Je n'avais pas eu l'occasion de créer le sujet consacré au grand écrivain contemporain new-yorkais, puisque 1/ ça faisait 7 ans qu'il n'avait rien écrit, et 2/ même avant cette période d'absence, ses derniers livres non romanesques n'étaient pas terribles.
En fait, il a mis à profit (probablement mais tout, mais une grosse part de) cette période pour écrive son gros pavé de plus de 1000 pages sorti récemment chez nous chez Actes Sud : 4 3 2 1 (c'est le titre du livre)
Un bouquin conceptuel comme il les aime, qui décrit la vie d'un jeune juif new-yorkais dans les années 50 et 60, dans 4 versions alternatives de son histoire.
Comme souvent, le plaisir qu'on prend à la lecture d'un Auster est double : le jeu sur les "univers parallèles" qui nous amène à faire les liens et établir les différences entre les différentes versions de l'histoire, et le plaisir premier degré de l'écriture de l'auteur - toujours aussi précise et excitante (terme à prendre dans ce cas à plusieurs niveaux, vu qu'il n'avait jamais autant parlé de cul, on se croirait dans du Philip Roth, comme un hommage anthume !).
Mais c'est encore plus jouissif ici, en ce sens qu'on retrouve donc l'auteur non seulement après une longue période sans nouvelles littéraires, mais aussi après une série de livres foirés.
Après cette lecture bien nourrissante, comme je n'en avais pas eue depuis un moment (le dernier King écrit avec son fils, je dirais), quelques trucs plus courts et plus légers en vue - histoire de se reposer !
En fait, il a mis à profit (probablement mais tout, mais une grosse part de) cette période pour écrive son gros pavé de plus de 1000 pages sorti récemment chez nous chez Actes Sud : 4 3 2 1 (c'est le titre du livre)
Un bouquin conceptuel comme il les aime, qui décrit la vie d'un jeune juif new-yorkais dans les années 50 et 60, dans 4 versions alternatives de son histoire.
Comme souvent, le plaisir qu'on prend à la lecture d'un Auster est double : le jeu sur les "univers parallèles" qui nous amène à faire les liens et établir les différences entre les différentes versions de l'histoire, et le plaisir premier degré de l'écriture de l'auteur - toujours aussi précise et excitante (terme à prendre dans ce cas à plusieurs niveaux, vu qu'il n'avait jamais autant parlé de cul, on se croirait dans du Philip Roth, comme un hommage anthume !).
Mais c'est encore plus jouissif ici, en ce sens qu'on retrouve donc l'auteur non seulement après une longue période sans nouvelles littéraires, mais aussi après une série de livres foirés.
Après cette lecture bien nourrissante, comme je n'en avais pas eue depuis un moment (le dernier King écrit avec son fils, je dirais), quelques trucs plus courts et plus légers en vue - histoire de se reposer !