Première des 2 "Release parties" à
La Maroquinerie ce soir. C'est déjà dans cette salle que je les avais vus en 2013 lors d'un concert mémorable. Et bien c'était peut-être encore mieux cette fois-ci (a priori mon meilleur concert de
Frustration jusque là) !
Concert totalement hallucinant, avec une superbe setlist, réservant quelques surprises. Début de concert en fanfare avec
Relax, fin de set principal marqué par le retour triomphal de
Blind, du
Shake Me, leur première chanson enregistrée en 2002 dont je retrouve plus le titre. Et, toujours, l'enchaînement sans pitié de leurs trois grandes "chansons pop" -
Cause you ran away,
We Miss You,
No Trouble. Un seul petit rappel de deux chansons du dernier album mais une fin en apothéose avec une longue version apocalyptique de
No Place. (et la blague du chanteur : "on aurait bien encore joué une heure, on aurait pu vous faire des
On the rise, des
Too many questions, mais on doit rendre la salle).
Le tout dans une ambiance de folie, avec un groupe déchaîné et un public qui ne l'était pas moins. J'ai encore eu l'occasion de me dire maintes fois que j'étais trop vieux pour ces conneries, tout en restant au plus près de la scène et en plein coeur du chaos
. En tout cas, jusqu'à ce que je perde un verre de lunettes dans une bousculade, que j'ai miraculeusement retrouvé intact par terre
Encore un bon moment de pure folie, de la part d'un groupe toujours aussi enthousiasmant, que ce soit sur scène ou sur album.
Si j'avais pu aller au concert de demain, j'y serais retourné volontiers; d'autant plus que Fabrice a bien annoncé que la setlist serait différente, avec d'autres surprises...
Avant Frustration, deux groupes obscurs ont assuré la première partie :
Pierre et Bastien, un trio dont aucun des membres ne s'appelle Pierre ou Bastien, apparemment ! Un trio bien énervé, jouant un punk primitif aux paroles politiques et désenchantées en français. Pas phénoménal, mais dans le genre rentre-dedans, ça faisait son petit effet. (plus que ça, même, c'était vraiment sympa).
Et
Lonely Walk, quintet qui a commencé son set avec un genre de musique post-punk très proche du groupe en tête d'affiche. Mais a vite bifurqué vers des chansons plus violentes et pleines de bruit, pour s'achever dans un metal-industriel lui aussi plutôt bien foutu. Là encore pas exceptionnel, mais ça mettait bien dans l'ambiance.
Et, sur le dernier morceau de
Frustration, on a vu débarquer le guitariste de P&B (qui a apparemment participé à l'enregistrement de l'album), qui en a encore ajouté au bordel épique de la chanson - pendant que le chanteur du second groupe slammait dans le public !