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Le cinéma est plus harmonieux que la vie, il n'y a pas d'embouteillages dans les films. Les films sont comme des trains qui filent dans la nuit (François Truffaut)

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Rapido films - Ze quick critix 4x4

3 participants

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Phil


Admin

Ou pas, donc, dans mon cas (c'est bon, je me suis tapé la merdasse avec les deux connes Tout ce qui brille, ça m'a suffi; vais plutôt me refaire La Haine, tiens !)

https://thexphil.forumactif.org

Cbyt



Smile

Cyrille



Vu "dans Un recoin de ce monde" : excellent. Du niveau du Tombeau des Lucioles

Phil


Admin

Il est dans ma liste des films à voir !

Moi, j'ai vu Le Redoutable, c'est plus du niveau de The Artist que de A Bout de Souffle !

Le problème, c'est quand Hazanavicus se prend pour Godard. Alors qu'il n'est qu'un petit malin qui se croit plus malin qu'il ne l'est. J'ai pas arrêté de penser pendant tout le film à ce que dirait Godard, justement, en voyant ça. Et pas parce que le portrait ne le flatte pas (c'est encore pire dans les livres de Wiazemsky, bien meilleurs). Mais parce que cette fausse mise en abyme conceptuelle ne rime jamais à rien; et a tout du "cinéma de merde" que JLG conchie.

Après, c'est pas mal, assez drôle, la reconstitution est bien foutue, et le duo Louis Garrel / Stacy Martin est super (spoiler : on les voit à poil tous les deux, dans tous les sens, évidemment).
Mais bon, bof.

De toute façon, j'ai toujours plus été du côté de Truffaut. Quand Garrel/Godard choisit à la fin la politique plutôt que le cinéma (son ancien collègue/ami/confrère aura fait l'exact choix contraire), ça veut tout dire.

https://thexphil.forumactif.org

Cbyt



Vu Barry Seal : American Traffic, le dernier Tom Cruise en date qui n'est pas producteur mais qui reste cascadeur.
Tiré de l'histoire vraie sous l'ère Reagan d'un pilote de ligne débauché par la CIA pour les aider dans leurs trafics en Amérique du sud et Amérique Centrale fin 70-début 80.
Entre comédie et tragédie, Doug Liman propose un truc plein de pep's en réussissant à canaliser la fougue de Tom Cruise avec une mise en scène ultra-efficace. Ni Michael Mann, ni Martin Scorcese, il arrive à proposer un truc qui marche bien sans tomber dans le copier-coller foireux.

Cbyt



KINGSMAN : Le Cercle d'Or de Matthew Vaughn
Vaughn reprend les commandes pour ce deuxième opus après le gros carton du premier et un vrai coup de coeur me concernant. Il avait déjà poussé les potards très haut dans le premier, donc c'est avec de la curiosité et quelques inquiétudes que je suis rentré dans la salle hier.
On retrouve beaucoup d'ingrédients et la patte caractéristique de Vaughn (très anglaise), toujours capable de rendre comique des scènes d'action ultra-violentes. On y retrouve également la galerie de personnages du premier, Samuel L. Jackson étant remplacée par l'excellente Julianne Moore dans le rôle du super-méchante, baronne du plus gros cartel de drogue au monde, Pedro Pascal, Jeff Bridges et Channing Tatum, tous les trois agents de l'organisation secrète Stateman ou Bruce Greenwood qui campe un président des Etats-Unis complètement barré. Enfin, un très inattendu mais tout aussi délirant Elton John dans son propre rôle. Et on sent que tout ce petit prend un vrai plaisir à jouer dans ce film.
La mise en scène est spectaculaire et Vaughn démontre qu'il n'a pas perdu la main (ex : la scène de poursuite de bagnoles dans les rues de Londres ou de castagne dans un énorme (faux) plan séquence dans le Poppy bar).
Sauf qu'à vouloir en faire trop, la mayonnaise a du mal à prendre par certains moments (même syndrome que Kick Ass 1 vs 2 par exemple). Les séquences "émotions" ont beaucoup de mal à fonctionner et plombent le rythme d'un film trop long (2h20) et qui à mon humble avis aurait mieux fonctionner avec 20 à 30 minutes de moins. 
Mais je ne vais quand même pas bouder mon plaisir car ça reste quand même largement au-dessus du lot.

Cyrille



At après on s'étonne qu'il y ait des fusillades

Phil


Admin

C'est ennuyeux ce que tu dis, Cédric... 

Perso, je n'ai pas le même problème que Cyrille avec le premier film (et son post ci-dessus sur le second Very Happy). Par contre, je l'avais pas trouvé super, en dehors de la séquence dans l'église, parce que la mayonnaise ne prenait pas, justement. Fun, bien délirant, techniquement hallucinant... mais moins que les autres films de Vaughn, finalement !

Bon, on verra ça à sa sortie, la semaine prochaine (même si je vais privilégier Detroit cette semaine là)

https://thexphil.forumactif.org

Cyrille



Votre perméabilité à un discours fascisant est pour moi fascinant.

Cyrille



Plus exactement la fascination que provoque chez vous ce discours fascisant. C'est comme si ça vous avait hypnotisé

Phil


Admin

Sauf que tu es toujours le seul au monde à voir un discours fascisant dans un film qui n'a surtout aucun discours sur quoi que ce soit. à la limite, ce qu'on peut reprocher au premier Kingsman, c'est d'être con comme un blockbuster lambda. 

En plus, je veux pas parler pour Cédric, mais en ce qui me concerne, je redis encore au dessus qu'il n'y a qu'une seule scène qui me "fascine", comme tu dis, dans le premier, c'est la fusillade dans l'église. Qui est l'exemple type de scène purement cinétique, à laquelle on pourrait reprocher sa violence, certes (c'est pour ça que je n'ai pas repris ton post par rapport à Las Vegas), mais certainement pas un quelconque discours à un moment où ça fonctionne avec le cerveau complètement débranché.

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Cbyt



Phil a écrit:Sauf que tu es toujours le seul au monde à voir un discours fascisant dans un film qui n'a surtout aucun discours sur quoi que ce soit. à la limite, ce qu'on peut reprocher au premier Kingsman, c'est d'être con comme un blockbuster lambda. 

Bah j'ai lu il y a quelques semaines un article qui prouve que la Terre est plate qui m'a quasiment convaincu donc peut-être que Kingsman est une ode au fascisme finalement ...

Cyrille



Ton exemple de terre plate est un bâton pour te faire battre. Une opinion minoritaire n'est pas forcement la moins pertinente. Va en parler à Galilée.

Et je parle de fascination, parce que vous en voyez pas cette composante. Comme si, ébloui par le cinéma d'action que vous aimez (ce que je respecte), vous en perdiez votre capacité de jugement.

Phil


Admin

2 films français vus au ciné cette semaine : 

MON GARCON de Christian Carion, le réalisateur des Choristes, Joyeux Noël et autres merdasses patrimoniales consensuelles. Même sans parler de qualité des films, c'est peu dire que son dernier n'a rien à voir avec ses autres bouses. Il s'agit d'un thriller tendu, presque conceptuel. L'argument tient sur un demi ticket de métro : l'enfant d'un couple divorcé disparaît en montagne lors d'une colo; le père revient de son boulot à l'autre bout du monde pour tenter de le retrouver à la place des flics. 
Le film est à l'image de son pitch : sec, court (1h24), tendu. Ne s'embarrassant guère de psychologie, même s'il insiste parfois sur la culpabilité du père qui a fait passer sa carrière devant son enfant jusqu'à détruire son couple et qui veut réparer les choses en remplaçant les flics incapables de retrouver son gosse. Le film suit de bout en bout ce père impeccablement incarné par Guillaume Canet; qui a recours à des méthodes assez extrêmes et va plonger aux limites de la folie. Ce qui nous vaut quelques scènes bien violentes et assez saisissantes (la torture du mec qui a enlevé l'enfant, entre autres). L'autre point positif, c'est que le film laisse le spectateur réfléchir et ne lui mâche pas tout le travail - notamment par le fait qu'il n'y a pas d'explication réelle à l'enlèvement, ou que la fin n'appuie pas inutilement sur le destin des personnages. 

C'est pas complètement réussi; face à Canet, Mélanie Laurent est assez naze (heureusement, on la voit peu); mais un bon petit film assez étonnant, qui détonne même dans le cinéma français actuel. 


Le Sens de la Fête est le nouveau film promis à un succès phénoménal des réalisateur de Intouchables, avec en plus Jean-Pierre Bacri histoire de faire encore plus d'entrées. 
Sans aucune surprise, c'est aussi sympathique que leurs films précédents - perso, j'aime toujours les films du duo, sans pour autant me taper le cul par terre au point de justifier par exemple le plus gros succès historique du cinéma français. Ce qui étonne plus, c'est que c'est un film choral, là où on aurait pu s'attendre à un Bacri Show du début à la fin. L'acteur est bien le moteur principal du film, mais tous les autres rôles ont leur importance, et leur(s) moment(s) privilégié(s). Permettant à une distribution longue comme le bras (que je ne vais pas détailler ici pour ne pas transformer cette courte critique en fiche IMDB) de s'en donner à coeur joie; tous sont excellents - y compris des gens un peu lourdingues par ailleurs et vus partout, genre Jean-Paul Rouve ou Gilles Lellouche.

Le film est drôle, plein de bonnes répliques et de bonnes scènes, avec une alchimie parfaite entre tous les acteurs/trices et quelques bonnes trouvailles. 
Son problème, c'est qu'il ne raconte rien. Du point de vue narratif, ce n'est qu'une suite de scènes bien faites, mais sans progression réelle, avec peu d'enjeu et n'aboutissant à pas grand-chose. Du point de vue du discours, surtout, qu'est-ce que ça dit sur l'époque, sur les gens, sur "le sens de la fête", même (en l'occurrence, sur le mariage, aussi) ? Là encore, rien. Si ce n'est par moments un discours très macronesque sur le pauvre petit patron qui paye trop de charges, ne peut plus avoir recours en emplois défiscalisés, et a peur d'embaucher, ce qui tue le petit commerce. Un vrai film pour les électeurs LREM; heureusement que c'est vraiment à la marge ! 


4/6 pour les deux - histoire de renouer avec ma manie des notes.

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Cbyt



Phil a écrit:Son problème, c'est qu'il ne raconte rien. Du point de vue narratif, ce n'est qu'une suite de scènes bien faites, mais sans progression réelle, avec peu d'enjeu et n'aboutissant à pas grand-chose. Du point de vue du discours, surtout, qu'est-ce que ça dit sur l'époque, sur les gens, sur "le sens de la fête", même (en l'occurrence, sur le mariage, aussi) ? Là encore, rien. 

Est-ce que le divertissement doit nécessairement s'accompagner systématiquement d'un discours ? Si déjà c'est divertissant, c'est bien, non ?!

Phil


Admin

Je suis d'accord.
Mais quand le film est supposé supporter un discours et qu'en fait il n'y en a pas, ça devient problématique. 
Surtout si ça s'ajoute à mon premier point qui est le fait que le film ne raconte rien. Et là, si : un film est quand même censé raconter quelque-chose.

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Cyrille



Surtout que manifestement il s'accompagne d'un discours. Le Macronisme

ça c'est comme BFM qui dit ne pas porter d'idéologie

Cbyt



Vu Comancheria de David Mackenzie sur Canal + hier soir, mélange de drame-thriller-road movie-western, histoire d'une poursuite à distante entre deux frangins texans qui braquent une série de banques qui ont mis leur famille sur la paille et d'un ranger proche de la retraite. 
Très réussi, original, intelligent et bercé par la toujours très belle musique de Cave et Ellis.
Une belle surprise.

Phil


Admin

J'avais vu au ciné à sa sortie (en 2011) la première préquelle LA PLANETE DES SINGES : LES ORIGINES... Et n'avais pas été emballé par le résultat. Pas un gros blockbbuster de merde comme on en voit trop, mais un film sans grand intérêt. Et qui ne semblait pas coller avec ce qu'on connait de l'histoire qui se passe après, notamment avec cette histoire de virus à la con (pourquoi augmenterait-il l'intelligence des singes mais serait mortel pour l'être humain ???) - piquée à L'armée des 12 singes mais n'ayant rien à voir ni avec l'extraordinaire plan final du film de Schaffner, ni avec le roman de Pierre Boulle. 

Du coup, je n'avais pas pris la peine de me déplacer pour aller voir les suites au ciné. 
Mais, à l'occasion de la sortie du derniner volet en Albanie, je me suis fait l'intégrale dans le week-end. 

Le premier n'est toujours pas terrible en soi, et manque clairement d'ambition en regard des deux suivants (plus court, moins spectaculaire, plus classique dans son déroulement). C'est du cinéma de divertissement amerloque lambda, sans grand intérêt. Bien foutu, avec de bons acteurs et, déjà, des effets saisissants sur les singes; mais à jeter après consommation. 

Les deux autres sont beaucoup mieux, même si ce n'est toujours pas exceptionnel. 
La première moitié de La Planète des Singes : L'Affrontement est dans la lignée du premier film, assez apsse-partout et un peu molle. L'histoire se situe 10 ans après, alors que le virus a décimé quasiment toute la population humaine et que les singes ont de leur côté continé d'évoluer dans la forêt. La rencontre entre les deux groupes, même malgré la bonne volonté de personnages des deux côtés de la barrière simio-humaine, ne pourra évidemment aboutir qu'à l'affrontement du titre. Et c'est tant mieux, parce que lorsque l'action démarre vraiment, dans la seconde moitié du film, on passe vraiment à la vitesse supérieure. Matt Reeves (révélé par Coverfield, et en passe de devenir un pilier des systèmes américains) assure comme il faut derrière la caméra et emballe un spectacle réjouissant, qui fonctionne bien. 

On se dit alors que La Planète des Singes : Suprématie va foncer dans le tas et, débarrassé des problèmes de mise en place des deux précédents, aligner les séquences bourrines sans temps mort. Histoire d'illustrer la guerre promise dans son titre original, War for the planet of the apes. Ben non. Enfin, de la guerre, il y en a. De bonnes scènes spectaculaires aussi. ET ça démarre sur les chapeaux de roue. Malheureusement, en chemin, le rythme se perd un peu; on retrouve quelques travers des deux autres. Et la fin, satisfaisante en soi dans le cadre de cette trilogie, ne vaut toujours rien par rapport à la mythologie connue jusque là. Le but de l'ensemble est clairement de faire progressivement du singe César le héros de l'histoire, plus humain que les humains, une figure christique (plutôt proche de Noé menant son peuple vers la terre promise, en fait) - et de ce point de vue, c'est réussi. Mais pour coller avec le futur de la Terre entrevu par Charlton Heston et ses potes astronautes en 1968, on repassera.

à voir, malgré tout. On passe un bon moment, et c'est aps désagréable dans l'ensemble. 
(3-4-4,5 / 6)

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Cbyt



Pas nécessairement objectif, car j'adore l'humour de Fabrice Eboué mais je me suis bien éclaté avec son Coexister (malgré un petit coup de mou dans le dernier quart d'heure). Il sait piquer là ou ça fait mal sans que ce soit vulgaire, méchant ou blessant. Ça fait du bien de voir un scénariste qui se débarrasse du "bien-pensant".
Et faut croire que ça ne plaise pas à tout le monde (son humour ou le film) car certains se sont barrés en plein milieu ... peut-être pour aller revoir Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? 

Phil


Admin

Dans ma liste à guetter lors de la sortie DVD/Albanie/passage télé...

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Phil


Admin

Phil a écrit:
Cyrille a écrit:En sortant de La loi du Marché, si j'avais croisé Valls et/ou Macron, qui aiment tant l'entreprise (sans y avoir jamais mis le pieds pour le premier cité), je les aurais obligé à voir le film, méthode Orange Mécanique. Attaché, les yeux ouverts avec des pinces !

C'est un très bon film en tout cas.

Pareil.
Et envie de tout péter en sortant. Vision incroyable de la crise, de l'aliénation par le travail, de la FRance libérale des années 2000...
Et Vincent Dindon effectivement excellent. Impressionnante, sa façon d'incarner le personnage par de tous petits détails qui disent tout (la scène de danse rock avec le prof où il n'arrive pas à relever la tête...).
Au delà de tout ce que ça dit du monde - et qui est évidemment le plus important - il faut aussi dire que c'est très bien en tant que film. Les scènes en plans séquences s'étirent jusqu'à l'insupportable (du point de vue de la tension) et coupent juste au point de rupture. Et chaque séquence est un coup de poing qui met en rage.


Revu ce soir, à l'occasion de son passage sur Arte...
Toujours une grosse claque, toujours aussi stressant, toujours aussi indispensable.
Encore plus, même, en cette France macronesque de la loi travail et des feignants qui partent en vacances 2 ans avec leurs allocations chômage.

J'ai proposé d'enchaîner avec le dernier Ken Loach, mais ça n'a pas été validé ! Rolling Eyes

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Cbyt



J'ai opté pour Sing Street, très sympa et qui aurait pu devenir culte si j'étais encore ado et le très bon Captain Fantastic (Viggo Mortensen sait vraiment choisir ses scénarios).

Phil


Admin

Moi, comme je suis resté un ado dans ma tête, c'est devenu instantanément culte dès que je l'ai vu au ciné !

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Cbyt



Phil a écrit:Le Sens de la Fête est le nouveau film promis à un succès phénoménal des réalisateur de Intouchables, avec en plus Jean-Pierre Bacri histoire de faire encore plus d'entrées. 
Sans aucune surprise, c'est aussi sympathique que leurs films précédents - perso, j'aime toujours les films du duo, sans pour autant me taper le cul par terre au point de justifier par exemple le plus gros succès historique du cinéma français. Ce qui étonne plus, c'est que c'est un film choral, là où on aurait pu s'attendre à un Bacri Show du début à la fin. L'acteur est bien le moteur principal du film, mais tous les autres rôles ont leur importance, et leur(s) moment(s) privilégié(s). Permettant à une distribution longue comme le bras (que je ne vais pas détailler ici pour ne pas transformer cette courte critique en fiche IMDB) de s'en donner à coeur joie; tous sont excellents - y compris des gens un peu lourdingues par ailleurs et vus partout, genre Jean-Paul Rouve ou Gilles Lellouche.

Le film est drôle, plein de bonnes répliques et de bonnes scènes, avec une alchimie parfaite entre tous les acteurs/trices et quelques bonnes trouvailles. 
Son problème, c'est qu'il ne raconte rien. Du point de vue narratif, ce n'est qu'une suite de scènes bien faites, mais sans progression réelle, avec peu d'enjeu et n'aboutissant à pas grand-chose. Du point de vue du discours, surtout, qu'est-ce que ça dit sur l'époque, sur les gens, sur "le sens de la fête", même (en l'occurrence, sur le mariage, aussi) ? Là encore, rien. Si ce n'est par moments un discours très macronesque sur le pauvre petit patron qui paye trop de charges, ne peut plus avoir recours en emplois défiscalisés, et a peur d'embaucher, ce qui tue le petit commerce. Un vrai film pour les électeurs LREM; heureusement que c'est vraiment à la marge ! 


4/6 pour les deux - histoire de renouer avec ma manie des notes.


J'ai profité d'une semaine pauvre pour rattraper mon retard avec la dernière production des bankables Toledano et Nakache
Encore une comédie où je me suis marré du début à la fin. C'est vrai que Bacri y est pour beaucoup dans son style inimitable et oblige à mettre les autres à la hauteur avec une qualité d'écriture et de dialogue très remarquable. 
C'est vrai, ça raconte rien et j'ai envie de dire tant mieux (d'autant qu'ils sont déjà donné dans le feel good movie). J'en ai marre des comédies françaises qui cherchent à mettre du fond et s'écroule au bout de 30 minutes car il n'y a plus rien à raconter. A part une ou deux scènes que j'aurai enlevé, pour le reste, rien à jeter.
Très très belle surprise venant de leur part.

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