Voilà, vote pour le Brexit à 51,3%.
David Cameron a présenté sa démission ce matin, élections en octobre - il assurera l'interim en attendant.
Je n'ai pas trop d'avis sur la question. Contrairement aux experts autoproclamés qui donnent leur avis partout, j'admets n'avoir aucune idée de ce que va donne ce "saut dans l'inconnu". Et en même temps, c'est ça qui est excitant !
Mon côté "révolutionnaire" se réjouit de ce chaos et du fait qu'il va falloir réinventer les choses à partir d'aujourd'hui.
Mon côté pessimiste craint que les politiques (anglais et autres) n'en tirent que des mauvaises leçons.
Et mon côté cynique ne peut s'empêcher de penser que, conséquences positives ou négatives, ce vote est l'expression de rancoeurs puantes et d'idées nauséabondes. Principalement. Je ne dis pas qu'une partie des gens qui ont voté pour le Brexit ne l'ont pas fait pour des considérations politiques et économiques de lutte contre le libéralisme. Mais je pense quand même que c'est surtout par haine de l'autre et pour de basses considérations.
à ce titre, les loups type Marine Le Pen ou Dupont-Aignant qui ont été les premiers à se réjouir et appellent déjà à faire la même chose en France et partout ailleurs en Europe, me laissent un mauvais goût dans la bouche. Là où il y a une lueur d'espoir, c'est qu'on en saura un peu plus sur les conséquences de ce vote début 2017, au moment où démarrera vraiment la campagne présidentielle. Et si l'Angleterre s'écroule (ou si des pays du Royaume Unis s'en séparent dans un chaos total) et que c'est le bordel, on pourra toujours le leur renvoyer à la gueule.