Terminé BLOCK PARTY de Richard Milward : excellent !
Bien que je n'en ai pas des souvenirs super précis, je me souviens que j'avais adoré Pommes, son premier bouquin - et première publication d'Asphalte avec le Murdroroo . Eh ben celui là est encore meilleur.
Il y a le "concept" de livre écrit d'un seul bloc pied au plancher, qui lui apporte un plus indéniable. On suppose déjà que ça se lirait tout seul sans ça, mais là c'est encore plus addictif. Et la forme rejoint le fond, avec ces passages constants d'un personnage à l'autre, ces voyages dans les couloirs de l'immeuble, ces virées à l'extérieur. On imagine bien ce que ça pourrait donner au cinéma avec une steadycam fluide qui se faufile dans tous les recoins et suit les personnages dans leurs pérégrinations. La forme rejoint aussi les errements mentaux des personnages, drogués, paumés, complètements flippés et associaux. M'étonne pas que Irvine Welsh aime le travail de Milward - j'avais déjà trouvé que Pommes ressemblait à Trainspotting, c'celui-ci en est encore plus proche. Il y a du Bret Easton Ellis aussi, par moments (notamment dans les scènes de violence, argh la lame de rasoir avalée !).
Et au delà du concept, un roman enlevé, bien chtarbé, bourré d'humour et d'invention. Mais aussi tragique, sombre et désespéré, malgré un double happy-end (en même temps bien plombé par un troième élément bien dark ). Là aussi comme dans Trainspotting, les personnages sont attachants et plutôt "sympas", mais en même temps des petits cons insupportables, bourrés de failles et qu'on n'aimerait pas rencontrer sur son propre pallier. (Sauf Alan Slow le Salaud, définitivement irratrappable).
Vivement le prochain (chez Asphalte) !
Bien que je n'en ai pas des souvenirs super précis, je me souviens que j'avais adoré Pommes, son premier bouquin - et première publication d'Asphalte avec le Murdroroo . Eh ben celui là est encore meilleur.
Il y a le "concept" de livre écrit d'un seul bloc pied au plancher, qui lui apporte un plus indéniable. On suppose déjà que ça se lirait tout seul sans ça, mais là c'est encore plus addictif. Et la forme rejoint le fond, avec ces passages constants d'un personnage à l'autre, ces voyages dans les couloirs de l'immeuble, ces virées à l'extérieur. On imagine bien ce que ça pourrait donner au cinéma avec une steadycam fluide qui se faufile dans tous les recoins et suit les personnages dans leurs pérégrinations. La forme rejoint aussi les errements mentaux des personnages, drogués, paumés, complètements flippés et associaux. M'étonne pas que Irvine Welsh aime le travail de Milward - j'avais déjà trouvé que Pommes ressemblait à Trainspotting, c'celui-ci en est encore plus proche. Il y a du Bret Easton Ellis aussi, par moments (notamment dans les scènes de violence, argh la lame de rasoir avalée !).
Et au delà du concept, un roman enlevé, bien chtarbé, bourré d'humour et d'invention. Mais aussi tragique, sombre et désespéré, malgré un double happy-end (en même temps bien plombé par un troième élément bien dark ). Là aussi comme dans Trainspotting, les personnages sont attachants et plutôt "sympas", mais en même temps des petits cons insupportables, bourrés de failles et qu'on n'aimerait pas rencontrer sur son propre pallier. (Sauf Alan Slow le Salaud, définitivement irratrappable).
Vivement le prochain (chez Asphalte) !