La première ba de Wonder Woman 1984.
Les années 80, Blue Monday sur la BO, des couleurs flashy... Waow, que c'est original !
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Le cinéma est plus harmonieux que la vie, il n'y a pas d'embouteillages dans les films. Les films sont comme des trains qui filent dans la nuit (François Truffaut)
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Phil a écrit:Par contre, on ne saura jamais le fin mot de cette histoire de versions. Parce que ce Snyder's cut n'est certainement pas ce qui serait sorti au ciné à l'époque si on l'avait laissé faire.
Cbyt a écrit:J'attendais avec impatience THE BATMAN de Matt Reeves déjà parce que c'est un des super-héros qui m'intéresse le plus (même si il n'a pas toujours été traité à sa juste valeur à l'image), parce que Nolan avait placé la barre si haut que j'étais curieux de voir ce qu'il y avait encore à tirer de ce personnage, parce que j'aime beaucoup le travail de Matt Reeves et enfin parce qu'il fallait effacer l'affront de Zack Snyder.
Je vais pas dire que ma déception est à la hauteur de mes attentes car c'est un chouette moment de cinéma et la marque d'un réalisateur talentueux qui ne s'est pas fait bouffé par son acteur principal (à l'image de Todd Philipps et son Joker). Si Nolan avait cherché dans les recoins les plus sombres de Bruce Wayne et Gotham, Reeves montre clairement qu'il pouvait aller beaucoup plus profond avec une ambiance des plus sombres et poisseuse. Ajouté à ça, un côté hyper réaliste (jusqu'aux "gadgets" et véhicules de Batman qu'on pourrait presque avoir chez soi), une dimension politique qui font qu'on ne ressort pas complètement indemne de cette immersion, le tout servi par un casting ultra-pertinent (même si je préfère Anne "Catwoman" Hathaway). Matt Reeves offre une nouvelle dimension presque salutaire au film de super-héros.
Mais reste le vrai problème (et de taille) qui tient à la longueur et l'ultra lenteur du film. Tout est étiré à l'infini dans un espèce de ralenti permanent, qu'heureusement les scènes d'action viennent dynamiter de temps en temps.
A digérer et à revoir d'ici quelques mois voir comment tout à évolue...
En lisant un article sur le sujet ce matin, Matt Reeves cite lui aussi Taxi Driver ainsi que Chinatown ou Klute mais pas Seven mais c'est vrai qu'il pleut beaucoup dans ce film.Phil a écrit:
Autre point négatif : Après Joker qui pompait intégralement le cinéma de Scorsese, là, j'ai souvent eu l'impression d'une copie-carbone de Seven, poursuite sous la pluie et motivation du méchant incluses.
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