Je n'aurais pas résisté longtemps à dévorer cette troisième saison puisqu'il ne m'aura fallu que 48 heures pour ingurgiter les 12 épisodes.
Globalement, c'est une très bonne saison, toujours flanquée de ses excellents acteurs plus le flippant et mortel Javadi, même si pour moi le personnage de Saul Berenson reste mon préféré (malgré son étrange ressemble au père juif dans American Pie). Cette saison est d'autaut plus réussie que ce n'était pas gagné de faire une suite aussi intelligente aux deux premières saisons en ayant refusé de tuer Brody et prendre le risque de se gaufrer dans une suite sans fin et sans fond façon Prison Break. Et Alex Gansa n'a rien perdu de son talent depuis 24 pour relancer les histoires avec des twix sortis de nulle part.
Mais, car il y a quand même un mais, cette troisième saison souffre d'un manque d'équilibre, faute à un premier tiers qui n'en finit plus d'installer des personnages pourtant bien connus depuis 2 ans, en insistant lourdement sur leur psychologie et notamment sur l'entourage des principaux protagonistes. Et là c'est plutôt la patte de Gideon Raff que l'on sent, Raff qui est à l'origine de la série "mère" Hatufim, Prisonners of war, que j'avais déjà évoqué dans ces pages et qui m'avait un peu ennuyé pour les mêmes raisons, là où les deux premières saisons avaient à mon trouver un équilibre parfait entre "psychologie" et "action".
C'est d'autant plus dommageable que tout ce qui tourne autour de la famille Brody, ne servira qu'à illustrer une scène de 5 min dans le dernier tiers de la saison. J'ai tendance à croire que les critiques autour des premiers épisodes auront eu raison des intentions initiales des créateurs qui ont du redresser le tir en cours de route, d'où une impression de rester sur sa faim avec des sous-intrigues qui aboutissent nulle part.
Mais bon, je ne vais pas bouder mon plaisir. Si seulement le dixième des séries atteignait cette qualité ...
On notera le très bon dernier épisode sur lequel je m'abstiendrais de spoiler mais qui mériterait pourtant
Globalement, c'est une très bonne saison, toujours flanquée de ses excellents acteurs plus le flippant et mortel Javadi, même si pour moi le personnage de Saul Berenson reste mon préféré (malgré son étrange ressemble au père juif dans American Pie). Cette saison est d'autaut plus réussie que ce n'était pas gagné de faire une suite aussi intelligente aux deux premières saisons en ayant refusé de tuer Brody et prendre le risque de se gaufrer dans une suite sans fin et sans fond façon Prison Break. Et Alex Gansa n'a rien perdu de son talent depuis 24 pour relancer les histoires avec des twix sortis de nulle part.
Mais, car il y a quand même un mais, cette troisième saison souffre d'un manque d'équilibre, faute à un premier tiers qui n'en finit plus d'installer des personnages pourtant bien connus depuis 2 ans, en insistant lourdement sur leur psychologie et notamment sur l'entourage des principaux protagonistes. Et là c'est plutôt la patte de Gideon Raff que l'on sent, Raff qui est à l'origine de la série "mère" Hatufim, Prisonners of war, que j'avais déjà évoqué dans ces pages et qui m'avait un peu ennuyé pour les mêmes raisons, là où les deux premières saisons avaient à mon trouver un équilibre parfait entre "psychologie" et "action".
C'est d'autant plus dommageable que tout ce qui tourne autour de la famille Brody, ne servira qu'à illustrer une scène de 5 min dans le dernier tiers de la saison. J'ai tendance à croire que les critiques autour des premiers épisodes auront eu raison des intentions initiales des créateurs qui ont du redresser le tir en cours de route, d'où une impression de rester sur sa faim avec des sous-intrigues qui aboutissent nulle part.
Mais bon, je ne vais pas bouder mon plaisir. Si seulement le dixième des séries atteignait cette qualité ...
On notera le très bon dernier épisode sur lequel je m'abstiendrais de spoiler mais qui mériterait pourtant