Ouch, mais comment c'est mortel !!!
Déjà parce que ça fait super plaisir de retrouver la série, ses effets de style, son montage hyper serré, les effets visuels, la musique, etc... Et les personnages, évidemment, avec un Cumberbatch en Sherlock toujours sociopathe et un Watson fabuleusement campé par Bilbo (+ tous les personnages secondaires).
Ensuite parce que, même si l'histoire de terrorisme qui sous-tend l'intrigue est en fait secondaire, les enjeux de cette troisième série de téléfilms sont très bien posés (notamment grâce à une dernière scène qui promet beaucoup).
Mais surtout, parce que Steven Moffat et Mark Gattis s'éclatent avec les attentes des fans, en multipliant les clins d'oeil, en se concentrant sur la relation entre les deux personnages, en orchestrant de mains de maîtres le retour spectaculaire de Holmes sur le devant de la scène. Cet épisode, c'est 1h25 de pur plaisir pour les amateurs des aventures précédentes du détective modernisé, des retrouvailles festives et jouissives avec les personnages.
La façon dont ils gèrent l'explication du cliffhanger ahurissant de la saison précédente, c'est énorme. N'apportant pas réellement d'explication précise tout en multipliant les hypothèses, ils se "moquent" gentiment de la communauté internet qui a longuement glosé depuis 2 ans sur le plan que Sherlock avait bien pu mettre en place pour simuler sa mort devant les yeux de son comparse. Jusqu'au sous-texte gay de la série, abordé dans une scène hilarante.
Un épisode en forme de mise en abyme, aux multiples degrés de lecture, qui est aussi une comédie policière enlevée et drôlissime.
Aucun doute : Sherlock is back ! (et Watson too)