MATMATAH de retour

Cbyt a écrit:Une ouverture sur un morceau de 19 minutes, c'est intrigant ...

C'est un genre de mix entre L'Europe de Noir Désir et un vieux Pink Floyd, avec un passage mariachi et un bout de musique électro . 7 chansons en une, des ruptures de rythmes dans tous les sens; c'est bien délirant !
Après, il y a trois chansons Matmatesques classiques, dans la lignée du single Brest Même, entre rock et balades. Et on finit sur Hypnagogia, morceau moins fleuve mais fleuve quand même (plus de 7 minutes), qui lui aussi part dans tous les sens et finit de manière complètement épique !

Pas encore écouté le deuxième disque (vais enchaîner dessus, là).
Mais déjà, on peut saluer le "geste" du groupe : en ces temps de morcellement de la musique, de dématérialisation, etc, proposer un vrai album, un concept, un truc qui s'écoute dans la durée. à l'ancienne, quoi.

Le deuxième disque est plus classique, comme on s'en doutait - une collection de chansons typiques des différents styles et époques du groupe... Du moins après la première ! Qui est là encore un long morceau (presque 8 minutes) partant dans tous les sens, avec de la musique bretonne (et des vocalises type Les Moutons), du rock, de l'électro, le riff de Kashmir, et encore tout un tas d'autres trucs !
Dommage que l'album se termine sur 2 chansons très faibles, à mon avis. Autant s'arrêter sur La Posologie, gros délire bien barré.

On le savait déjà mais Matmatah a poussé encore un peu plus. Ils ne cèdent pas à la facilité et c'est encore cette fois-ci qu'ils vont commencer. Un (double) album exigeant qui va nécessiter plusieurs écoutes.
Je serai très curieux de savoir ce qu'ils vont garder pour la scène.

On verra ça en avr8l !

C'est vrai que les 2 derniers morceaux laissent un peu à désirer mais confirment toutes les intentions du groupe qui a décidé de ne pas rester dans les chemins déjà tout tracés.
Et c'est aussi la limite du double album qu'on peine parfois à remplir.

En attendant, l'arrivée à la lead guitare de Leo Riou donne une tout autre dimension au groupe

Concert top hier au Zénith de Paris, dans une ambiance survoltée.
J'ai cru au début qu'ils allaient nous faire "une Depeche Mode" en ne jouant pas grand-chose d'un dernier album pas évident à défendre sur scène; mais en fait non. Evidemment, pas de Erlenmeyer qui bouffe la moitié du set, mais 7 chansons quand même, dont la longue et délirante Hypnagogia.
Bien que trop vieux pour ces conneries, j'étais dans la fosse, assez proche de la scène - au souvenir du concert de 2004 auquel Diane avait cru mourir, elle m'a envoyé un message pour savoir comment ça allait . Répondu que ça allait très bien, le public vieillissant visiblement en même temps qu'eux ! Sauf que c'était avant Lambé an dro, et les rappel avec Les Moutons et le final grandiose et à rallonge de L'Apologie ! Des moments de déchainement total, évidemment, auxquels j'ai survécu avec courage
Avec Léo Riou en guitar hero complètement survolté, le groupe a encore gagné en énergie - comme s'ils en avaient besoin !



Obscène Anthropocène
Le rhume des foins
La cerise
Marée haute
Au conditionnel
Nous y sommes
Hypnagogia
Emma
La dernière aventure d'Archie Kramer
Brest-même
Les demoiselles de Loctudy
Fière allure
Le festin de Bianca
Populaire
Retour à la normale
Lambé An Dro

Let's Say It's Alright
Les moutons
Heroes (David Bowie cover)
L'apologie

La set list fait vachement envie !

Apparemment, c'est la même tous les soirs...