Nan mais, même venant de notre ami Copé, le coup du "Printemps des Cons", c'est fort !
On ne dirait pas comme ça, mais Jean-François Copé est un grand sentimental. Rien à faire, il aime François Hollande… et n’en finit pas de lui fêter son anniversaire élyséen. Bon d’accord, «JFC», comme on l’appelle à l’UMP, est un ami intéressé. Qui cherche en permanence à faire oublier que sa présidence de parti reste contestée. Alors si de touchantes attentions envers le chef de l’Etat peuvent lui permettre de se hausser du col en jouant au leader de l’opposition, autant faire durer le plaisir.
«Embrasse». La distribution des Copé-cadeaux a commencé jeudi par un entretien à l’hebdomadaire Valeurs actuelles, dans lequel celui qui oublie toujours l’anniversaire de François Fillon s’interrogeait sur la «capacité de Hollande à diriger la France». Surprise, elle s’est poursuivie par une tribune dans le Figaro pour en appeler à un «nouveau 1958», ce moment de grâce de la République où le général de Gaulle s’était emparé du pouvoir par un coup d’Etat institutionnel. Enfin, comme Jean-François Copé a l’esprit potache, il s’est fendu ce week-end d’une vidéo pour fustiger «l’échec» du Président depuis un an. Notons que son propos filmé s’achève par un «je vous embrasse», qui servira, gageons-le, à bien des bêtisiers et autres vidéo gags dans les années à venir…
Les bonnes choses ayant une fin, c’est hier soir à Nîmes (Gard) que Jean-François Copé a clôturé les festivités. Dans la salle des Costières, près de 2 000 militants, parlementaires et élus du cru, ont pu vociférer tout leur saoul en ce jour anniversaire d’élection de François Hollande. Sans serpentins, ni petits chapeaux de papier, mais avec force cornes de brume et drapeaux français, le public a apprécié chacune des charges du «président Copé». «Ne croyons pas que nous pouvons rassembler sur une ligne tiède», a-t-il lancé, en ressuscitant son concept de «droite décomplexée», son «ni gauche ni FN», et les vieux tubes sarkozystes sur l’identité, l’immigration et le besoin d’autorité.
«Mépris». Plus surprenant, Copé, en bras de chemise, a aussi prédit l’avènement d’un «printemps des cons» incarné par «cette France silencieuse qui ne supporte plus le mépris» de la gauche. En clair, ses propres électeurs ! Enfin, il a fixé une échéance pour son prochain cadeau à Hollande : les municipales du printemps 2014. Et cette fois, c’est dans les urnes qu’il promet de lui faire sa fête.
(source : Libé)
On ne dirait pas comme ça, mais Jean-François Copé est un grand sentimental. Rien à faire, il aime François Hollande… et n’en finit pas de lui fêter son anniversaire élyséen. Bon d’accord, «JFC», comme on l’appelle à l’UMP, est un ami intéressé. Qui cherche en permanence à faire oublier que sa présidence de parti reste contestée. Alors si de touchantes attentions envers le chef de l’Etat peuvent lui permettre de se hausser du col en jouant au leader de l’opposition, autant faire durer le plaisir.
«Embrasse». La distribution des Copé-cadeaux a commencé jeudi par un entretien à l’hebdomadaire Valeurs actuelles, dans lequel celui qui oublie toujours l’anniversaire de François Fillon s’interrogeait sur la «capacité de Hollande à diriger la France». Surprise, elle s’est poursuivie par une tribune dans le Figaro pour en appeler à un «nouveau 1958», ce moment de grâce de la République où le général de Gaulle s’était emparé du pouvoir par un coup d’Etat institutionnel. Enfin, comme Jean-François Copé a l’esprit potache, il s’est fendu ce week-end d’une vidéo pour fustiger «l’échec» du Président depuis un an. Notons que son propos filmé s’achève par un «je vous embrasse», qui servira, gageons-le, à bien des bêtisiers et autres vidéo gags dans les années à venir…
Les bonnes choses ayant une fin, c’est hier soir à Nîmes (Gard) que Jean-François Copé a clôturé les festivités. Dans la salle des Costières, près de 2 000 militants, parlementaires et élus du cru, ont pu vociférer tout leur saoul en ce jour anniversaire d’élection de François Hollande. Sans serpentins, ni petits chapeaux de papier, mais avec force cornes de brume et drapeaux français, le public a apprécié chacune des charges du «président Copé». «Ne croyons pas que nous pouvons rassembler sur une ligne tiède», a-t-il lancé, en ressuscitant son concept de «droite décomplexée», son «ni gauche ni FN», et les vieux tubes sarkozystes sur l’identité, l’immigration et le besoin d’autorité.
«Mépris». Plus surprenant, Copé, en bras de chemise, a aussi prédit l’avènement d’un «printemps des cons» incarné par «cette France silencieuse qui ne supporte plus le mépris» de la gauche. En clair, ses propres électeurs ! Enfin, il a fixé une échéance pour son prochain cadeau à Hollande : les municipales du printemps 2014. Et cette fois, c’est dans les urnes qu’il promet de lui faire sa fête.
(source : Libé)