Parmi les gens dont on attendait qu'on nous annonce la mort un jour ou l'autre ("sur la liste", comme on dit ici), il y avait évidemment JEAN-PAUL BELMONDO, qui vient de nous quitter à l'âge de 88 ans.
Pour le coup, ça me touche particulièrement. Comme je le disais sur touitère, l'acteur m'a accompagné toute ma vie de cinéphile, et même avant. Que ce soit ses pitreries vues enfant à la télé (L'as des As, Le Guignolo, les plus respectables L'Homme de Rio ou Cartouche, ses polars plus ou moins sérieux ensuite en VHS (Le Professionnel, Peur sur la Ville, Le Marginal...), ses films pour de grands réalisateurs vus ensuite en grandissant (le dyptique Godardien A Bout de Souffle / Pierrot le Fou, Stavisky de Resnais, La Sirène du Mississipi de Truffaut, L'Aîné des Ferchaux de Melville...)
ça me faisait toujours de la peine de le voir tout liquide ces dernières années, après l'avoir vu accroché à un hélicopter au dessus de la Défense, à 8 ans.
Tristesse.
(le dernier qui reste, en France, c'est Delon - qui, objectivement, a sûrement joué dans des plus grands films et pour des réalisateurs encore plus prestigieux (quand ce ne sont pas les mêmes), mais ne bénéficie pas du même capital sympathie !)
(et Clint, aux states - mais là aussi c'est compliqué)