J'ai fini de dévorer le dernier Ayerdhal en date, Bastards qui arrive très rapidement dans les bacs après son Rainbow Warrior, lui qui avait un rythme plutôt relax de publication. Ce qui est loin de me déplaire.
Ici Ayerdhal revient à un style dans lequel il est très à l'aise, mélange de polar/thriller et de SF, toujours à la limite du réel. On avait déjà pu le tester sur L'Histrion/Sexomorphoses ou plus récemment avec Transparences/Résurgences.
Ici tout commence sur un fait divers pas banal. Trois malfrats qui tentaient de dépouiller une grand-mère dans un bas fond de New York sont retrouvés morts dans des circonstances plutôt étrange. Alexander Byrd, écrivain à succès en panne totale d'inspiration trouve dans ce fait divers, l'élan nécessaire pour se lancer dans l'écriture de son nouveau roman. Il va rapidement découvrir que derrière ce mystère se cache des personnages aux desseins beaucoup moins banals.
Comme d'habitude, c'est un plaisir pour les yeux. En plus d'être doté d'un imaginaire débordant, Ayerdhal sait raconter des histoires et surtout les écrire (qualité qui tend à disparaître chez certains auteurs) !
Et pour corser l'exercice, Ayerdhal, dans cet hommage au polar américain (en particulier Charyn et Spinrad) se prend pour un américain qui aurait traduit son propre livre d'anglais en français comme dans cet extrait par exemple :
" - A la bonne heure ! s'exclame Jérôme. Tu sais comment les Français appellent le Bogeyman ?
- Aucune idée.
- Le croque-mitaine. Ca signifie the Crunch Mitts. C'est une belle image, non ? Ils ont aussi une autre expression rigolote pour dire sensiblement la même chose : le père Fouettard."
Bastards est aussi un bel hommage aux chats en qui Ayerdhal semble avoir plus de foi qu'en l'humanité.
Ici Ayerdhal revient à un style dans lequel il est très à l'aise, mélange de polar/thriller et de SF, toujours à la limite du réel. On avait déjà pu le tester sur L'Histrion/Sexomorphoses ou plus récemment avec Transparences/Résurgences.
Ici tout commence sur un fait divers pas banal. Trois malfrats qui tentaient de dépouiller une grand-mère dans un bas fond de New York sont retrouvés morts dans des circonstances plutôt étrange. Alexander Byrd, écrivain à succès en panne totale d'inspiration trouve dans ce fait divers, l'élan nécessaire pour se lancer dans l'écriture de son nouveau roman. Il va rapidement découvrir que derrière ce mystère se cache des personnages aux desseins beaucoup moins banals.
Comme d'habitude, c'est un plaisir pour les yeux. En plus d'être doté d'un imaginaire débordant, Ayerdhal sait raconter des histoires et surtout les écrire (qualité qui tend à disparaître chez certains auteurs) !
Et pour corser l'exercice, Ayerdhal, dans cet hommage au polar américain (en particulier Charyn et Spinrad) se prend pour un américain qui aurait traduit son propre livre d'anglais en français comme dans cet extrait par exemple :
" - A la bonne heure ! s'exclame Jérôme. Tu sais comment les Français appellent le Bogeyman ?
- Aucune idée.
- Le croque-mitaine. Ca signifie the Crunch Mitts. C'est une belle image, non ? Ils ont aussi une autre expression rigolote pour dire sensiblement la même chose : le père Fouettard."
Bastards est aussi un bel hommage aux chats en qui Ayerdhal semble avoir plus de foi qu'en l'humanité.