Deux films rapido :
Je me suis lancé depuis janvier dans un "challenge ciné" d'un gars sur Twitter; et devais dans ce cadre voir un film ukrainien en février.
Du coup, j'ai porté mon choix sur THE TRIBE (je m'amuserai pas à écrire le nom à coucher dehors du réalisateur) - que je voulais voir au ciné à sa sortie, mais avait loupé. Plus ou moins volontairement : il s'agit en effet d'un film ukrainien, donc, austère, avec des personnages sourds-muets, qui parlent pendant 2h10 en langage des signes, non sous-titré ! Autant dire qu'il faut s'accrocher, et que j'avais un peu peur de m'emmerder sec en salle...
Qu'est-ce que ça vaut, alors ? Ben je me suis en effet emmerdé sec ! Mais pas à cause du procédé : en effet, ce parti-pris pour le moins radical amène quelque-chose d'original au film (on n'a jamais vu ça ailleurs, c'est clair). Et même une sorte de retour à une forme de cinéma pur et primitif. Le problème, c'est ce que ça raconte : soit une énième histoire de violence, de sexe et d'aliénation dans une institution de jeunes, avec son lot de scènes trash et/ou de cul, de violence, de débordements de toute sorte. Donc, du déjà-vu (et en mieux), du pas original, du pas intéressant. Si ce n'était les sourds-muets, le film ne se distinguerait pas du tout-venant du genre.
Dommage. (mais l'avantage du film muet, c'est qu'on peut le regarder en accéléré sans rien perdre à la compréhension !)
Et hier soir on a vu au ciné avec Cyrille SI BEALE STREET POUVAIT PARLER, le nouveau film du réalisateur de Moonlight, Barry Jenkins. Pas grand-chose à en dire, tant c'est ce qu'on s'attend à voir en entrant dans la salle. C'est moins bien que Moonlight, mais très bien réalisé. Les acteurs sont supers, l'histoire prenante... mais c'est bateau, déjà-vu là aussi; ça n'apporte pas grand-chose à ce type de film-dossier sur les minorités aux Etats-Unis. Dans le genre, mieux vaut voir ou revoir le récent Les Veuves.
Un bon film, évidemment. Mais sans plus.
Je me suis lancé depuis janvier dans un "challenge ciné" d'un gars sur Twitter; et devais dans ce cadre voir un film ukrainien en février.
Du coup, j'ai porté mon choix sur THE TRIBE (je m'amuserai pas à écrire le nom à coucher dehors du réalisateur) - que je voulais voir au ciné à sa sortie, mais avait loupé. Plus ou moins volontairement : il s'agit en effet d'un film ukrainien, donc, austère, avec des personnages sourds-muets, qui parlent pendant 2h10 en langage des signes, non sous-titré ! Autant dire qu'il faut s'accrocher, et que j'avais un peu peur de m'emmerder sec en salle...
Qu'est-ce que ça vaut, alors ? Ben je me suis en effet emmerdé sec ! Mais pas à cause du procédé : en effet, ce parti-pris pour le moins radical amène quelque-chose d'original au film (on n'a jamais vu ça ailleurs, c'est clair). Et même une sorte de retour à une forme de cinéma pur et primitif. Le problème, c'est ce que ça raconte : soit une énième histoire de violence, de sexe et d'aliénation dans une institution de jeunes, avec son lot de scènes trash et/ou de cul, de violence, de débordements de toute sorte. Donc, du déjà-vu (et en mieux), du pas original, du pas intéressant. Si ce n'était les sourds-muets, le film ne se distinguerait pas du tout-venant du genre.
Dommage. (mais l'avantage du film muet, c'est qu'on peut le regarder en accéléré sans rien perdre à la compréhension !)
Et hier soir on a vu au ciné avec Cyrille SI BEALE STREET POUVAIT PARLER, le nouveau film du réalisateur de Moonlight, Barry Jenkins. Pas grand-chose à en dire, tant c'est ce qu'on s'attend à voir en entrant dans la salle. C'est moins bien que Moonlight, mais très bien réalisé. Les acteurs sont supers, l'histoire prenante... mais c'est bateau, déjà-vu là aussi; ça n'apporte pas grand-chose à ce type de film-dossier sur les minorités aux Etats-Unis. Dans le genre, mieux vaut voir ou revoir le récent Les Veuves.
Un bon film, évidemment. Mais sans plus.