Musico Rapido

En même temps, tu cherches pas le bien de tes oreilles en écoutant No Doubt et The Strokes !

Un article pas mal sur Woodkid dans Mémérama.


Le lyonnais Yoann Lemoine, alias Woodkid, 30 ans, a été consacré petit prodige du clip grâce à ses vidéos pour Katy Perry, Taylor Swift ou Lana Del Rey. Avec son premier album The Golden Age, il est aujourd'hui la nouvelle star de la chanson. Il a débuté en travaillant sur Arthur et les Minimoys de Luc Besson. Ca laisse des traces. Une technique indéniable, un goût affirmé pour l'emphase, une folie des grandeurs, le tout présenté comme la réalisation d'un rêve d'enfant fragile et tourmenté. L'âge d'or que Woodkid invoque, il ne faut pas aller le chercher très loin. A lécoute des chansons luxueusement orchestrées de cet innocent maître du buzz, de la mise en scène et du happening - images léchées, forcément "lynchiennes", concert événement sur la Tour Eiffel ou au Grand Rex, à faire baver Jean-Michel Jarre - que trouve-t-on ? Un assemblage pompier de génériques de peplum, d'emprunts au classique et de recyclage du catalogue de Depeche Mode, Ultravox et surtout Art of Noise. Sans oublier, dans le chant, un écho d'Anthony (And the Johnsons). Mais sans la voix. Autant dire Miles Davis sans la trompette. Ou Jimi Hendrix sans les doigts. The Golden Age est une belle cathédrale vide. On y cherche en vain la lumière. Tiendrait-on là le secret du succès de Woodkid ? La rassurante voix atone d'une génération qui confond profondeur avec un pur savoir-faire mis au service d'une esthétique glacée. Woodkid, frêle Pinocchio sensible mais si sûr de lui, se pose en outsider. Dommage pour lui, le grand public et les publicitaires ont adopté sa musique comme bande-son de l'époque.

C'est surtout gratuit ... ou alors tu appliques le même traitement à 99% des groupes actuels qui créent tous leur musique en puisant des les gloires (ou pas) du passé.

Pas vraiment, parce qu'ils visent aussi (et surtout) le vide sidéral du disque...

C'est bien ce point là qui est complètement discutable

Le nouvel album de Placebo - Loud Like Love (avec une pochette psyché à chier) sortira le 16 septembre; et ils seront à Bercy le 10 décembre.
Comment ça, on s'en fout ?

Hahaha, pour une fois, je suis d'accord avec ce con !

"Pendant que Daft Punk s’installe confortablement en tête des plateformes musicales mondiales, Liam Gallagher qui ne s’adoucit pas avec les années, a fait savoir qu’il en avait soupé des deux Français. «Lâchez moi avec Daft Punk j’aurais pu écrire leur album en une heure (...) Je ne comprends pas pourquoi on en parle. Et enlevez vos casques qu’on voit un peu à quoi vous ressemblez.» Liam a dû oublier l'époque où l'Oasismania avait déferlé en Europe avec son inévitable Wonderwall ..."

(source : Ecrans.fr)

OMD - English Electric (2013)

Quand j'ai appris que OMD revenait à la charge, et du fait qu'on en ait parlé dans ces pages, il y a quelques temps, ça a réveillé ma curiosité. Je savais que le duo continuait à tourner mais jusque là, c'était resté pour moi un excellent souvenir des années 80 avec les titres emblématiques qu'on connaît, sans jamais vraiment cherché à savoir ce qu'ils avaient fait depuis.
Et bien, j'aurais peut-être du en rester là. Non pas que English Electric soit mauvais en soit puisque ce n'est ni plus, ni moins que ce qu'ils faisaient il y a 30 ans. Et après 3 décennies rien à changer, exactement la même recette, les mêmes harmonies, les mêmes mélodies, le même son si caractéristique ... Et si ça marchait à fond pour moi à l'époque avec ce côté pionnier, expérimental, et tout et tout, en 2013, ça tombe à plat. Ils loupent le côté vintage pour filer sur le has been. C'est vraiment pas ce que j'ai envie d'écouter aujourd'hui ou alors juste me replonger dans les anciens.
Mais les nostalgiques apprécieront sûrement.

Jimi Hendrix - People, Hell & Angels (2013)

La légende dit qu'Hendrix avait enregistré assez de morceaux pendant sa courte carrière pour pouvoir sortir un album par jour jusqu'à la fin de sa vie, si il avait vécu jusqu'à 70 ans et si il les avait rangé en ordre. Car c'est dans cet immense capharnaüm que ses ayant droits ont décidé de plongé pour ressortir. Entre 68 et 70, juste après le très expérimental et personnel Electric Ladyland, Jimi Hendrix décide de suivre une autre voie, en se séparant de ses comparses du Jimi Hendrix Experience et s'entourant de nouveaux musiciens et surtout d'une nouvelle orientation musicale. Si l'album sonne très blues, l'apparition de cuivres, de claviers, de percussions et même d'une seconde guitare montre l'évolution de Hendrix ... dommage que ses addictions l'ai rattrapé plus vite que prévu.
People, Hell & Angels n'est peut-être pas l'album qui serait sorti à l'époque mais préfigurait des nombreuses facettes encore inexplorées de son talent.
Un très bon cru même si il est posthume avec un jam mortel de 20 minutes en bonus track !

If the River Was Whiskey - Spin Doctors (2013)

Le combo new-yorkais bourré de talent m'avait régalé au début des années 90 avec Pocket Full of Kryptonite, torpillant les étiquettes, bousculant les genres. Mais faut croire qu'ils n'ont pas su gérer le succès et malgré quelques albums plus ou moins réussis, des départs et un split de plusieurs années, il aura suffit d'une reformation pour les 20 ans de Pocket ... et peut-être besoin d'un peu de pognon pour se remettre à l'écriture.
Et c'est avec If the River Was Whiskey que le combo dans un line-up quasi original revient avec 10 titres pour nous livrer sa vision de blues. Très équilibré, dans un style toujours aussi fantasque qu'exigeant, le son si caractéristique et bien sûr le tout enregistré live, cet album, ce n'est que du bonheur.

Now What ?! - Deep Purple (2013)

Sans jamais avoir été un fan absolu de Deep Purple, je ne peux nier que Machine Head et son Smoke on the Water a contribué à mon éducation musicale et que des noms comme Roger Glover, Ian Gillan, Ritchie Blackmore ou David Coverdale sont loin de me laisser insensibles. Mais comme beaucoup de groupes qui ont réussi a traverser tant bien que mal ces quatre dernières décennies, il y a à boire et à manger et mon assiduité a été rarement au rendez-vous picorant à droite à gauche mais sans vraiment approfondir.
Mais bon, après 8 ans d'absence des studios, j'étais curieux de savoir si il leur restait encore quelque chose dans le ventre. Avec Bob Ezrin aux manettes, on pouvait espérer.
Et bien comme quoi, il faut savoir garder espoir. Certains qualifient Now What ?! de meilleur album groupe. Je ne connais pas toute leur discographie mais j'en ai écouté des mauvais et celui-ci je dois dire est très réussi. Réussi car Deep Purple et Bob Ezrin réussissent l'alchimie parfaite entre retrouver le son particulier des premiers albums du groupe, tout en affichant une richesse et une variété dans les compositions et sans jamais tombé dans le pompage de leurs anciens succès.
La gestation fut longue mais l'accouchement heureux.





Et j'en profite pour revenir sur les propos de Liam "Tête de noeud" Gallagher qui affirmait qui lui aurait fallu une heure pour écrire l'album des Daft Punk. Juste pour dire que le riff de Smoke on the Water est loin d'être de haute technicité (il faut moins de 2 minutes pour l'apprendre et il n'a pas du falloir beaucoup plus à Ritchie Blackmore pour le composer) et qui continue pour autant à marquer des générations mais que plusieurs vies ne lui suffiraient pas à faire la même chose (d'autant que c'est le frangin qui avait le cerveau).

Pour ma part, je suis fan de Machine Head, que j'ai "subi" et "re-subi" ad nauseam dans mon enfance, et qui est vraiment à la hauteur de sa réputation (qui est immense). Je douta a priori de trouver le dernier aussi bon - d'autant que j'ai trouvé leurs albums de "reformation pour faire du fric" à chier - mais tu as réveillé ma curiosité et je vais tenter ça.

Pareil pour OMD : on connaît ma passion pour la new wave, donc forcément ça va me parler... (même si j'imagine bien que les groupes "revival" du moment genre Bloc Party ou Interpol sont plus attirants que ces vieux machins en 2013).

Spin Doctors, jamais accroché... Même Pocket Full of Cryptonite m'a plu 5 minutes, certes, mais vite lassé.

et Hendrix, ça fait bien longtemps que j'écoute plus tout ce qui sort, j'ai pas le temps pour ça !

Notre pote Orelsan condamné injures sexistes et incitation à la violence envers les femmes.
C'est symbolique - 1000 euros avec sursis - mais ça devrait ptet le calmer un peu, ce petit con.

France Télévision a annoncé l'arrêt de Taratata à la saison prochaine.
Ca fait un moment qu'on n'a pas regardé l'émission, vu que la programmation est devenue un peu merdique à notre goût depuis 2-3 ans... Mais bon, comme on dit souvent, c'est quand même une des dernières (voire LA dernière) émissions musicale à la télé, ça ferait quand même chier.
Du coup, pétitions en ligne, grosse mobilisation sur le net pour le maintien de l'émission, etc.

(Des mots de Munuit menacé aussi. Et, ah tiens !, une autre émission "musicale" aussi, la ringardissime Chabada de Lombroso).

Phil a écrit:
(Des mots de Munuit menacé aussi. Et, ah tiens !, une autre émission "musicale" aussi, la ringardissime Chabada de Lombroso).

Pas menacé, supprimé.

Je trouve ça honteux sur le principe (même Chabada, après tout il en faut pour tous les gouts), mais je vais être honnête, je m'en tape. J'ai pas vu Taratata depuis dix ans, et jamais les mots de minuit. Je regarde très peu la télé. Et je crois que le public concerné par ce type d'emission la regarde aussi très peu.

Alors, j'ai pas la solution, mais en tout cas, continuer à croire qu'en mettant deux programmes "intellos", regardés par personne, on a reglé le problème de l'accès à la culture, c'est risible.

La racine du mal, c'est ce qu'on fait de notre télé depuis le milieu des années 80, et je vois pas comment on pourrait changer ça. C'est le problème de TOUTE la société. Mais on regarde toujours les choses par le petit bout de la lorgnette. On met deux pansements, en espérant que ça tienne.

Je n'étais pas super assidu de Taratata et pas du tout de Chabada mais qui en gros proposait toute la programmation musciale qui n'était pas chez Nagui et en faisant le parfait complément. Je ne suis pas certain que ces programmations étaient "intellos", au sens noble du terme, mais en repoussant les diffusions en deuxième voire troisième partie de soirée, on ne peut pas s'attendre à avoir du public quelque soit la qualité de l'émission !
Je ne sais pas si c'est un problème de sparadraps mais cela signe juste la fin de la musique live sur la télévision gratuite sachant que je ne considère pas "Popstars" ou "The Voice" comme des émissions où l'on promeut du talent artistique mais des numéros de SMS surtaxés !

Cyrille, tu mens, t'as regardé Taratata y'a moins de 10 ans quand on y est allés avec Marthe Picard !

Si Taratata s'est retrouvé si tard, c'est parce que tous les autres horaires essayés ont echoué. Les mots de minuit c'est 60 000 telespectateurs. Taddei un peu plus.
Les gens qui veulent de la culture, ils lisent. Ceux qui veulent de la bonne musique, ils vont aux concerts. La télé malheureusement, n'est plus depuis belle lurette un outil culturel (et je dis pas intello)

Alice in Chains - The Devil Put Dinosaurs Here (2013)

Même pendant la grande époque du Grunge, Alice in Chains s'est toujours posé un peu à part avec un son et un côté dark qui ne se retrouvait pas obligatoirement chez leurs confrères. Mais les excès chimiques en tout genre auront vite eu raison de Layne Staley, le leader charismatique du groupe s'il en était mais qui donnait aussi toute la dimension au son de AIC, à l'instar de Bon Scott en 1980.
Tout le monde avait déjà enterré les cendres bien froides de AIC. Si Staley est mort en 2002, le dernier album studio avec lui, l'immense Dirt date de 1995. Et l'errance à continué jusqu'en 2009 avec l'arrivée de William Duval au chant et surtout un nouvel et excellent album Black Gives Way to Blue.
Quatre ans plus tard, The Devil Put Dinosaurs Here vient confirmer que le combo de Jerry Cantrell est de retour aux affaires et que c'est du sérieux. On retrouve en 12 titres tout ce qui avait le bonheur du début des années 90 avec un rock bien lourd et boueux dont AIC a le secret.
Pas forcément novateur mais monstrueusement efficace.

30 Seconds To Mars - Love Lust Faith + Dreams (2013)

J'ai suivi en dent de scie, la carrière de Jared Leto et ses potes mais j'avais adoré A Beautiful Lie. Mais Leto, pour ce quatrième opus, qui pour l'occasion passe aussi derrière la console épaulé de Steve Lillywhite a décidé d'ouvrir de nouveaux horizons. Il est clair que les premières écoutes de Love Lust Faith + Dreams, laisse apparaître un album plus conceptuel dans sa construction, plus électro mais surtout moins intéressant, alternant le bon et le moins bon voire le très moyen.
Dommage.

A mon grand étonnement, j'ai jamais réussi à accrocher à Alice in Chains... Même si ce dernier est bien, vais pas faire l'effort, suffisamment d'autres trucs à écouter.
Quant à 30STM, j'aime bien les singles en général, sans que ça me donne envie pour autant d'écouter les albums. J'en resterai donc là aussi !

Des news sur le nouvel album de Editors ici :
http://www.themorningmusic.com/2013/06/06/editors-devoile-un-nouveau-titre/

Et écoute au même endroit du nouveau single The Sting : bon, on sait que j'aime pas trop le groupe (à quelques chansons près) donc je vais pas m'étendre. Mais juste dire qu'après avoir pompé sans vergogne et surtout sans imagination (là ou plein d'autres s'en sortent beaucoup mieux, vous connaissez leurs noms comme moi) Joy Division et New Order, ils nous sortent cette fois le manuel du parfait petit U2. Il aurait fallu leur dire que le créneau était déjà pris, notamment par Coldplay, et qu'il y a pas trop de place pour ça !

Gaétan Roussel invité de RTL2 en ce moment même - écoute du nouveau single bientôt. 
Nouvel album en septembre.

Nouveau single Eolienne, donc : tout à fait dans la lignée de son premier album, avec du gros son et un mélange électro/Louise Attaque. Pas surprenant, donc, mais très bien !
On va encore l'entendre 1000 fois et ça va vriller le cerveau, méga tube en puissance.

Putain c'est vrai que c'est du bon ca !