Puisqu’il est à peu près certain que j’aurai pas le temps de retourner au cinéma d’ici la fin de l’année ; et que pareillement je ne devrais pas avoir le temps de rattraper le dernier film en réserve pouvant prétendre aux plus hautes places du podium (ni aux plus basses) – il est temps de livrer mon palmarès des films de l’année 2018.
Contrairement à mon habitude, j’ai régulièrement mis à jour les différentes listes ci-dessous au fur et à mesure de l’année. Ce qui m’a permis de rendre compte de l’impression laissée par les films sur le moment, mais aussi de revoir cette impression avec le temps qui passe, et les secondes visions en DVD le cas échéant. Il ne m’est plus alors resté, fin décembre, qu’à hiérarchiser tout ça (enfin, presque, vu que 2 films sont venus tout bouleverser au dernier moment, pas plus tard que cette semaine !). Ça devrait m’éviter l’habituel procès en forme de « prime à la nouveauté » (à part pour le « meilleur film de l’année, mouarf !) – certainement pas celui de « l’objectivité à la Phil » à base de films surévalués et d’oublis notables :lol :
Du coup, l’exercice a été plutôt aisé et rapide, sans tergiversations douloureuses. Un peu comme l’année dernière, à part que je n’ai même pas eu cette fois à exclure des films du top 10.
Et voilà donc ce que ça donne :
1 –
SPIDER-MAN : INTO THE SPIDER-VERSE – Bob Persichetti, Peter Ramsey, Rodney Rothman (USA)
Le « meilleur film de l’année 2018 de Phil » est donc un film d’animation, de super-héros, qui pulvérise tous les autres films d’animation et de super-héros vus en 2018 (et même un paquet de temps avant). Une merveille d’adaptation qui réinvente le personnage en s’appuyant sur tout ce qu’on a lu ou vu depuis 50 ans. Le film qui défonce tout Marvel et DC en deux heures de temps.
https://thexphil.forumactif.org/t18p100-un-monde-marvel-leux-monstres-verts-gars-en-fer-araignees-radioactives2 -
LES INDESTRUCTIBLES 2 – Brad Bird (USA)
Le « second meilleur film de l’année 2018 de Phil » est donc un film d’animation, de super-héros, qui pulvérise tous les autres films d’animation et de super-héros vus en 2018 (et même un paquet de temps avant) – sauf le précédent. A peine moins bon que le premier, une merveille de rythme et d’écriture, multipliant les séquences ébouriffantes. L’autre film qui défonce tout Marvel et DC en deux heures de temps.
https://thexphil.forumactif.org/t193p50-la-ptite-lampe-qui-fait-chboing-chboing-le-topic-de-pixar3 -
MISSION IMPOSSIBLE FALLOUT – Christopher McQuarrie (USA)
En jouant la carte du « toujours plus » (d’action, de rebondissements, de personnages, de cascades, de Tom Cruise, de moustache…), le film risquait l’overdose à tous les étages. Au contraire, le pari s’est avéré hautement payant. Et le film constitue un Everest du cinéma d’action qui secoue son spectateur pendant 2h30 avant de le laisser comme une loque sur son siège. Le pire, c’est qu’on en redemande.
https://thexphil.forumactif.org/t430p300-rapido-films-ze-quick-critix-4x44 -
READY PLAYER ONE – Steven Spielberg (USA)
Contrairement aux précédents, le film accentue quelques défauts à la revoyure – ce qui lui a fait perdre la première place qu’il a longtemps occupée en prévision du classement de fin d’année. Contrairement à ce qu’en pensent ses détracteurs, pas de problème avec la gestion des références pop dans le film ; bien au contraire. Le film, qui marque le grand retour de Spielberg après plus de 10 ans de panouilles est clairement un rêve de geek ultime, doublé d’une vraie réflexion sur ce qu’on fait de ces références, justement. Et un super film d’action/SF enthousiasmant.
https://thexphil.forumactif.org/t94p25-steven-spielberg5 -
MIRAÏ MA PETITE SŒUR – Mamoru Hosoda
J’ai eu la chance de voir le film dès le mois de juin, lors de la reprise de la « Semaine de la Critique » au Forum des Images. Bien avant sa sortie officielle à la toute dernière semaine de l’année - qui va l’empêcher d’apparaître dans la plupart des tops de l’année de tout le monde… et c’est bien dommage ! Le nouveau film du réalisateur des
Enfants Loups est un nouveau joyau drôle, sensible, émouvant, fantastique, imaginatif, qui confirme le talent singulier de son réalisateur.
https://thexphil.forumactif.org/t140p75-totoro-ponyo-chihiro-mononoke-le-topic-de-miyazaki-et-des-autres-japonais6 -
LA FORME DE L’EAU – Guillermo del Toro (USA)
Comme souvent (remember Scorsese ou
Le Retour du Roi par exemple), il est dommage que le mexicain génial soit honoré et reconnu par les institutions au moment où il livre une version « assagie » de son cinéma habituel. Mais totalement logique : loin de sacrifier sa vision, Del Toro l’affirme ici de manière plus évidente, plus explicite, qui lui permet de toucher plus de monde. Et sans parjure, ce qui le rend toujours plus attachant aux yeux des « vieux » fans qui peuvent ajouter ce dernier-né à leur DVD-thèque, sans démériter aux côtés de ses autres films plus vénéneux.
https://thexphil.forumactif.org/t106p75-pacific-rim-et-les-autres-films-de-guillermo-del-toro7 -
JUSQU'A LA GARDE – Xavier Legrand (France)
Le meilleur film français de l’année. Voilà, c’est tout. Non, s’il faut développer, ajoutons que, si ce premier film totalement maîtrisé (dingue !!!) est si impressionnant, c’est par sa capacité à faire du Cinéma (avec un grand C) au sein d’un système habituellement plus attaché au fond qu’à la forme. De la première scène quasi-documentaire au final à la
Shining ultra-angoissant, le film fait monter la tension, alterne les genres et les styles, donne la part belle à ses acteurs phénoménaux (Denis Ménochet explose enfin dans le rôle principal). Et s’impose en obligeant le spectateur à s’impliquer, jusqu’au malaise.
https://thexphil.forumactif.org/t430p200-rapido-films-ze-quick-critix-4x48 -
HEREDITE – Ari Aster (USA)
Encore un premier film incroyablement maîtrisé – qui, du coup, dépasse son statut de « simple film d’horreur » (on est loin des productions Jason Blum à la con !). mais qui n’oublie pas pour autant d’être aussi un « vrai film d’horreur », notamment dans un final ultra gore qui a laissé certains spectateurs dubitatifs. Enfin, beaucoup n’ont pas attendu la fin pour dubiter, le film ayant pas mal partagé et donné lieu à des discussions passionnées. Pour moi (et Diane), ça passe largement ; ça faisait bien longtemps que je n’avais pas eu un tel choc devant un film d’horreur.
https://thexphil.forumactif.org/t445-heredite-de-ari-aster9 -
THE GUILTY – Gustav Moller (Danemark)
Un petit film-concept danois qui ne paie pas de mine avec son huis-clos dans un commissariat à un seul personnage au téléphone… mais qui est un modèle de suspense et de construction, réservant son lot de surprises et de retournements de situation audacieux. L’exemple type de la petite série B tellement bien foutue qu’elle écrase sans problème les films de catégorie A à la ramasse. D’ailleurs, le film devrait représenter le Danemark aux prochains Oscars (alors que la France a été éliminée ; ces cons n’ayant pas voulu présenter
Jusqu’à la Garde !).
https://thexphil.forumactif.org/t430p300-rapido-films-ze-quick-critix-4x410 -
L’INSULTE – Ziad Doueiri (Liban)
À l’exception d’un micro-buzz au moment de sa sortie en début d’année, ce film libanais a peu fait parler de lui, et a complétement disparu du paysage en cette fin d’année. De manière totalement injuste ! Le film est une mécanique implacable qui, décrypte l’escalade irrémédiable des conséquences d’un micro-événement sans importance. Et livre un discours politique, social, humain, d’une acuité folle.
https://thexphil.forumactif.org/t430p200-rapido-films-ze-quick-critix-4x4Et je dois ajouter une mention spéciale pour :
ROMA – Alfonso Cuaron (Mexique)
Parce que j’ai vu le film juste en fin d’année, et que c’est un film difficile à appréhender en une seule vision. Parce que j’ai vu le film sur Netflix, alors qu’il mérite clairement la vision en salle. Parce que le film ne pas totalement convaincu sur le moment, mais me hante depuis. Parce que, surtout, c’est une splendeur visuelle ayant peu d’équivalents.
https://thexphil.forumactif.org/t112p25-alfonso-cuaronComme toujours, je complète ce classement avec les autres films qui échappent au podium, mais méritent d’être cités à la suite des grands moments de l’année. Et, vu que j’ai un peu triché avec mes 11 films dans le top 10, comme souvent dès que je fais des classements
, voici la liste des 19 autres pour faire au final un compte rond (par ordre alphabétique) :
3 BILLBOARDS – LES PANNEAUX DE LA VENGEANCE – Marting McDonagh (USA/RU)
Du « sous Coen Bros » allant jusqu’à récupérer leur actrice fétiche ; mais finalement meilleur que les derniers films des frangins.
ASTERIX ET LE SECRET DE LA POTION MAGIQUE – Alexandre Astier & Louis Clichy (France)
Le premier Asterix signé Astier et Clichy était déjà réussi. Le second est encore meilleur ; qui plus est, pour une fois, sur un scénario totalement original (c’est peut-être lié).
AVENGERS INFINITY WAR – Joe & Anthony Russo (USA)
Les défauts habituels des films du Marvel Cinematic Universe passent mieux dans la première partie de ce film-somme, qui boucle les histoires engagées depuis 10 ans, a enfin un vrai bon méchant, et se termine sur une séquence dramatique forte (qui sera certainement effacée dans
Endgame en 2019).
CHAMPIONS – Javier Fesser (Espagne)
Une des comédies les plus drôles de l’année est espagnole et met en scène des handicapés coachés par un personnage totalement imbuvable. C’était pas gagné sur le papier ; à l’écran, c’est totalement réussi.
DEADPOOL 2 – David Leitch (USA)
Le même que le premier, en mieux structure mais sans l’effet de surprise. Ça fonctionne toujours, et c’est toujours bien marrant.
EN GUERRE – Stéphane Brizé (France)
Comme dans
La Loi du Marché, le duo Brizé/Lindon transforme un drame social en véritable film de guerre qui prend aux tripes.
GHOSTLAND – Pascal Laugier (France)
Encore une fois, Laugier signe un tour de montagnes russes éprouvant (le film est vraiment très violent, très gore et très agressif), tout autant qu’une réflexion sur le genre. Et encore une fois, il sait nous mettre face à des choses qui ne font pas plaisir.
LE GRAND BAIN – Gilles Lellouche (France)
Qui aurait cru que le gros beauf Lellouche (bien aidé par un casting long comme le bras et imparable) était capable de livrer non seulement un carton public, mais surtout une vraie bonne comédie drôle et sensible ? Dingue.
MARY ET LA FLEUR DE LA SORCIERE – Hiromasa Yonebayashi (Japon)
Quand des anciens de chez Ghibli partent former un autre studio, il ne faut pas s’attendre à ce que leur premier film diffère beaucoup de ceux de la firme de
Miyazaki et
Takahata. Le véritable exploit, ici, est qu’il n’ait pas à rougir de la comparaison.
OTAGES A ENTEBBE – José Padilha (Royaume Uni)
Après un détour par le remake merdique de
Robocop, le brésilien furieux revient en forme avec ce film politique et d’action prenant et intelligent. Espérons qu’il reste sur cette voie là à l’avenir.
OVERLORD – Julius Avery (USA)
La série B la plus fun et décomplexée de l’année. Des zombies, des nazis, des nazis-zombies, du gore, de la violence… ne manquait plus qu’un peu de cul pour réussir l’alchimie parfaite !
PARANOIA – Steven Soderbergh (USA)
Le film n’a fait parler de lui que parce qu’il était tourné intégralement avec un iPhone. C’est passer à côté du fait que le procédé n’est intéressant que parce qu’il permet de construire un thriller parano inédit dans sa forme, et invente de belles propositions de cinéma.
PLACE PUBLIQUE – Agnès Jaoui (France)
Selon le principe qui veut que « un Jaoui/Bacri mineur vaut mieux que n’importe quelle autre comédie française de l’année », ce film pas parmi leurs meilleurs vaut quand même bien mieux que la concurrence. Et on avait rarement autant ri à gorge déployée avec eux.
PREMIERE ANNEE – Thomas Litli (France)
On s’attend à voir une comédie (et, effectivement, on rigole bien), mais le film est bien plus que ça : un vision impitoyable de la fabrique de l’élite.
Vincent Lacoste et surtout
William Lebghil sont excellents.
REALIVE – Mateo Gil (Espagne)
Le scénariste du
Ouvre les Yeux d’Amenabar revient à ses obsessions des débuts après un long hiatus. Et livre un film de SF fascinant et émouvant à la fois.
SANS UN BRUIT – John Krazinski (USA)
Avec ce genre de film concept, en général, ça passe ou ça casse. Là, ça passe largement ; c’est même d’une efficacité redoutable. Aussi parce que le film a le bon goût d’être court et sans gras.
SILENT VOICE – Naoko Yamada (Japon)
On m’avait (sur-)vendu un truc du niveau de
Your Name (mon fils maintient même toujours que c’est mieux !), ce n’est pas le cas. Mais, clairement, on n’en est pas loin.
VERONICA – Paco Plaza (Espagne)
Au sein d’une année inhabituellement catastrophique pour le fantastique espagnol, ce film tiré d’une histoire vraie aura fait l’effet d’une oasis de frissons bienvenus.
LES VEUVES – Steeve McQueen (USA)
Quelques mois après
Ocean’s 8 sur un argument proche, l’anglais McQueen livre tout ce que le film de Gary Ross n’est pas : un spectacle solide, intelligent, avec une troupe d’actrices au top.
Au rayon des reprises, l’année 2018 aura été marquée par la ressortie au cinéma des plusieurs films de
John Carpenter (et ça continuera au tout début 2019) en copie restaurées 4K et tout le bordel. L’occasion pour moi de revoir sur grand écran 2 de mes films préférés du maître :
LES AVENTURES DE JACK BURTON et
PRINCE DES TENEBRES.
Dans le même genre, un de mes grands moments de bonheur au cinéma en 2018 a été la Soirée Starfix consacrée à l’australien
Russel Mulcahy enchaînant
RAZORBACK (que j’ai vraiment redécouvert sur grand écran en copie impeccable) et
HIGHLANDER (un de mes films culte absolu des années 80).
On le verra lors de mes super statistiques à venir début 2019, je suis plus allé au cinéma cette année que les précédentes. Donc, mathématiquement, ça a été une riche année au niveau des trucs tout pourris !
Même sans film de Lelouch (mais on en aura 2 l’année prochaine normalement, youpi).
1 -
TAXI 5 – Franck Gastambide (France)
Gastambide reboote la franchise Bessonesque, en l’adaptant à son « humour » et en restant fidèle aux bases… et parvient à faire le pire film de la franchise. Quand on voit le niveau, ça donne une idée de la bouse intersidérale !
2 -
CLIMAX – Gaspar Noé (France)
Pour la première fois dans sa carrière, Noé provoque chez moi un de ces réactions de rejet total habituelle chez ses détracteurs. En fait, ça me rassure assez dans mon rapport au cinéma – encore capable en 2018 de générer cette haine compensant tant d’amour pour le top 10.
3 -
15:17 TO PARIS – Clint Eastwood (USA)
Que le fond du film soit bien rance, on s’y attendait de la part d’un Eastwood s'étant affirmé clairement réac depuis des années. Mais que la forme soit aussi merdique, c’est nouveau chez le dernier représentant d’un classicisme américain soigneux. (heureusement qu’il devrait se rattraper dès janvier 2019 avec
La Mule)
4 -
VENOM – Ruben Fleisher (USA)
La bousasse intersidérale de l’année au rayon des gros blockbusters américains. Rien ne fonctionne, c’est laid, pas drôle, pas épique, mal joué et mal filmé… Mais, comme l’a dit son co-créateur récemment, ça doit être parce que je suis trop vieux pour ce conneries. Spoiler : non, c’est parce que c’est de la merde.
5 -
SUSPIRIA – Luca Guadagnino (Italie)
Contrairement à beaucoup d’amateurs de fantastique (enfin, vu le flop du film, je ne sais pas si “beaucoup” est bien le mot), je n’aime pas le film original d’Argento – et n’allait pas voir cette boursouflure filmique ultra-chiante dans l’idée de la démolir. Mais bon, quand on voit que l’original est un chef d’œuvre en comparaison…
6 -
PACIFIC RIM UPRISING – Steven DeKnight (USA)
Là, par contre, je suis fan du premier film de
Del Toro – viré comme un malpropre de la suite d’une franchise qu’il avait entièrement créée. Un procédé dégueulasse, qui devient en plus complétement con, quand on voit ce qu’en ont fait les producteurs de ce sous-
Transformers au rabais tout pourri.
7 -
FLEUVE NOIR – Eric Zonca (France)
Un concours de cabotinage pathétique entre
Cassel et
Duris, interprétant un concours de scénario à la con, illustré par un concours de réalisation à la ramasse. En plus d’être chiant comme la mort.
8 -
NO DORMIRAS – Gustavo Hernandez (Espagne)
Le film qui porte le plus mal son nom de toute l’histoire du cinema : perso, j’ai bien dormiras pendant cette daube !
9 -
THE PREDATOR – Shane Black (USA)
Comment une idée passionnante sur le papier – confier le remake/reboot/suite de la saga à l’un des responsables de ce genre de film dans les années 80 et 90 – devient un gloubi-boulga tout naze d’idées à la con à l’écran.
10 -
TOUT LE MONDE DEBOUT – Franck Dubosc (France)
En fait, le plus drôle du premier film réalisé par Dubosc, pour moi, ça aura été les discussions après-coup sur Twitter, avec le réalisateur lui-même (intéressant) et ses fans transis qui me sont tombés dessus (moins intéressant).
Et, c'était pas très bien non plus, mais faut pas abuser, quand même plus supportable que ces merdes :
THE CLOVERFIELD PARADOX – Julius Onah (USA)
BOHEMIAN RHAPSODY – Bryan Singer, Dexter Fletcher (USA)
DEATH WISH – Eli Roth (USA)
LA NUIT A DEVORE LE MONDE – Benjamin Rocher (France)
SKYSCRAPER – Rawson Marshall Thurber (USA)
TOMB RAIDER – Roar Uthang (USA)
Il faut ajouter aussi à la liste des films pas forcément daubiques (quoique), mais qui m’ont pas mal déçu par rapport aux attentes placés en eux :
FIREWORKS – Akiyuki Shinbo, Noboyuki Takeuchi (Japon)
Dessin-animé japonais survendu mais chiantissime (et mal foutu).
GUY – Alex Lutz (France)
Ne vaut que pour la performance de Lutz, sinon, c’est assez pathétique.
KINGS – Deniz Erguven (USA)
Après
Mustang, j’attendais beaucoup de la cinéaste franco-turque. En tout cas plus que ce mauvais téléfilm neuneu.
JURASSIC WORLD FALLEN KINGDOM – Juan Antonio Bayona (USA)
J’avais détesté le premier. J’attendais beaucoup du second because
Bayona. Le film n’est pas aussi merdique que le premier (il n’est pas dans le flop, d’ailleurs) grâce à l’espagnol. Pas plus que ça.
MORTAL ENGINES – Christian Rivers (Nouvelle Zélande)
Ça m’apprendra à croire au nom de
Peter Jackson en gros sur l’affiche et en la promesse d’un univers visuel délirant ; pour me retrouver devant un film
Young Adult foireux.
PENTAGON PAPERS – Steven Spielberg (USA)
Spielberg clôt sa décennie moyenne avec ce film aux gros sabots, avant de repartir vers les cimes de son cinéma via RPO. Qu’il y reste, maintenant !
PSYCHOKINESIS – Sang-Ho Yeon (Corée du Sud)
Le réalisateur de
Dernier Train pour Busan se perd dans cette pochade balancée directement sur Netflix.
REVENGE – Coralie Fargeat (France)
Le « film de
Rape and Revenge féministe post-
Grave à la française » est en fait un pétard mouillé totalement à côté de la plaque.