Phil a écrit:Boyle + Richard Curtis + The Beatles... et une bande-annonce qui laisse espérer un truc encore mieux que ce qu'on avait imaginé !
Je vais faire court : le film répond totalement à cette équation parfaite sur le papier; et s'avère donc particulièrement réjouissant ! En même temps que très difficile à critiquer de façon objective - puisque son intérêt provient principalement de l'aura que peuvent avoir sur le spectateur la conjonction du réalisateur de
Trainspotting,
28 Jours plus tard et
Sunshine / du scénariste/réalisateur de
Good Morning England et
Il était temps (je zappe volontairement
Love Actually et
4 Mariages...) et du groupe responsable de la naissance de la pop moderne.
Intérêt très élevé en ce qui me concerne.
Par contre, ce qui est objectivement visible, c'est que si le film exploite au maximum son concept réjouissant (qui n'a finalement rien, mais alors rien à voir avec
Jean-Philippe), il ne se contente pas de ça. Allant aussi lorgner du côté de la comédie romantique +++ et du film musical (100 coudées au-dessus d'un
Bohemian Rhapsody). C'est d'ailleurs curieux au premier abord, mais parfaitement compréhensible ensuite : Diane, qui est la fan le plus hardcode des 4 garçons dans le vent dans le couple, a moins aimé le film que moi. Parce qu'elle s'attendait à un film "plus Beatles" et "moins rom-com", en fait.
Après, les acteurs sont supers (même
Ed Sheerhan), la réalisation au top, la musique évidemment mortelle (meilleure version de
Help au monde !). Et il y a un cameo terrible - je défie quiconque de trouver quel acteur se cache derrière le rôle
Une réussite de plus à l'actif du réalisateur (et de son scénariste).
Phil a écrit:
(sauf que : faudra voir comment il se débrouille pour décrire l'évolution de la musique dans un monde où les Beatles n'ont jamais existé, puisqu'il serait forcément totalement différent, vu leur apport !)
Pour le coup, c'est un peu zappé dans le film. Enfin, il y a plein de gags autour de l'inexistence des Beatles (et d'autres trucs); mais d'autres sont clairement cités comme existants (les Stones, Bowie... Pulp ou Radiohead pour l'époque plus récente). Le film ne s'embarrasse pas de savoir si Coldplay pourrait être Coldplay dans un monde où les Beatles n'ont pas existé - et en fait ce n'est pas gênant sur le moment.