a écrit:Je recopie ça ici, puisque, apparemment, on va encore avoir la même discusionn !
(quand je pense qu'on me reproche de toujours ramener Schindler et Mullholland Drive dans la conversation !)
Cbyt
KINGSMAN : Le Cercle d'Or de Matthew Vaughn
Vaughn reprend les commandes pour ce deuxième opus après le gros carton du premier et un vrai coup de coeur me concernant. Il avait déjà poussé les potards très haut dans le premier, donc c'est avec de la curiosité et quelques inquiétudes que je suis rentré dans la salle hier.
On retrouve beaucoup d'ingrédients et la patte caractéristique de Vaughn (très anglaise), toujours capable de rendre comique des scènes d'action ultra-violentes. On y retrouve également la galerie de personnages du premier, Samuel L. Jackson étant remplacée par l'excellente Julianne Moore dans le rôle du super-méchante, baronne du plus gros cartel de drogue au monde, Pedro Pascal, Jeff Bridges et Channing Tatum, tous les trois agents de l'organisation secrète Stateman ou Bruce Greenwood qui campe un président des Etats-Unis complètement barré. Enfin, un très inattendu mais tout aussi délirant Elton John dans son propre rôle. Et on sent que tout ce petit prend un vrai plaisir à jouer dans ce film.
La mise en scène est spectaculaire et Vaughn démontre qu'il n'a pas perdu la main (ex : la scène de poursuite de bagnoles dans les rues de Londres ou de castagne dans un énorme (faux) plan séquence dans le Poppy bar).
Sauf qu'à vouloir en faire trop, la mayonnaise a du mal à prendre par certains moments (même syndrome que Kick Ass 1 vs 2 par exemple). Les séquences "émotions" ont beaucoup de mal à fonctionner et plombent le rythme d'un film trop long (2h20) et qui à mon humble avis aurait mieux fonctionner avec 20 à 30 minutes de moins.
Mais je ne vais quand même pas bouder mon plaisir car ça reste quand même largement au-dessus du lot.
Cyrille
At après on s'étonne qu'il y ait des fusillades
Phil
C'est ennuyeux ce que tu dis, Cédric...
Perso, je n'ai pas le même problème que Cyrille avec le premier film (et son post ci-dessus sur le second ). Par contre, je l'avais pas trouvé super, en dehors de la séquence dans l'église, parce que la mayonnaise ne prenait pas, justement. Fun, bien délirant, techniquement hallucinant... mais moins que les autres films de Vaughn, finalement !
Bon, on verra ça à sa sortie, la semaine prochaine (même si je vais privilégier Detroit cette semaine là)
Cyrille
Votre perméabilité à un discours fascisant est pour moi fascinant.
Phil
Sauf que tu es toujours le seul au monde à voir un discours fascisant dans un film qui n'a surtout aucun discours sur quoi que ce soit. à la limite, ce qu'on peut reprocher au premier Kingsman, c'est d'être con comme un blockbuster lambda.
En plus, je veux pas parler pour Cédric, mais en ce qui me concerne, je redis encore au dessus qu'il n'y a qu'une seule scène qui me "fascine", comme tu dis, dans le premier, c'est la fusillade dans l'église. Qui est l'exemple type de scène purement cinétique, à laquelle on pourrait reprocher sa violence, certes (c'est pour ça que je n'ai pas repris ton post par rapport à Las Vegas), mais certainement pas un quelconque discours à un moment où ça fonctionne avec le cerveau complètement débranché.
CbytPhil a écrit:Sauf que tu es toujours le seul au monde à voir un discours fascisant dans un film qui n'a surtout aucun discours sur quoi que ce soit. à la limite, ce qu'on peut reprocher au premier Kingsman, c'est d'être con comme un blockbuster lambda.
Bah j'ai lu il y a quelques semaines un article qui prouve que la Terre est plate qui m'a quasiment convaincu donc peut-être que Kingsman est une ode au fascisme finalement ...
Cyrille a écrit:Ton exemple de terre plate est un bâton pour te faire battre. Une opinion minoritaire n'est pas forcement la moins pertinente. Va en parler à Galilée.
Et je parle de fascination, parce que vous en voyez pas cette composante. Comme si, ébloui par le cinéma d'action que vous aimez (ce que je respecte), vous en perdiez votre capacité de jugement.
Cyrille a écrit:OK, pourquoi pas ? Je ne suis pas sectaire (mais je risque vraiment de me faire chier)
[/quote]Cyrille a écrit:Ton exemple de terre plate est un bâton pour te faire battre. Une opinion minoritaire n'est pas forcement la moins pertinente. Va en parler à Galilée.
Et je parle de fascination, parce que vous en voyez pas cette composante. Comme si, ébloui par le cinéma d'action que vous aimez (ce que je respecte), vous en perdiez votre capacité de jugement.
Cbyt a écrit:
KINGSMAN : Le Cercle d'Or de Matthew Vaughn
[...]
Sauf qu'à vouloir en faire trop, la mayonnaise a du mal à prendre par certains moments (même syndrome que Kick Ass 1 vs 2 par exemple). Les séquences "émotions" ont beaucoup de mal à fonctionner et plombent le rythme d'un film trop long (2h20) et qui à mon humble avis aurait mieux fonctionner avec 20 à 30 minutes de moins.
Mais je ne vais quand même pas bouder mon plaisir car ça reste quand même largement au-dessus du lot.
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