Vais pas développer en long et en large pour expliquer à quel point (je trouve que) OSS 117 - Alerte Rouge en Afrique Noire est une grosse merdasse.
Juste aborder 2,3 points - avec spoiler, mais je pense que "tout le monde" ici s'en bat les steaks de toute façon.
1/ Donc, comme dit plus haut, je n'aime pas les 2 premiers OSS 117 - parce que ça me fait pas rire, parce que c'est mal foutu, parce que Dujardin... parce que j'aime pas le cinéma d'Hazanavicius, en fait.
MAIS : j'admets que l'idée de base est bonne. Montrer un personnage de gros con qui représente la France raciste, réac, misogyne, coloniale, des années 60, pour se moquer de ces travers, ça se tient. En ça, les 2 premiers ne sont pas détestables; juste pas biens.
2/ Nicolas Bedos reprend donc le personnage et l'univers là où on les avait laissés, transpose ça dans la fin de règne de VGE début 1981, et garde l'esprit de l'ensemble, au moins pendant un moment. Il ajoute le personnage de OSS 1001, interprété par Pierre Niney (qui, lui au moins, est génial et drôle !), et en fait une sorte de compas moral du spectateur. Le jeune homme représente la modernité et la fin des idées rétrogrades de 117.
3/ Jusqu'à une scène pivot, aux deux tiers du film. Dans laquelle Niney balance tout à la gueule de Dujardin, à quel point c'est un gros connard avec toutes les tares précitées etc. Et là, à la fin de la scène... un croco débarque, lui bouffe la jambe, et l'emporte au loin. Et 117 termine tout le film tout seul. Jusqu'à une résolution de l'intrigue où il se montre encore plus connard que connard - à tel point que c'est presque faire insulte à tous les connards du monde que de les comparer à ça.
Qu... que... QUOI ???
Qu'est-ce que tu veux nous dire, là, Nico ?
Le film pose alors l'éternelle question de la représentation de personnages problématiques.
Tu peux faire un film neutre sur des nazis. Ou tu peux choisir de faire un film nazi sur des nazis. Tout est une question de point de vue.
Visiblement, Bedos a choisi le sien.
4/ Il faut ajouter à ça que, comme les autres, c'est à peine marrant (sauf Niney, donc, et aussi le personnage de Natacha Lindinger). Tout aussi mal foutu. Et plutôt laid.
Voilà, de la merde en barre.
Juste aborder 2,3 points - avec spoiler, mais je pense que "tout le monde" ici s'en bat les steaks de toute façon.
1/ Donc, comme dit plus haut, je n'aime pas les 2 premiers OSS 117 - parce que ça me fait pas rire, parce que c'est mal foutu, parce que Dujardin... parce que j'aime pas le cinéma d'Hazanavicius, en fait.
MAIS : j'admets que l'idée de base est bonne. Montrer un personnage de gros con qui représente la France raciste, réac, misogyne, coloniale, des années 60, pour se moquer de ces travers, ça se tient. En ça, les 2 premiers ne sont pas détestables; juste pas biens.
2/ Nicolas Bedos reprend donc le personnage et l'univers là où on les avait laissés, transpose ça dans la fin de règne de VGE début 1981, et garde l'esprit de l'ensemble, au moins pendant un moment. Il ajoute le personnage de OSS 1001, interprété par Pierre Niney (qui, lui au moins, est génial et drôle !), et en fait une sorte de compas moral du spectateur. Le jeune homme représente la modernité et la fin des idées rétrogrades de 117.
3/ Jusqu'à une scène pivot, aux deux tiers du film. Dans laquelle Niney balance tout à la gueule de Dujardin, à quel point c'est un gros connard avec toutes les tares précitées etc. Et là, à la fin de la scène... un croco débarque, lui bouffe la jambe, et l'emporte au loin. Et 117 termine tout le film tout seul. Jusqu'à une résolution de l'intrigue où il se montre encore plus connard que connard - à tel point que c'est presque faire insulte à tous les connards du monde que de les comparer à ça.
Qu... que... QUOI ???
Qu'est-ce que tu veux nous dire, là, Nico ?
Le film pose alors l'éternelle question de la représentation de personnages problématiques.
Tu peux faire un film neutre sur des nazis. Ou tu peux choisir de faire un film nazi sur des nazis. Tout est une question de point de vue.
Visiblement, Bedos a choisi le sien.
4/ Il faut ajouter à ça que, comme les autres, c'est à peine marrant (sauf Niney, donc, et aussi le personnage de Natacha Lindinger). Tout aussi mal foutu. Et plutôt laid.
Voilà, de la merde en barre.