AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH !!!!
(Phil écoutant la première moitié - sans le nobus - du nouvel album de Mesh).
Non, j'exagère un peu pour faire du Phil : comme je le pressentais aux extraits entendus sur Qobus, c'est moins bon que le précédent, jusqu'ici. En même temps, le précédent était tellement énorme...
Après, c'est Mesh, quoi, le groupe qui me touche (de manière totalement inexplicable) plus que n'importe quel autre (à part les meilleurs NIN) depuis quelques années. Donc ça bute des bébés phoques.
Ouverture exemplaire sur
Leave Us Alone, qui concentre d'entrée de jeu tout ce qu'on peut aimer chez Mesh, et tout ce que les détracteurs vont détester, comme une manière de dire "on est revenus, et on va donner tout ce qu'on a". "There's a part of me that has no fear", ben tu m'étonnes, en commençant avec une telle bombe, on peut juste craindre d'entendre un putain d'album !
Et l'enchaînement avec
Taken for Granted enfonce le clou. Déjà entendue en version live (juste au dessus), la chanson est une tuerie absolue sur album, une de ces chansons pour lesquelles j'aime le groupe, merveille pop avec évidemment un refrain qui déchire. Et des couplets itou. On peut lui prédire un destin de futur classique du groupe, à la Not Prepared/Leave you Nothing, dont elle atteint sans difficulté et intantanément les sommets.
Mesh calme le jeu avec
You want what's owned to you, chanson pop-indus efficace, qui fonctionne bien mais n'a rien de transcendant.
Vient alors la chanson-titre de l'album
Automation Baby, donc - et le premier instrumental
AB Incidental 1 (dans cet album, les instrus sont détachés des chansons). Là encore on n'atteint pas les sommets du début de l'album et de ce dont on sait le groupe capable, mais ça fait plus que bien s'écouter.
Electro-pop toujours avec
This is the Time, un peu plus lente et peut-être encore plus réussie que les deux précédentes. Et le rythme ralentit encore pour
The Way I Feel, premier "slow" de l'album, pas terrible. Sur ce genre de chanson, Mesh peut faire du sublime ou du gnangnan - là on est malheureusement dans la seconde catégorie, même si ça n'a rien de honteux.