Le seuil de supportabilité des larmes érigées en spectacle télévisuel vient d'être atteint pour moi : Pelloux sur France 5 avec Fourest (cette dernière, en grande démocrate, décrétant qu'on n'a pas le droit de parler d'islamophobie à propos de Charlie Hebso - et donc d'elle même) et, à l'intsant, Jeannette Bougrab, ancienne éphèmère secrétaire d'état, et dont on apprend qu'elle était la compagne de Charb, et qui vient témoigner sur BFM TV.
Le mot décence a-t-il un sens ? Je me le demande.
Pour en revenir à Pelloux... Oui, ce sont ses potes, oui, j'imagine son émotion. Mais :
1/ quel besoin d'étaler cette émotion devant toutes les caméras ?
2/ pourquoi nous dépeindre des gens parfaits, comme si ça augmentait l'horreur.
Ce crime odieux est odieux intrinsèquement, pas parce que ces douze personnes étaient formidables...
Alors, j'ai éteint ma télé. C'est mieux, je crois.