Ah ben du coup, je réagissais de mon côté à ton "fin anodine"
Concernant le "conte de fée" : il reste sur le plan final faisant suite au fait que Sharon Tate est vivante, en inscrivant à l'écran "One Upon a time", puis trois points de suspension. Et là, il y a quelques secondes avant que la suite du titre apparaisse. Comme s'il voulait assimiler cette fin positive et heureuse à une histoire qu'on sait tragique dans "notre réalité" à un conte de fée commençant traditionnellement pas ces mots.
C'est peut-être une extrapolation de ma part, oui (après discussion avec Diane et Damien, ils sont d'accord sur ce point, mais si on est trois au monde...). Mais j'ai vraiment eu l'impression sur le moment que c'était délibéré.
Sur la reconstitution du cinéma de l'époque, on est là encore typiquement dans du pur Tarantino ! On sait bien que, à quelques exceptions près (Godard par exemple), son amour du cinéma va vers des genres et des films peu nobles : la série B voire Z, le cinéma d'exploitation, les westerns spaghettis en effet, la blaxploitation et d'autres trucs dans le genre. Quand il parle de westerns, il préfère citer Sergio Corbucci que John Ford (dont il se plaît à répéter qu'il ne l'aime pas). Donc, qu'il recrée ce cinéma là plutôt qu'un autre plus reconnu au même moment, ça n'a rien d'étonnant. Après, il cite autant Le Lauréat que la série des Matt Helm.
C'est un biais qui fait qu'en effet on y voit un peu ce qu'on a envie de voir. De mon côté, j'ai le même type de cinéphilie que lui à la base; ce n'est qu'à un moment que je me suis mis à aimer des films sur lesquels j'aurais craché au début parce que c'était pas des films d'horreur ou d'action. Du coup, ça me dérange pas quand il préfère citer Le Grand Silence plutôt que Lawrence d'Arabie (c'est très bien, les westers spaghettis ) !
J'ai plus de mal avec sa nostalgie télévisuelle - mais là je pense que c'est aussi parce qu'on est pas américains. Comme on dit, c'est peut-être aussi parce qu'on a pas tout vu de la télé de l'époque; y'avait peut-être des trucs mieux que Au Nom de la Loi !
Concernant le "conte de fée" : il reste sur le plan final faisant suite au fait que Sharon Tate est vivante, en inscrivant à l'écran "One Upon a time", puis trois points de suspension. Et là, il y a quelques secondes avant que la suite du titre apparaisse. Comme s'il voulait assimiler cette fin positive et heureuse à une histoire qu'on sait tragique dans "notre réalité" à un conte de fée commençant traditionnellement pas ces mots.
C'est peut-être une extrapolation de ma part, oui (après discussion avec Diane et Damien, ils sont d'accord sur ce point, mais si on est trois au monde...). Mais j'ai vraiment eu l'impression sur le moment que c'était délibéré.
Sur la reconstitution du cinéma de l'époque, on est là encore typiquement dans du pur Tarantino ! On sait bien que, à quelques exceptions près (Godard par exemple), son amour du cinéma va vers des genres et des films peu nobles : la série B voire Z, le cinéma d'exploitation, les westerns spaghettis en effet, la blaxploitation et d'autres trucs dans le genre. Quand il parle de westerns, il préfère citer Sergio Corbucci que John Ford (dont il se plaît à répéter qu'il ne l'aime pas). Donc, qu'il recrée ce cinéma là plutôt qu'un autre plus reconnu au même moment, ça n'a rien d'étonnant. Après, il cite autant Le Lauréat que la série des Matt Helm.
C'est un biais qui fait qu'en effet on y voit un peu ce qu'on a envie de voir. De mon côté, j'ai le même type de cinéphilie que lui à la base; ce n'est qu'à un moment que je me suis mis à aimer des films sur lesquels j'aurais craché au début parce que c'était pas des films d'horreur ou d'action. Du coup, ça me dérange pas quand il préfère citer Le Grand Silence plutôt que Lawrence d'Arabie (c'est très bien, les westers spaghettis ) !
J'ai plus de mal avec sa nostalgie télévisuelle - mais là je pense que c'est aussi parce qu'on est pas américains. Comme on dit, c'est peut-être aussi parce qu'on a pas tout vu de la télé de l'époque; y'avait peut-être des trucs mieux que Au Nom de la Loi !