Osons François Ozon

Yes, vu.
Du coup, il sort après-demain; c'était moins juste !

Merde, encore une procédure dont on aura le résultat cet après midi

Pffff... Vivement demain, que ce soit sorti, et qu'on n'ait plus à y revenir !

Un grand film, et même les 2h20 ne sont pas une barrière

Un très bon film. Intelligent et habile puisque au lieu de se vautrer dans le film anti-clérical, il axe son sujet sur la libération de la parole et ce côté est admirablement mis en scène. 
20 minutes de moins auraient été très bien. Ca met beaucoup de temps à démarrer sans que ça apporte grand chose.

Même Cédric a aimé un film d'Ozon !

Et paf ! Des niouzes sur 2 projets d'un coup :
https://amp.lesinrocks.com/2020/03/05/cinema/actualite-cinema/francois-ozon-va-adapter-tout-sest-bien-passe-avec-sophie-marceau/?__twitter_impression=true

Ozon vient de poster un teaser de son prochain film sur Twitter.
ça s'appelera Eté 85. Et on entend In Between Days sur ces quelques images.
ça va être mortel !

Sortie14 juillet !

La ba définitive du nouveau Xavier Dolan Ozon (avec toujours du In Between Days dedans) :

T'as reservé au fait Philou ?

Yep !
Dès lundi, même si j'étais pas sûr de pouvoir y aller

super

Avant d'aller voir le dernier Ozon en date demain, aujourd'hui, revisionnage de son premier, Sitcom - toujours aussi bien (et complètement frappé du bulbe, déjà) !

Bon bah c'était (très) bien, cet Eté 85 !
Pas exceptionnel; pas un des meilleurs films du réalisateur; quleques petits défauts plus ou moins habituels chez lui (voix-off ou dialogues parfois trop explicatifs, certtains acteurs qui en font des caisses). Mais rien qui nuise à la réussite de l'ensemble.
On est clairement dans la veine "sérieuse" d'Ozon - mais il y a quand même, par moments, des trcaces de son côté grotesque, qui accentuent le drame au lieu de le désamorcer. Et puis, il y a cette re-création des années 80, ou plutôt de sa vision des années 80, avec la bande-son qui va bien avec, qui me touche forcément.

J'ai beaucoup d'affection pour ce film, mais c'est marrant : ça aurait pu être son premier film, et il y a des défauts de premier film

Le pire défaut, c'est le dialogue de quasi fin qui explique le film. Ça c'est terrible.

Mais aussi :
- personnage de la mère mal exploité, et du coup actrice mal dirigée qui ne trouve jamais le ton juste
- pas assez de budget probablement pour les décors, mais désolé, les bagnoles, c'est que seventies. Alors certes, en 85, ces voitures n'avaient pas disparu par enchantement, mais on voyait aussi des golf, des super 5, des R9, des 205.... et pas que des DS, des Ami6 et des 2CV
- un montage parfois bizarre. Par exemple pourquoi dire en voix off "e qui se passe derrière cette porte ne vous regarde pas" alors que c'est très explicite quelques scènes plus tard, comme s'il avait eu du mal à choisir parmi diverses pistes
- la scène au tribunal à la fin, on comprend pas bien (les rires, le regard du fils vers le père à ce moment là)

Ouais, les voitures, ça m'a frappé aussi !
En 85, même à Calais, il devait y avoir des kékés en 205 GTI...

À Calais ? C'est pas à Douvres (non, sans déconner, je pensais que c'était en Bretagne)

Me suis demandé au début; et ils disent Calais 2 ou 3 fois... (ou j'ai mal compris !)

Ah, tiens, j'avais pas parlé de Tout s'est bien passé, le Ozon précédent avec Sophie Marceau et Géraldine Pailhas qui doivent euthanasier leur père.
C'était pas mal - mieux que ce à quoi je m'attendais; pas un super Ozon et moins intéressant que les quelques précédents, mais bien.

En tout cas, c'était largement meilleur que Peter Von Kant, son dernier film qui vient de sortir !

Comment dire...
On a vu ça avec Cyrille hier, donc. Sur 1h25 de film, on s'est emmerdés ferme pendant une heure... et bien marré pendant 20 minutes ! Sauf que c'est pas fait pour. Enfin, je crois pas. Des crises de rire comme on n'en a d'habitude que devant Lelouch.

Ozon avait déjà rendu hommage à son mentor Fassbinder avec Gouttes d'eau sur pierres brulantes - c'est peu dire que c'est pas son meilleur film (perso, j'aime bien - mais je ne nierai pas que la présence de Ludivine jeune à poil pendant les trois quarts du film doit sérieusement influencer mon avis). Là, il "refait" Les Larmes amères de Petra Von Kant en remplaçant le personnage principal féminin par un homme gay (c'est Ozon, hein... Fassbinder était gay aussi, mais à l'époque, ça se faisait pas). Et se met donc en tête de faire le film que l'allemand n'avait pas pu faire dans les années 70.

C'est complètement foiré.
Denis Ménochet en fait des tétra-tonnes, tous les autres acteurs/trices sont nul(le)s - Cyrille, j'ai vérifié, la meuf est la petite nièce de Jacques Audiard.

Après, on quinzième degré, ça peut être drôle.

Phil a écrit:En tout cas, c'était largement meilleur que Peter Von Kant, son dernier film qui vient de sortir !
...

C'est complètement foiré.
Denis Ménochet en fait des tétra-tonnes, tous les autres acteurs/trices sont nul(le)s - Cyrille, j'ai vérifié, la meuf est la petite nièce de Jacques Audiard.

Après, on quinzième degré, ça peut être drôle.

Vu la semaine dernière mais je ne me rappelais plus ce que t'en avais pensé en le voyant.
On est d'accord : une grosse bouse ! ... et je me faisais vraiment trop chier pour rigoler même au dépend du film. 
"heureusement" que ça ne dure qu'1h20 car le supplice est terrible !

Tiens, ça me rappelle que,:Ménochet est nommé aux Césars pour cette bouse, et pas As Bestas !

MON CRIME est un Ozon tendance "comédie légère (mais pas que) un peu théâtrale" (c'est d'ailleurs tiré d'une pièce), genre 8 Femmes ou Potiche. Pas aussi bien que ces deux là (ni d'autres plus sombres), mais au moins, c'est bien au-dessus de son film tout pourri de l'année dernière !
Le discours féministe est asséné au marteau-pilon (sans compter que c'est toujours compliqué de mettre des sujets contemporains dans un film d'époque où les vrais gens n'en avaient rien à foutre), mais ça passe pas trop mal. Parce que c'est surtout une bonne comédie enlevée, avec des tas de numéros d'acteurs réjouissants. Nadia Tereszkiewicz et Rebecca Marder sont super.
Un bon moment; faut s'attendre à un chef d'oeuvre grandiose.