Oh putain, c'était incroyable !
Ce qui est merveilleux, avec Claude, c'est qu'il ne déçoit jamais. Et avec L'Amour, C'est mieux que la vie, on a même affaire à un très grand cru. Et c'est pas fini, vu que le film est censé être le premier volet d'une trilogie, teasée à la fin du film comme un Avengers de chez Marvel, par un Lelouch qui ne doute de rien. Visiblement, il ne se souvient pas de ce qu'il s'est passé avec sa trilogie précédente, qui a terminé en un épisode et demi autour des gens roumains.
J'hésite entre espérer qu'il arrive cette fois mener son projet à bien, ou miser sur sa mort rapide avant qu'on soit contraints de s'infliger ça.
Reste que là, j'ai vécu un de mes plus grands fou-rires au cinéma depuis toujours; même les autres Lelouch n'atteignaient pas ce niveau. Je suis passé chez Sosh. Je ne vous dis que ça.
Le film retrouve ce qu'on aime un quinzième degré chez le réalisateur - et est plus drôle que ses 2/3 précédents, qui étaient vraiment chiants en plus d'être nuls. Je dis pas que c'est pas pénible. Mais, au moins, il y a une dimension nanardesque qui manquait cruellement à Un Homme et une femme 12, le truc naze à Beaune, et autres.
Après, c'est quand même particulièrement compliqué, et cumule les moments de gênance ultime, comme disent les djeun's.
Le personnage de Ary Abittan, déjà; c'est dingue de balancer un personnage comme ça quand on connaît les affaires autour de l'acteur ! Il aurait fallu le remplacer numériquement (compliqué de le couper du film tant son rôle est "important").
Mais c'est évidemment peanuts par rapport aux grands discours de Claude sur la vie, l'amour, la mort, la société, le monde, l'art, la religion; j'en passe. Les 10 premières minutes parviennent à transformer n'importe qui en pro-flic et anti-féministe à force de caricature. La suite ne rattrape jamais le niveau, se vautrant comme d'hab dans la misogynie, l'ego-trip et les considérations à côté de la place. Il manquait juste Massimo dans un camp de concentration (et Audrey Dana en DP entre deux soldats).
Le film fonctionne sur la répétition et les scènes étirées jusqu'au malaise. Les dialogues, c'est 3 phrases répétées 15 fois par chaque acteur impliqué. Le seconds rôles, c'est des éléments de décor (l'auxiliaire de vie de Darmon qui tient la chandelle, fabuleuse !).
Et alors, Lelouch qui nous parle de la pandémie, c'est le pompon !
T'enlèves tout ce qui est redondant, puant et inutile, t'as un court-métrage de 10 minutes.
De là, t'enlèves tout ce qui est nul, il ne reste plus rien.
Allez, 15 secondes : "Je vais te dire le mot le plus compliqué".
Vivement la suite !
Ce qui est merveilleux, avec Claude, c'est qu'il ne déçoit jamais. Et avec L'Amour, C'est mieux que la vie, on a même affaire à un très grand cru. Et c'est pas fini, vu que le film est censé être le premier volet d'une trilogie, teasée à la fin du film comme un Avengers de chez Marvel, par un Lelouch qui ne doute de rien. Visiblement, il ne se souvient pas de ce qu'il s'est passé avec sa trilogie précédente, qui a terminé en un épisode et demi autour des gens roumains.
J'hésite entre espérer qu'il arrive cette fois mener son projet à bien, ou miser sur sa mort rapide avant qu'on soit contraints de s'infliger ça.
Reste que là, j'ai vécu un de mes plus grands fou-rires au cinéma depuis toujours; même les autres Lelouch n'atteignaient pas ce niveau. Je suis passé chez Sosh. Je ne vous dis que ça.
Le film retrouve ce qu'on aime un quinzième degré chez le réalisateur - et est plus drôle que ses 2/3 précédents, qui étaient vraiment chiants en plus d'être nuls. Je dis pas que c'est pas pénible. Mais, au moins, il y a une dimension nanardesque qui manquait cruellement à Un Homme et une femme 12, le truc naze à Beaune, et autres.
Après, c'est quand même particulièrement compliqué, et cumule les moments de gênance ultime, comme disent les djeun's.
Le personnage de Ary Abittan, déjà; c'est dingue de balancer un personnage comme ça quand on connaît les affaires autour de l'acteur ! Il aurait fallu le remplacer numériquement (compliqué de le couper du film tant son rôle est "important").
Mais c'est évidemment peanuts par rapport aux grands discours de Claude sur la vie, l'amour, la mort, la société, le monde, l'art, la religion; j'en passe. Les 10 premières minutes parviennent à transformer n'importe qui en pro-flic et anti-féministe à force de caricature. La suite ne rattrape jamais le niveau, se vautrant comme d'hab dans la misogynie, l'ego-trip et les considérations à côté de la place. Il manquait juste Massimo dans un camp de concentration (et Audrey Dana en DP entre deux soldats).
Le film fonctionne sur la répétition et les scènes étirées jusqu'au malaise. Les dialogues, c'est 3 phrases répétées 15 fois par chaque acteur impliqué. Le seconds rôles, c'est des éléments de décor (l'auxiliaire de vie de Darmon qui tient la chandelle, fabuleuse !).
Et alors, Lelouch qui nous parle de la pandémie, c'est le pompon !
T'enlèves tout ce qui est redondant, puant et inutile, t'as un court-métrage de 10 minutes.
De là, t'enlèves tout ce qui est nul, il ne reste plus rien.
Allez, 15 secondes : "Je vais te dire le mot le plus compliqué".
Vivement la suite !