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Le cinéma est plus harmonieux que la vie, il n'y a pas d'embouteillages dans les films. Les films sont comme des trains qui filent dans la nuit (François Truffaut)

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Park Chanwook et ses autres potes coréens chtarbés

2 participants

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Phil


Admin

Park Chanwook et ses autres potes coréens chtarbés Affiche-stoker

Je devrais pouvoir trouver le temps d'écrire une critique complète demain, mais j'ouvre déjà le sujet sur le film, vu ce soir.
Pour dire que le coréen fou Park Chanwook réussit parfaitement son examen de passage chez les amerloques, sur un scénario écrit par Wentworth Miller (oui oui, le héros de Prison Break !). Evidemment, c'est pas aussi violent et tordu qu'un Old Boy, mais finalement on n'en est pas si loin que ça. Et surtout, c'est toujours une claque visuelle, bourrée d'idées de mise en scène, avec plein de plans et de mouvements de caméras de malade, et une façon de rendre les idées de l'histoire de manière visuelle, qui rendent tout dur dans le slip.

Note = 5/6



Dernière édition par Phil le Mar 12 Juil - 22:30, édité 2 fois

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Phil


Admin

STOKER est donc le premier film américain de Park Chanwook, réalisateur coréen auteur du terrassant Old Boy et des deux autres films de la Trilogie de la Vengeance, mais aussi de JSA, Je suis un Cyborg et autres Thirst – qu’on peut définitivement considérer comme le papa de la nouvelle vague coréenne. Vague qui s’essouffle un peu mais nous propose toujours de bien belles choses malgré tout. Et qui, après cette des polars hong-kongais des années 80-90, voit à son tour ses meilleurs éléments tenter l’aventure aux states (au même moment, Kim Jee-Won a officié pour le grand retour d’Arnold devant la caméra via Le Dernier Rempart – beaucoup moins réussi que celui-là).

Comme John Woo ou Tsui Hark à l’époque (avec les résultats mitigés que l’on connaît), Park s’empare donc d’nu projet qui n’est pas le sien et doit s’adapter à des méthodes différentes, dans un rôle de « faiseur » éloigné de ses habituelles considérations d’auteur dans son pays. Il est accompagné de son directeur de la photo – ce qui n’est pas anodin, on le verra plus loin – mais pour le reste, plus rien de commun avec son travail en Corée. La plus grande réussite du film, donc, est alors d’avoir réussi à imposer son style visuel au film, et même de réussir à l’ancrer dans le reste de sa filmographie. Ca devrait être logique : après tout, si les américains font appel à des réalisateurs étrangers, c’est pour leur savoir-faire et leur style personnel. Mais on a vu tellement de réalisateurs incapables de s’imposer dans ce système qui les broie…

Rien de ça ici, et c’est tant mieux ! Le fan de Park que je suis s’est réjoui de retrouver son réalisateur chéri au sommet de son art. Et si le résultat n’est pas à la hauteur de ses merveilles coréennes (quoique, c’est peut-être mieux que Lady Vengeance, dérangeant et remuant dans sa seconde moitié, mais chiant avant), ce n’est pas vraiment de la faute de Park. Mais plutôt du scénario, signé de Wentworth Miller, soit l’espèce de bellâtre de Prison Break, qu’on ne se serait jamais attendu à voir à ce poste (il est aussi co-producteur du film) ! Pour le coup, Miller s’en sort plutôt bien globalement, avec une histoire tordue et plutôt bien tenue. C’est juste qu’il ne peut s’empêcher d’en faire trop par moments ; vers la fin du film on ne croit plus vraiment aux rebondissements en cascade, et il donne volontiers dans la psychologie la plus tordue (avec des effets un peu faciles) en perdant un peu de vue la cohérence des personnages. Le paradoxe étant qu’il n’arrive jamais à atteindre le trouble malsain d’un Old Boy[/i] ou [b]Sympathy for Mister Vengeance qui n’avaient pas besoin d’en faire des caisses à ce point là pour être plus percutants.

Le film lorgne du côté d’Alfred Hitchcock – on pense d’ailleurs beaucoup à L’Ombre d’un Doute à travers cette histoire d’un oncle mystérieux et manipulateur qui prend l’emprise sur sa nièce et mystifie tout le monde pour commettre des meurtres. Sur cette histoire simple, connaissant le style hypertrophié de Park, on imagine déjà ce que ça aurait donné. Comme je l’ai dit, le scénario jouant la surenchère, le réalisateur se lâche aussi complètement. On bascule alors du côté de Brian de Palma, lorsqu’il donnait lui aussi sa réinterprétation du cinéma du gros Alfred dans les années 70 et 80, à grands renforts d’effets opératiques et de mises en scènes grandioses.
Park opère de la même façon, par sa multiplication habituelle des effets visuels, des tics de mise en scène, par un montage d’une efficacité redoutable mêlant les séquences et jouant magnifiquement des transitions entre les plans (ou au sein des plans eux-mêmes). Il y a ici une jouissance à filmer, notamment via certains plans-séquences prodigieux, qui rappelle d’une certaine façon le meilleur du cinéma des années 80. Lorsque des réalisateurs comme Sam Raimi, les frères Coen ou Russel Mulcahy faisaient des acrobaties avec leurs caméras pour sortir des scènes sublimes, juste parce que le cinéma leur permettait de le faire. Park a le même souci de raconter une histoire, de développer des idées, de parler au spectateur, avec tous les outils que lui permettent le cinéma – outils qu’il maîtrise à merveille. A ce titre, une (superbe) scène de discussion vers le début du film entre les trois personnages principaux où la caméra panoramique de l’un à l’autre puis suit chacun au gré de ses interventions est un exemple typique de cette utilisation de la caméra comme d’un « stylo » pour raconter le film.

La force de Park, aussi, c’est d’être capable par sa maîtrise formelle d’instaurer une ambiance de folie qui est un vrai plus pour le film. J’ai dit plus haut que, sans atteindre les sommets passés du bonhomme, le film arrivait à être assez malsain et troublant par moments ; c’est en grande partie par sa mise en scène. La tension sexuelle, mêlée de pulsions de mort, qui se dégage de certaines scènes et qui va crescendo au fur et à mesure du déroulement du film, est saisissante. Dommage ici aussi que le script ne suive pas toujours et que ses maladresses désamorcent par moments la force du spectacle. A la fin, par exemple, d’un côté Miller n’ose pas aller jusqu’au bout dans le malaise, et de l’autre il offre une dernière scène histoire de montrer qu’il peut être méchant mais qui tombe un peu à côté de la plaque.
L’ambiance du film est très bien soutenue par ses acteurs – Nicole Kidman nous rejouant son rôle de délurée de Paperboy, Mia Bidule-ska étant bien meilleure qu’en Alice chez Tim Burton, Matthew Goode se délectant d’un rôle comme tous les « jeunes acteurs qui montent à Hollywood » en rêvent. Et par la musique de Clint Mansell, magnifique comme d’hab’.



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Cbyt



Est-ce que Park n'a vraiment eu aucun mot à dire sur le script ?

Phil


Admin

Je sais pas ! Il est pas crédité au générique en tout cas.
Après, on reconnaît surtout son travail visuel dans le film - mais il est fort possible en effet qu'il ait profité du tournage pour adapter des trucs à sa sauce.

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Phil


Admin

Après avoir goûté au cinéma américain avec son thriller familial Stoker, le Sud-CoréenChan-wook Park (Oldboy) s’apprêterait à tourner un nouveau long-métrage en langue anglaise. Intitulé Second Born, ce film d’anticipation se situe dans un futur où la conscience humaine peut être enregistrée sur des implants neurologiques miniaturisés, au risque de favoriser la montée en puissance d’un marché noir où les corps s’échangent pour quelques dollars. Le scénario de ce projet intriguant produit par David Lancaster (Night Call) a été écrit par David Jagernauth.

(Source : Mad Movies)

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Phil


Admin

Park Chanwook et ses autres potes coréens chtarbés The_Strangers

Après The Chaser et The Murderer, le coréen Na Hong Jin nous revient avec ce nouveau film, qui a fait sensation au dernier Festival de Cannes, où il était présenté hors compétition. Et, quand on voit le bestiau, il y a de quoi comprendre cet engouement pour le film.

Car il est clair que Na a vu les choses en grand, en très grand, même.
The Strangers (Goksung), c'est 2h35 de cinéma furieux, chargé à ras-bord d'images folles et de séquences ébouriffantes. Na semble avoir écrit son scénario, réalisé, et dirigé le montage du film, sur le principe de l'accumulation constante. Le film démarre comme une enquête policière, tourne vers le fantastique et s'enfonce peu à peu dans un cinéma d'horreur glauque et désespéré. Même au coeur de chacun des genres qu'il travaille, Goksung peut s'apparenter à un catalogue des méfaits et sévices de l'humanité : tueur en série, virus, zombies, malédictions, possessions, peurs ancestrales et modernes, fanatisme religieux... Le tout dans une spirale infernale, très gore, très violente, totalement désespérée, et sachant aussi recourir à un humour parfois totalement absurde (surtout dans le premier tiers; après, on n'a plus souvent envie de rigoler !).
En fait, le film auquel ça m'a beaucoup fait penser pendant la projection, c'est J'ai rencontré le diable de Kim Jee-Won, autre film-fleuve coréen très violent et totalement barré.

Alors, forcément, le film finit par un peu tourner en rond, et tirer à la ligne. On a parfois l'impression que le réalisateur ne sait pas quoi faire de toute cette matière accumulée. ça aurait gagné à être un peu resseré... mais en même temps, c'est aussi l'énormité du film qui en fait cet objet hors normes et hallucinant.

C'est comme la fin, pas très compréhensible en elle-même. Mais qui parvient à évoquer tout un tas de grands concepts, encore une fois complètement dingues. Et laisse le spectateur avec une grande sensation de vide, une impression de fin du monde d'une noirceur éprouvante.

Malgré quelques défauts, une véritable expérience, extrême et jusqu'au-boutiste. Un film dont on ressort rassasié et épuisé, avec l'impression qu'on n'a pas vu un truc aussi fou depuis un paquet de temps. Et qu'on n'en reverra pas de sitôt.

Note = 5/6

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Phil


Admin

Phil a écrit:En fait, le film auquel ça m'a beaucoup fait penser pendant la projection, c'est J'ai rencontré le diable de Kim Jee-Won, autre film-fleuve coréen très violent et totalement barré.

Que j'ai revu, du coup.. Avec un immense plaisir (je l'avais pas revu depuis la sortie DVD) !
La filiation avec The Strangers est encore plus claire à la revoyure : dans les deux cas, les films s'amusent à repousser toujours plus loin leurs concepts, en multipliant les rebondissements hallucinants, les tours de force narratifs, et les idées plus dingues les unes que les autres. Le résultat, c'est une succession d'uppercuts hallucinants pendant 2h15, une accumulation de séquences chocs toujours plus impressionnantes, qui laissent le spectateur groggy et avec l'impression d'avoir vécu un cauchemar éveillé toujours plus extrême.

Après, vu comme j'étais lancé, je me suis aussi refait l'immense OLD BOY de Park Chanwook, la matrice de tout ce cinéma coréen de vengeance hyperviolentes et gore. Et comme à chaque vision, c'était incroyable. Et on comprend pourquoi tous ces réalisateurs coréens, et Park lui-même, courent après ce film fondamental sans jamais réussir à le rattraper.

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Phil


Admin

Après The Strangers au début de l'été, un autre film coréen débarque à la fin : DERNIER TRAIN POUR BUSAN de Sang-Ho Yeon.
Et c'est encore meilleur ! Clairement, ça sera un de mes films de l'année. Le pied total, un tour de montagnes russes émotionnelles, deux heures intenses et haletantes, qui font passer successivement par toute une palette d'émotions.

Déjà, ça part d'un concept recyclant de manière originale des éléments classiques du cinéma d'action et d'horreur. Soit une histoire de zombies, ou plutôt d'infectés - c'est plus à la mode - dans l'environnement en huis-clos d'un train lancé à pleine vitesse vers la ville côtière de Busan en Corée du Sud. Un mélange de 28 jours plus tard et Le pont de Cassandra, quoi.
Mais, comme la plupart des films coréens récents, Last Train to Busan s'amuse à essorer son concept pour en tirer tout ce qu'il est possible d'en tirer, en terme de péripéties, de personnages, de rebondissements, et d'idées plus chtarbées les unes que les autres. Sur un rythme hallucinant, le film enquille le séquences d'anthologie, qui ne laissent jamais le temps de respirer.

Et, si c'était juste un monstrueux tour de train fantôme haletant, ça serait déjà beau. Mais le film se paye en plus le luxe de dérouler une galerie de personnages super attachants (ou bien enfoirés), d'être bourré d'humour... Et, cerise sur le gateau, se révèle même souvent émouvant - notamment dans une série de séquences finales où la présence de kleenex ne sera pas de trop !

Tout ça, en étant bien joué, bien filmé, avec des effets saisissants (des danseurs dans la peau de zombies aux mouvements jamais vus dans le genre), sans cesse inventif...
N'en jetez plus : la voilà, la bombe nucléaire de l'été 2016, et c'est pas une grosse machine hollywoodienne fatigante !

Note = 5,5/6

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Phil


Admin

Vu ce soir en avant-première (une vraie de vraie, le film ne sort que le 2 novembre), le nouveau film de Park Chan-Wook (en sa présence) : MADEMOISELLE.
A sa présentation à Cannes, le film avait fait sa petite sensation mais était reparti bredouille, en même temps qu'il se mettait à dos une partie des fans du réalisateur coréen qui n'y retrouvaient pas leur Park violent et ivre de vengeances sanglantes.

Ce soir, Park nous avait annoncé "un film doux, avec un happy-end... et, ne vous inquiétez pas, il y a un peu de violence à la fin". Et en effet, le film surprend constamment, en ce sens qu'on n'y retrouve pas les excès graphiques et la débauche de violence habituels du réalisateur. Le film s'apparente plus à une sorte de drame en costumes, s'orientant vers un cinéma asiatique plus contemplatif.
Sauf que ce n'est qu'un vernis, qu'il est à peine nécessaire de gratter pour retomber très vite sur un pur film du coréen fou. C'est vrai qu'il explore un autre univers que ceux auxquels il nous avait habitués, mais il n'a pas renoncé à son cinéma rentre-dedans pour autant.

Du côté de la mise en scène, déjà, toujours ample, opératique, avec de grands mouvements de caméra, des effets visuels et de montage.
Du côté du scénario ensuite, par moments très Hitchcockien, qui multiplie les rebondissements et les retournements de situation.
Du côté du traitement, surtout. Car le film se révèle rapidement aussi pervers, tordu, malsain, qu'un Old Boy ou un Thirst. Plus que du côté de la violence (il y a en effet quelques plans gratinés à la fin), c'est dans la vision du sexe que Park se lâche complètement. Agrémentant son film de quelques scènes lesbiennes qui mettent à l'amende La Vie D'Adèle et se révèlent particulièrement émoustillantes. Ajoutons à ça une pincée d'humour noir.

Un film superbe visuellement, avec une musique magnifique et de très bons acteurs.
Et un film où Park Chan-Wook puise dans un cinéma qui lui était jusque là totalement étranger tout en livrant un film encore une fois totalement personnel et ancré dans son style. D'où un résultat particulièrement étonnant et déstabilisant. Et plutôt enthousiasmant.

Note = 5/6
(probablement son meilleur film depuis Old Boy)

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Cbyt



J'ai pas vu La Vie d'Adèle (à part les 10 dernières minutes) et je pense bien en rester là par contre je note le PCW sur mes tablettes.

Phil


Admin

Bon choix !

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Phil


Admin

Comme je suis à moitié maso et l'autre moitié débile, je me suis renté DEUX SOEURS de Kim Jee-Woon. Que j'avais pas du tout aimé au ciné...
Et j'ai encore pas aimé ! Définitivement chiant, volontairement abscons pour rien... Et, en plus, on grille le twist dès le départ, ce qui empêche de s'intéresser au minimum au bouzin.
Je comprends toujours pas l'engouement autour de cette chose (bonnes critiques, bons avis, prix dans les festivaux dont Gerardmer à l'époque...). Et je pardonne encore moins au réalisateur qui nous a offert ensuite A Bittersweet Life, Le bon, la brute et le cinglé, et surtout J'ai Rencontré le diable !

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Phil


Admin

Park Chanwook et ses autres potes coréens chtarbés Sans-pitie-affiche-de-film-40x60-cm-2017-kyung-gu-sol-sung-hyun-byun

Apparemment, l'invasion du cinéma coréen ne va pas se calmer, après les fastes qu'on a connus précédemment... Tant mieux !

Sorti sur nos écrans en même temps que la diffusion sur Netflix du Okja de Bong Joon-Ho, SANS PITIE (Bulanhdang) est un polar du quasi inconnu Sung-hyun Byun, qui ne démérite pas aux côté de ses collègues plus prestigieux. Certainement pas aussi réussi qu'un Bittersweet Life par exemple, le film n'en est pas moins digne d'intérêt.
Plus que la comparaison avec Tarantino sur l'affiche française, on pourrait le rapprocher du cinéma d'un Scorsese, notamment de ses Infiltrés... qui étaient tirés d'un film asiatique (le hong-kongais Infernal Affairs; ce n'est sûrement pas un hasard ! C'est d'aileurs ce qui est le plus intéressant ici : la manière dont le cinéma asiatique se réapproprie les codes du polar et du film d'action que les américains ont pillés depuis des années.
Comme la plupart des films coréens actuels, c'est (un peu) trop long : 2 heures tout pile pour une histoire qui aurait pu être bouclée plus vite. Mais, contrairement à d'autres, on ne s'ennuie pas une seconde ici. Grâce à un scénario complètement tordu, qui multiplie les retournements de situation, les trahisons, les remise en question des rapports entre les personnages; mélange les lignes temporelles. Le tout, sans que ça ne soit jamais confus (même s'il faut faire un minimum pour suivre, quand même).
Et comme la plupart des films coréens actuels, c'est très violent et sanglant; plein d'idées dans les scènes d'action mêlant combats de pieds et fusillades sauvages.

Le film risquant de passer inaperçu par rapport aux autres réalisés par des gens plus prestigieux, il serait dommage de passer à côté. Sans être le top du top du méga film inratable, il se situe largement dans la moyenne haute du polar asiatique actuel.

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Cbyt



Canal+ propose une petite retrospective sud-coréenne dans laquelle j'ai pu voir DERNIER TRAIN POUR BUSAN et MADEMOISELLE.
Je ne suis clairement pas un adepte des films de zombies qui ont tendance à se copier les uns les autres sans réellement apporter quelque chose de nouveau. Apporter le grain de folie cher aux sud-coréens est loin d'être suffisant à mes yeux. C'est juste chiant comme la pluie quand bien même ça va à 100 à l'heure.
Je pensais me rattraper avec le suivant. C'est à peine mieux. Certes Park Chan-Wook propose quelque chose au spectateur. Il est toujours aussi tordu mais là encore c'est loin d'être suffisant. Son histoire de lesbiennes m'a bien emmerdé.
(pour bien pourrir ma fin de semaine, j'ai terminé sur La folle histoire de Max et Léon: aussi drôle que les deux précédents étaient intéressants)

Phil


Admin

Ah ben ça devait être super drôle, alors, parce que les deux films coréens sont mortels - tous les deux dans mon top ten de l'année dernière ! Laughing
(pourtant je l'ai vu, le film du Palmashow, j'ai pas tant rigolé, mouarf)

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Phil


Admin

La première bande-annonce de PSYCHOKINESIS, le nouveau film du réalisateur de Last train to Busan - qui promet cette fois de revisiter le film de super-héros dans le même esprit bien barré !

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Cbyt



Ce sera peut-être plus intéressant...

Phil


Admin

Dans ce cas, ça sera absolument génial, alors ! Very Happy

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Cbyt



Si c'est pire, c'est vraiment inquiétant

Phil


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Phil a écrit:La première bande-annonce de PSYCHOKINESIS, le nouveau film du réalisateur de Last train to Busan - qui promet cette fois de revisiter le film de super-héros dans le même esprit bien barré !


Le 25 avril sur Netflix !

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Phil


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Phil a écrit:
Phil a écrit:La première bande-annonce de PSYCHOKINESIS, le nouveau film du réalisateur de Last train to Busan - qui promet cette fois de revisiter le film de super-héros dans le même esprit bien barré !


Le 25 avril sur Netflix !


Grosse déception ! 
(pour moi, Cédric dira que c'était prévisible Very Happy)

Pas mauvais, déjà parce que ça a une certaine tenue visuelle, c'est bien réalisé, etc. 

Mais pas très bon non plus. Le film se voudrait une vision personnelle du film de super-héros, qui sorte de l'ordinaire et offre un point de vue original sur ce qui est devenu la composante principale du cinéma de divertissement actuel. De ce côté, il offre en effet quelques bonnes idées inédites, un ton décalé, un esprit frondeur... Mais il est totalement handicapé par un rythme lâche, et une attention trop importante portée à des éléments pas intéressants. 
C'est assez difficile de mettre le doigt précisément sur ce qui ne fonctionne pas; d'autant plus dans un film qu'on aurait envie d'aimer pour ce qu'il tente (et réussit trop rarement). Mais c'est clair que, dans le même genre, j'ai largement préféré l'italien On l'appelle Jeeg Robot

On va attendre le prochain pour voir si le réalisateur retrouve la gnaque. Et son plus ancien The Fake, qui sort en DVD chez nous ce mois-ci (et est apparemment très bien).

(et encore un coup dans l'eau pour Netflix !)

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Cbyt



J'ai vu il y a quelques semaines On l'appelle Jeeg Robot. Original et plutôt intéressant.

Phil


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On a découvert l'existence du projet à l'occasion de la diffusion des premières images hier : le prochain Kim Jee-Woon sera un remake du japonais JIN ROH - LA BRIGADE DES LOUPS, excellent anime du début des années 2000. Dont l'action sera transposé dans le contexte coréen et l'affrontement entre le nord et le sud. 
Sortie dans son pays fin juillet - ça devrait débarquer en France d'ici la fin de l'année...

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Phil


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Dans le genre "bon polar coréen évidemment ultra-violent et bien chtarbé", Le Gangster Le Flic et l'Assassin de Lee Won-Tae vaut le coup d'oeil. C'est pas du niveau d'un Parasite ou des grands Park Chanwook, mais ça fait le job. Plutôt dans le genre du Hard Day sorti il y a quelques années.

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Phil


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La première bande-annonce de PENINSULA, la suite très attendue de Train to Busan - dont on espère qu'il sortira bien cet été en salles (réouvertes), comme prévu !

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