Séries Netflix en vrac

On continue de profiter de notre moi gratos pour entamer la série You, qui a pas mal fait le buzz en fin d'année.
Premier épisode plutôt sympa.
On dirait un peu du sous-Dexter, mais ça se suit sans problème. Avec, en plus, une petite réflexion sur les réseaux sociaux et l'étalage de la vie privée des gens à ciel ouvert (et avec notre consentement).

Fini. On a vraiment passé un bon moment.
ça va pas chercher loin, ça repose sur du suspense à base de grosses ficelles. Mais c'est vraiment super efficace et addictif.
Et le personnage principal de gros psychopathe est super bien. Le genre de taré auquel on s'attache d'une certaine façon, et dont on prend plaisir à suivre les péripéties.

Apparemment, une saison 2 est sur les rails - et tant mieux, vu comment se termine le dernier épisode de cette première saison !

Renommage du titre du topic, vu qu'on a commencé Sex Education, et que je voulais pas créer un sujet spécifique.
Bah c'est bien marrant ! On a passé l'âge de ces conneries, mais ça passe tout seul. L'impression de voir un vieux John Hughes des années 80 avec des jeunes dont l'unique obsession tourne autour du cul (des jeunes normaux, quoi) !

En plus, y'a des filles mignonnes (et peu farouches), et Gillian Anderson en thérapeute sexuelle

Sex Education finite.
C'est vachement bien, en fait ! Et pourtant, on est carrément pas la cible. Pas grave : c'est vachement drôle, très bien vu, les personnages sont géniaux et attachants, et y'a une bascule vers un côté plus dramatique à la moitié de la saison qui donne encore plus d'épaisseur au truc.
Dernier épisode excellent (en plus, on y entend Boys Don't Cry ) - qui amène chacun des personnages et chaque sous-intrigue à un point inattendu. Et qui promet beaucoup pour une saison 2 déjà commandée par Netfloutch.

Phil a écrit:(en plus, on y entend Boys Don't Cry )

Globalement, les choix musicaux butent bien, d'ailleurs. Dans le dernier épisode, on entend aussi Rockwrok de Ultravox, qu'on avait eue au concert de Massive Attack la veille; et plein d'autres trucs.
+ les (bonnes) chansons spécialement composées pour la série par Ezra Furman - qui apparait lors de la fête de fin d'année du lycée dans l'avant-dernier épisode.

On ne sera plus abonnés à ce moment là, mais on regardera sur "Netflix" (albanais) la nouvelle série de David Fincher et Robert Miller - Love, Death and Robots :





Y'a aussi Umbrella Academy (avec Ellen Paige) qui commence aujourd'hui - mais comme on n'aura pas le temps de voir la fin, et que les avis sont partagés, on va s'en passer...

Ah ben Diane voulait voir Russian Doll; donc on s'est lancés là-dedans.
8 épisodes de 25 minutes, on devrait avoir le temps de voir ça avant jeudi - d'ailleurs, on en a déjà vu trois ce soir.
Sympa. ça vaut surtout pour l'exploitation du concept (une énième version de Un Jour sans Fin), et l'abbattage de Natasha Lyonne dans le rôle principal. L'avantage des épisodes courts, c'est que ça passe tout seul.
Et, encore une fois dans une série Netflix, y'a de la super musique.

Fini Russian Doll sur le fil (c'est notre dernier jour de Netflix).
Fin bizarre, mais il fallait bien laisser la porte ouverte à une éventuelle suite.
Et série globalement à voir - d'autant que c'est court et passe tout seul. On pourra juste regretter que la série ne choisisse jamais entre la pure SF à base de réalités alternatives et la chronique autour de son personnage principal. Les deux fonctionnent bien, mais s'annulent par moments.

J'ai commencé Sex Education avec 2 épisodes. Bien aimé le premier mais dès le deuxième on retombe vite dans le truc pour ados, donc moins fan.

On peut dire que ça reste dans l'esprit ado jusqu'à la fin, mais ça m'a pas gêné.
Peut-être parce que je suis toujours un ado dans le fond

Bilan positif après ces 8 épisodes, la deuxième partie de saison étant plus intéressante et trouvant enfin son rythme.

Ah ben voilà !

LOVE DEATH & ROBOTS est une suite d'épisodes plutôt courts (entre 7 et 20 minutes environ) en mode animation avec différents réalisateurs et différents types d'animation mais une thématique commune résumée dans le titre, amour, mort et robots. 
Dans un esprit proche de Twilight zone ou Black mirrors et totalement ancré dans la science fiction, c'est vraiment très bien et facile à consommer.


DESIGNATED SURVIVOR est un peu la rencontre de HOUSE OF CARDS et 24, pas seulement parce que le héros est joué par Kiefer Sutherland mais qu'on y retrouve le rythme et le côté espionnage qui caractérisait la série. Avec deux saisons d'une vingtaine d'épisodes, la première est plutôt réussie avec une enquête qui occupe l'intégralité de la saison. Et le mélange des genres fonctionne bien. 
La deuxième saison fonctionne plus en épisode stand alone sur une grosse première moitié qui marche beaucoup moins bien. Déjà parce que les intrigues sont toutes torchées en 40 min, abusant un peu trop de Deus Ex Machina mais aussi en s'éloignant des arcanes de la maison blanche et surtout avec un apprenti-président omniscient, omnipotent. 
La deuxième partie de saison reprend un peu le concept de la saison avant de sombrer dans l'ennui.
Pas indispensable mais pas désagréable

J'avais pas eu trop le temps de faire le bilan après 2 mois d'utilisation intensives. 
Globalement sur les séries, il y en a beaucoup (peut-être trop avec un mimétisme qui commence à s'installer) mais il y a surtout de la qualité et de la variété (même si j'en ai pas regardé tant que ça et surtout des séries que je connaissais auparavant). On pourra juste noter la pauvreté côté production française.
J'ai pu regarder quelques docs intéressants mais j'ai pas eu assez de temps pour voir tout ce que je voulais.
C'est donc surtout sur les films que j'ai concentré mes efforts avec 38 films et essentiellement des productions Netflix. Et là le constat est plutôt navrant. J'ai du mal à comprendre la stratégie autour du cinéma. Pourquoi ne pas reprendre ce qui a fait le succès de Netflix avec les séries ? A savoir des moyens mais surtout des idées neuves, pas de filtres et pas nécessairement de stars. La quasi totalité des films que j'ai vu repose sur quelques noms bankables et une idée déjà exploitée avec succès sur grand écran. 
Résultat, des trucs entre moyen et médiocre avec bien souvent des acteurs (pour les connus) bien loin des standards habituels voire en roue libre (serait-ce simplement alimentaire ?), des réalisateurs qui font le job mais sans plus et très souvent de mauvais scénarios. A l'heure du débat qui doit dire si les productions Netflix doivent avoir leur place ou pas dans les grands festivals, il faudrait peut-être déjà par faire des bons films.

Je pense que je continuerai à prendre un mois par ci par là pour des trucs précis mais certainement pas en continu.

Pareil - bien plus convaincu par leurs séries que par leurs films exclusifs (à quelques exceptions près)... J'attends juste avec impatience le prochain Scorsese !

Cbyt a écrit:LOVE DEATH & ROBOTS est une suite d'épisodes plutôt courts (entre 7 et 20 minutes environ) en mode animation avec différents réalisateurs et différents types d'animation mais une thématique commune résumée dans le titre, amour, mort et robots. 
Dans un esprit proche de Twilight zone ou Black mirrors et totalement ancré dans la science fiction, c'est vraiment très bien et facile à consommer.

C'est clair, le format de l'anthologie fait que c'est vraiment pratique à voir, rapidement et n'importe quand. 
On s'est fait les 2 premiers hier - dans un genre totalement différent (Sonnie est un truc bien violent et sombre; très impressionnant - 3 Robots un petit machin à chute rigolo) c'est vachement bien.

Si je reprends Netflix, je pense que je me ferai un deuxième visionnage

Yes, un épisode de LD&R avec des exosquelettes (les fermiers contre les gloumoutes) donc forcément bien

Yes, la saison 2 de la série animée de Del Toro 3 Below - Tales of Arcadia débarque aujourd'hui sur Netflix, alors que je l'ai toujours !

On a terminé Family Business (première saison, puisqu'il a été annoncé cette semaine qu'i ly en aura une seconde - et tant mieux, vu que ça se termine sur une cliffhanger). J'avais lu un peu partout que c'était "un nouveau loupé pour Netflix France après Marseille"... bah c'est loin d'être aussi catastrophique que la série phocéenne ! Pas génialissime, mais vraiment sympa, et plutôt marrant. Notamment grâce à l'abbatage de Jonathan Cohen, toujours super. Mais aussi des seconds rôles, genre Laure Coffely, qui m'a bien fait rigoler.

Sans rien demander ni changer d'email : un mois gratos à la réinscription ! cool !

Ah, vais tester ça !

Phil a écrit:Yes, la saison 2 de la série animée de Del Toro 3 Below - Tales of Arcadia débarque aujourd'hui sur Netflix, alors que je l'ai toujours !

On a regardé la deuxième moitié à Marseille : moins bien que Trollhunters, mais ça reste au-dessus de la plupart des séries animées pour mioches !
Vu la fin du dernier, ça devrait enchaîner avec la troisième et dernière série dans l'univers d'Arcadia - Wizards.

Phil a écrit:Ah, vais tester ça !

ça faisait plus d'un an que j'avais pas été abonné, je précise

Excellente saison 3 de 13 reasons why, qui à mon sens sera la dernière. Il y a un ou deux plans à la fin qui laissent une petite ouverture pour une suite, mais à mon sens, ce serait trop tirer sur la corde. La série traite de sujets vraiment tabous, difficiles et les traitent bien, tout en étant très bien au niveau narratif.

Pour être totalement honnête, la saison 3 n'est pas indispensable, un poil plus faible que les deux autres. Mais il reste le plaisir d'accompagner les personnages auxquels on s'est attaché

(les 13 épisodes avalés en 3 jours !)