Mes 3 films du weekend :
REALIVE, film espagnol (avec un casting international parlant anglais) signé Mateo Gil - le réalisateur il y a bien (trop) longtemps d'un excellent Jeu de Rôles, et surtout le scnéariste des premiers Amenabar, dont Ouvre les Yeux. Auquel ce film emprunte certains éléments, dont la cryogénisation des personnages, des univers mentaux à la Philp K. Dick... J'ai aussi pensé par moments à Perfect Sense de MacKenzie; que j'adore, et dont on retrouve ici le côté le plus émouvant. Pas très original, donc, mais particulièrement bien foutu. Une excellente surprise, même (enfin, semi-surprise, parce que je m'y attendais, vu le CV du gars) - un film émouvant, beau, intelligent, et qui tient en haleine comme il faut.
RED SPARROW de Francis Lawrence. Bon, on va pas se mentir : la raison principale qui me faisait voir ce truc est la promesse de Jennifer Lawrence (aucun lien avec le réalisateur... heureusement, vu ce qu'il lui fait faire ici !) à poil dans un film d'action sauvage et violent. Et le film remplit ponctuellement ses promesses : c'est en effet très violent, très cru, très cul, sadique, malsain et sexuel (et J Law est super bonne très bien). Mais le mot important, c'est "ponctuellement". Parce que, sur 2h15 de film, c'est surtout du blabla, des tractations en coulisses post guerre froide pas très intéressantes (un coup j'te trahis, un coup tu m'trahis); et on s'ennuie pas mal.
Une tentative intéressante de cinéma d'action adulte et sombre; pas assez aboutie mais plaisante.
UNE PLUIE SANS FIN, premier film du chinois Dong Yue, est, comme son titre l'indique en partie, un polar avec un gars tranquant un serial killer dans un bled où il pleut tout le temps... ça rappelle très fortement un certain film américain de David Fincher. Et la comparaison n'est clairement pas à l'avantage du chinois ! Là, y'a même pas ponctuellement un éclair gore ou le cul de l'actrice pour éviter qu'on s'emmerde sec. L'exemple type de la récupération intello du cinéma de genre; à oublier.