C'était sympa, la cérémonie d'ouverture en salles, du coup.
(avec Virginie en grand !)
Le discours de Lindon sur grand écran sans distraction autour, par exemple, très fort. Bon, fallait aussi se taper Vincent Delerm, mais tant pis.
Et le film d'Hazanavicius est super.
J'avais déjà beaucoup aimé le Ne Coupez Pas japonais. Il est intégré assez intelligemment dans ce remake, qui reprend d'ailleurs une des actrices de l'original. Le principe est le même, avec la structure en trois étapes : le film de zombies méta ringard, le flashback un mois avant, et le making-of. Mais le tout est ici beaucoup plus orienté vers la comédie. Déjà dans le film du début - et ça fait du bien de ritre de l'amateurisme du truc, et pas seulement regarder un truc mal branlé. Mais surtout dans la troisième partie, où je me suis tapé des fous-rires comme j'en avais pas eu depuis un moment ! Le perso de Jean-Pascal Zadi m'a tué ("Je suis désemparé").
Ce côté plus ouvertement comique ne se fait pas au détriment de la déclaration d'amour au cinéma et à ceux qui le font. Peut-être même encore plus touchant ici.