En train de lire le troisième roman de Daryl Gregory sorti en France (avant de terminer la semaine avec sa nouvelle mise en ligne sur le site du Belial); et j'ouvre à cette occasion un sujet consacré à cet auteur. Qui, jusque là, m'emballe assez !
Voilou ce que j'avais écrit ailleurs sur ses deux premiers livres :
Sur un sujet proche (de Le jour où les zombies ont dévoré le Père-Noël) et avec un traitement "post-moderne" comparable (mais moins ironique), j'ai commencé L'éducation de Stony Mayhall, qui au bout d'une centaine de pages et excellentissime !
Et les 330 qui suivent sont encore mieux !
Complètement emballé par le livre. Très bien en soi, mais qui arrivent surtout à l'exploit d'être original et bourré d'idées sur un des thèmes les plus rabachés du fantastique actuel (le mort-vivant). Riche et bourré d'action, c'est aussi une parabole politique, une épopée qui traverse 50 ans de l'histoire des Etats-Unis (du flower power aux guerres contre le terrorisme) et une sorte d'évangile autour de la figure christique du personnage-titre.
On verra comment ça vieillit, mais à chaud, je dirais bien que c'est un roman fantastique comme on n'en lit que 2 ou 3 par an (allez, 4, les années où King nous offre un truc tiré du haut de son panier !).
Vu comme j'avais adoré son Stony Mayhall (voir juste au dessus), je ne pouvais que sauter sur le second livre de Daryl Gregory édité en France (toujours au Belial) et sorti jeudi dernier :
NOUS ALLONS TOUS TRES BIEN, MERCI
Que j'ai dévoré hier dans la journée.
Ce n'est pas un exploit en soi, parce que le livre est très court - 175 pages + un entretien avec l'auteur ajouté à la fin de l'édition française. Et c'est son principal "défaut". Je mets des guillemets, parce que le livre est très bon... mais qu'est-ce que c'est frustrant ! Il aurait pu (dû) être trois fois plus long. Et on en aurait encore redemandé.
Dans l'entretien, Gregory explique que c'était totalement volontaire; i len a marre de ces livres trop longs et voulait aller directement à l'essentiel, en laissant le lecteur combler les blancs. De ce point de vue, ça fonctionne parfaitement. Mais le concept et les personnages sont tellement riches que j'aurais aimé passer plus de temps avec eux. D'autant plus que le roman précédent de l'auteur ne souffrait pas des défauts qu'il trouve aux romans trop longs (et je suis bien d'accord avec lui).
M'enfin, vu la fin ouverte, et les propos de l'auteur lui-même, on n'imagine pas qu'il en reste là. Et il faut s'attendre à revenir explorer cet univers à l'avenir. Tant mieux !
Voilou ce que j'avais écrit ailleurs sur ses deux premiers livres :
Sur un sujet proche (de Le jour où les zombies ont dévoré le Père-Noël) et avec un traitement "post-moderne" comparable (mais moins ironique), j'ai commencé L'éducation de Stony Mayhall, qui au bout d'une centaine de pages et excellentissime !
Et les 330 qui suivent sont encore mieux !
Complètement emballé par le livre. Très bien en soi, mais qui arrivent surtout à l'exploit d'être original et bourré d'idées sur un des thèmes les plus rabachés du fantastique actuel (le mort-vivant). Riche et bourré d'action, c'est aussi une parabole politique, une épopée qui traverse 50 ans de l'histoire des Etats-Unis (du flower power aux guerres contre le terrorisme) et une sorte d'évangile autour de la figure christique du personnage-titre.
On verra comment ça vieillit, mais à chaud, je dirais bien que c'est un roman fantastique comme on n'en lit que 2 ou 3 par an (allez, 4, les années où King nous offre un truc tiré du haut de son panier !).
Vu comme j'avais adoré son Stony Mayhall (voir juste au dessus), je ne pouvais que sauter sur le second livre de Daryl Gregory édité en France (toujours au Belial) et sorti jeudi dernier :
NOUS ALLONS TOUS TRES BIEN, MERCI
Que j'ai dévoré hier dans la journée.
Ce n'est pas un exploit en soi, parce que le livre est très court - 175 pages + un entretien avec l'auteur ajouté à la fin de l'édition française. Et c'est son principal "défaut". Je mets des guillemets, parce que le livre est très bon... mais qu'est-ce que c'est frustrant ! Il aurait pu (dû) être trois fois plus long. Et on en aurait encore redemandé.
Dans l'entretien, Gregory explique que c'était totalement volontaire; i len a marre de ces livres trop longs et voulait aller directement à l'essentiel, en laissant le lecteur combler les blancs. De ce point de vue, ça fonctionne parfaitement. Mais le concept et les personnages sont tellement riches que j'aurais aimé passer plus de temps avec eux. D'autant plus que le roman précédent de l'auteur ne souffrait pas des défauts qu'il trouve aux romans trop longs (et je suis bien d'accord avec lui).
M'enfin, vu la fin ouverte, et les propos de l'auteur lui-même, on n'imagine pas qu'il en reste là. Et il faut s'attendre à revenir explorer cet univers à l'avenir. Tant mieux !