Bon bah même le film argentin de merde n'a pas à s'inquiéter : Lelouch reste toujours le maître du game quand il s'agit de daube ! Par contre, la compétition reste ouverte avec Tanguy 2
Parce que, évidemment, Les plus belles année d'une vie est une grosse merdasse molle. Qui plus est, une grosse merdasse lelouchienne. Une sorte de quintessence de son cinéma. En se référant à son "plus grand film" (Un homme et une femme), sa Palme d'or / Oscar du meilleur film étranger / oeuvre pour laquelle il restera dans les livres d'histoire (même si c'est incompréhensible pour nous), il se vautre bien sûr dans l'auto-suffisance, l'auto-citation, l'auto-centrisme en tant que nombril de la planète cinéma. C'est non seulement puant de prétention, mais puant tout court, avec tout ce qu'on peut détester chez Lelouch : sa phallocratie, sa méconnaissance des milieux qu'il aborde, sa suffisance bougeoise, ses idées sociales et politiques rances.
Mais ça, c'est dans tous ces films, notamment ceux de ces dernières années, depuis qu'on ne les loupe pas au cinéma. Ici, ça se double aussi d'une fénéantise à toute épreuve. La moitié du film (si ce n'est plus !) est constitué d'extraits du premier film - le second étant complètement passé à la trappe (car, oui, Lelouch avait déjà signé dans les années 80 Un homme et une femme - 20 ans déjà, qu'il préfère complètement oublier dans un grand élan de révisionisme cinématographique !). Ou d'extraits d'autres de ces films, ou cette fameuse "traversée de Paris en rallye" qui dormait dans ses archives depuis 40 ans.
Le reste du "film", ce sont des scènes interminables et statiques, dans lesquelles il ne se passe strictement rien. Enfin, encore moins que dans le film original, dont on peut constater en le revoyant quasiment en intégralité ici qu'il ne s'y passait déjà pas grand-chose.
Heureusement, il y a 2 "scènes de rêves" - un procédé qui ne devrait plus exister au cinéma depuis les années 40, mais passons. Passons, parce que ce sont les deux seuls moments où on a vraiment rigolé. Aux dépends du film, certes, mais de bon coeur. Le reste du temps, on s'en quand même bien emmerdés - d'autant plus que les spectateurs très "premier degré" devant Cyrille râlaient quand on se moquait du film
Et les acteurs, on en parle des acteurs ? Anouk Aimé n'a jamais été très bonne (actrice), et ici, c'est à peu près ce qu'il y a de moins pire; c'est dire le niveau ! Les autres sont à chier. Et Jean-Loiuis Trintignant n'est plus que l'ombre de lui-même. Mais lassez-le profiter de sa retraite bien méritée ! sur Twitter une phrase hallucinante de Lelouch : "J'aime beaucoup Haneke, mais je ne voulais pas que Trintignant termine sa carrière sur des films aussi dépressifs que Amour et Happy End". Alors, déjà, de quoi tu te mêles, connard ? Mais surtout, Lelouch filme ici Trintignant comme un vieux bonhomme pathétique, une sorte de monstre; et surtout un vieux con qui se souvient sans cesse de quel jeune con il a été. Au final, son personnage ici est bien pire que chez Haneke - bonjour le cadeau !
Il faut dire aussi, à la décharge des acteurs, qu'on leur fait jouer n'importe quoi. Et que Lelouch leur refile des dialogues de merde, comme à son habitude. Mais ici, ça atteint des sommets aund on constate au générique final qu'il y avait un "responsable des euphorismes" sur le tournage !!!
C'est même forcément dur pour les oreilles. On aurait pu croire que la mort de Francis Lai nous aurait épargné sur ce point, mais que nenni ! Il est "avantegeusement" remplacé par des reprises des chansons originales du film par Nicole Croisille et Calogero (le "chanteur préféré" du personnage d'Anouk Aimé, c'est dit dans le film). Ce niveau...
Musicalement, il y a quand même un grand moment : la scène où un candidat de The Voice l'année dernière vient interpréter des chansons dans la maison de retraite, et entame son set par une reprise de la chansons des Parisiens surnommée par nous "Les Gens Roumains" ! (et la suite, lorsqu'on l'entend brailler au loin pendant la discussion entre les deux personnages, énorme !).
Alors, évidemment, on s'y attendait... mais c'était quand même horrible ! D'autant plus qu'on s'est moins marrés que lors des merdes précédentes.
En plus, me suis fait piquer mon portable dans le RER en allant au ciné !
Ah merci, Claude...
Parce que, évidemment, Les plus belles année d'une vie est une grosse merdasse molle. Qui plus est, une grosse merdasse lelouchienne. Une sorte de quintessence de son cinéma. En se référant à son "plus grand film" (Un homme et une femme), sa Palme d'or / Oscar du meilleur film étranger / oeuvre pour laquelle il restera dans les livres d'histoire (même si c'est incompréhensible pour nous), il se vautre bien sûr dans l'auto-suffisance, l'auto-citation, l'auto-centrisme en tant que nombril de la planète cinéma. C'est non seulement puant de prétention, mais puant tout court, avec tout ce qu'on peut détester chez Lelouch : sa phallocratie, sa méconnaissance des milieux qu'il aborde, sa suffisance bougeoise, ses idées sociales et politiques rances.
Mais ça, c'est dans tous ces films, notamment ceux de ces dernières années, depuis qu'on ne les loupe pas au cinéma. Ici, ça se double aussi d'une fénéantise à toute épreuve. La moitié du film (si ce n'est plus !) est constitué d'extraits du premier film - le second étant complètement passé à la trappe (car, oui, Lelouch avait déjà signé dans les années 80 Un homme et une femme - 20 ans déjà, qu'il préfère complètement oublier dans un grand élan de révisionisme cinématographique !). Ou d'extraits d'autres de ces films, ou cette fameuse "traversée de Paris en rallye" qui dormait dans ses archives depuis 40 ans.
Le reste du "film", ce sont des scènes interminables et statiques, dans lesquelles il ne se passe strictement rien. Enfin, encore moins que dans le film original, dont on peut constater en le revoyant quasiment en intégralité ici qu'il ne s'y passait déjà pas grand-chose.
Heureusement, il y a 2 "scènes de rêves" - un procédé qui ne devrait plus exister au cinéma depuis les années 40, mais passons. Passons, parce que ce sont les deux seuls moments où on a vraiment rigolé. Aux dépends du film, certes, mais de bon coeur. Le reste du temps, on s'en quand même bien emmerdés - d'autant plus que les spectateurs très "premier degré" devant Cyrille râlaient quand on se moquait du film
Et les acteurs, on en parle des acteurs ? Anouk Aimé n'a jamais été très bonne (actrice), et ici, c'est à peu près ce qu'il y a de moins pire; c'est dire le niveau ! Les autres sont à chier. Et Jean-Loiuis Trintignant n'est plus que l'ombre de lui-même. Mais lassez-le profiter de sa retraite bien méritée ! sur Twitter une phrase hallucinante de Lelouch : "J'aime beaucoup Haneke, mais je ne voulais pas que Trintignant termine sa carrière sur des films aussi dépressifs que Amour et Happy End". Alors, déjà, de quoi tu te mêles, connard ? Mais surtout, Lelouch filme ici Trintignant comme un vieux bonhomme pathétique, une sorte de monstre; et surtout un vieux con qui se souvient sans cesse de quel jeune con il a été. Au final, son personnage ici est bien pire que chez Haneke - bonjour le cadeau !
Il faut dire aussi, à la décharge des acteurs, qu'on leur fait jouer n'importe quoi. Et que Lelouch leur refile des dialogues de merde, comme à son habitude. Mais ici, ça atteint des sommets aund on constate au générique final qu'il y avait un "responsable des euphorismes" sur le tournage !!!
C'est même forcément dur pour les oreilles. On aurait pu croire que la mort de Francis Lai nous aurait épargné sur ce point, mais que nenni ! Il est "avantegeusement" remplacé par des reprises des chansons originales du film par Nicole Croisille et Calogero (le "chanteur préféré" du personnage d'Anouk Aimé, c'est dit dans le film). Ce niveau...
Musicalement, il y a quand même un grand moment : la scène où un candidat de The Voice l'année dernière vient interpréter des chansons dans la maison de retraite, et entame son set par une reprise de la chansons des Parisiens surnommée par nous "Les Gens Roumains" ! (et la suite, lorsqu'on l'entend brailler au loin pendant la discussion entre les deux personnages, énorme !).
Alors, évidemment, on s'y attendait... mais c'était quand même horrible ! D'autant plus qu'on s'est moins marrés que lors des merdes précédentes.
En plus, me suis fait piquer mon portable dans le RER en allant au ciné !
Ah merci, Claude...