Nathalie Kosciusko-Morizet, battue aux élections municipales par Anne Hidalgo (PS), a été élue mercredi présidente des élus UMP au Conseil de Paris, «à l’unanimité» des voix des 55 membres du groupe, a annoncé le groupe dans un communiqué. Jean-François Legaret, maire du Ier arrondissement, qui était depuis 2012 le chef de file de l’opposition dans l’assemblée municipale, devient premier vice-président du groupe, et le copéiste Pierre-Yves Bournazel vice-président délégué.
Avec Pierre Gaboriau comme trésorier, le groupe UMP comptera aussi 18 vice-présidents, l’un d’entre eux, Jean-Didier Berthault – qui a dirigé la campagne de la candidate UMP à l’Hôtel de ville – prenant également les fonctions, nouvellement créées, de conseiller politique de la présidente du groupe. Delphine Bürkli, nouvelle maire du IXe après le basculement de l’arrondissement de gauche à droite (seule bascule des élections), sera également conseillère politique de NKM, précise le communiqué.
Dans ce nouvel organigramme, «les équilibres des arrondissements, des sensibilités internes au groupe et des souhaits d’implication des uns et des autres dans la vie du groupe ont été respectés», a assuré à l’AFP Jean-Didier Berthault. Pour l’élection de mercredi les 55 conseillers UMP de Paris (contre 51 sous la précédente mandature) n’étaient pas tous présents, mais tous ont voté, certains par procuration, a-t-il précisé.
(source : AFP)
+ c'est toujours "marrant" ce qu'il se passe à Puteaux :
Joëlle Ceccaldi-Raynaud, réélue dès le premier tour maire (UMP) de Puteaux (Hauts-de-Seine), a confié à son fils, Vincent Franchi, cinq des principaux portefeuilles de la ville dont les finances et l’urbanisme, selon l’arrêté consulté mercredi par l’AFP. Vincent Franchi, septième adjoint, hérite aussi de la gestion du personnel communal, de la culture et de l’enseignement, selon ce document. La nouvelle a fait bondir les détracteurs du maire qui estiment qu’il n’y a «plus aucune démocratie» pour gérer la ville.
«C’est le prince consort qui est appelé à régner prochainement sur le royaume», ironise Christophe Grébert, candidat malheureux du MoDem et des Verts aux dernières élections municipales. «En déléguant autant de pouvoirs à son fils, elle lui donne toutes les clés pour lui permettre d’être élu sans difficultés», estime-t-il. Sollicitée, Joëlle Ceccaldi-Raynaud n’était pas disponible pour un commentaire.
La famille Ceccaldi-Raynaud tient depuis 45 ans les rênes de Puteaux, richissime commune qui abrite une partie importante du quartier d’affaires de La Défense. Charles Ceccaldi, le père de Joëlle, a été maire de 1969 à 2004, année où, malade, il a été contraint de passer le relais à sa fille avec qui il est depuis en conflit. Vincent Franchi, également conseiller général, a intégré l’équipe municipale de sa mère en 2008.
D’après ses opposants, cette dernière, âgée de 63 ans, pourrait abandonner en cours de route son mandat au profit de son fils, 35 ans. Interrogée fin janvier sur ce sujet, l’édile avait démenti : «Je suis en pleine forme et je m’engage à continuer jusqu’au bout», avait-elle assuré.
(source : AFP)