Fini.
Et l'idée (de merde) des photos d'Hitler qui viole des gosses, c'est en plus hyper mal exploité !
Tenez-vous bien : Churchill récupère les fameuses photos en 1925. Qu'est-ce qu'il en fait ? Rien, pour le moment. Il les garde, et les utilise en 41 pour faire du chantage à Hitler et empêcher l'invasion de l'Angleterre après la déroute de Dunkerque ! N'importe quoi...
Et n'importe-quoi encore accentué par le procédé du livre. Ce que je disais au-dessus : ce n'est pas censé être un livre écrit par Simmons lui-même, mais reconstitué à partir des carnets d'un mec qu'il a rencontré au début des années 90. Donc, dans l'idée, ce qu'on nous raconte là - sur Hitler et d'autres trucs - est supposé être vrai. Paradoxalement, ça accentue encore le fait qu'on n'y croie pas une seconde...
La dernière partie (une centaine de pages) est assez naze, donc.
Avant, c'est pas mal. Même si ça repose sur une grosse arnaque : ce qu'on nous vend comme un thriller fantastique de Simmons avec un Yéti est en fait un récit d'aventures à l'ancienne. Dans lequel un groupe d'aventuriers intrépides tente l'ascension de l'Everest au début du siècle, alors que personne n'y est encore parvenu (et ça prendra encore du temps). Il faut aimer les récits montagnards avec force détails techniques sur le cordage et les pitons rocheux. Ce qui n'est pas forcément mon cas, mais il faut avouer que j'ai été le premier surpris à me prendre à l'histoire. Le style suranné du récit - proche de ceux réellement écrits à l'époque où ça se déroule - participe au côté plaisant de l'ensemble.
Pas indispensable.
Et vu que ça fait 650 pages et qu'on n'a pas forcément envie de suivre Simmons en 2020, vous pouvez préférer une autre lecture !