Rapido films - Ze quick critix volioume tri

Preuve par l'absurde que c'est pas la note, mais le commentaire qui est important (quand on pense que c'est moi qui vous écris ça, à vous ! )

Pas de problème, d'où l'inutlité de la note !

Vu hier sur Canal Qui a Re Tué Pamela Rose. J'ai bien ri, à mon grand étonnement (le m'avait fait rire, mais c'était il y a dix ans). Bon, c'est un peu le même film, mais il y a des bons gags, surtout le faux hymne américain

Ouais, je l'avais vu il y a quelques mois, et pareil, j'ai été surpris de trouver ça comme le premier - aors que c'est typiquement le truc qui marche une fois par miracle, alors 2...

La Stratégie Ender

Je suis pas sûr que 20 ans après, le bouquin supporte une deuxième lecture, mais en tout cas certainement pas une adaptation ciné. Du livre, il ne reste que son ridicule : manichéisme, adulation des militaires (même si c'est pour nuancer à la fin...)

Bref, une daubasse vraiment risible

Argh, t'as osé tenter ce truc... Tu as bien du courage !

Les garçons et Guillaume, à table !

Un film vraiment couillu, Gallienne décrit des horreurs avec élégance, et un sacré recul sur lui même pour garder de la bienveillance, et de l'auto dérision. J'ai assez peu ri, parce que beaucoup de choses m'ont touché, j'ai même cru au début que ça m'insupporterai trop, quand il décrit des situations où il s'est complètement ridiculisé, mais finalement, c'est passé.

Sur la forme, ça ressemble un peu à "Quand la mer monte" de Yolande Moreau (dans le sens mise en abyme de son spectacle)

Je trouverai probablement pas l'occasion d'aller le voir - mais il me tente bien, et le DVD (ou la version albanaise) est prévu dès que possible.

(GATSBY LE MAGNIFIQUE de Baz Luhrmann)

Il ne fallait pas attendre du réalisateur de Romeo + Juliet et Moulin Rouge qu’il adapte sobrement le roman de F. Scott Fitzgerald, ou qu’il livre un remake sage du film de Jack Clayton. De ce point de vue, la vision de son Gatsby ne surprend pas : c’est fidèle à son style flamboyant/queer, ça part dans tous les sens, c’est bourré de délire et d’hystérie, surchargé visuellement dans tous les sens… Les acteurs - dont Léo qui retrouve ici le réalisateur qui l’avait révélé en Roméo avant que Cameron ne fasse de lui le roi du monde – pratiquent un jeu expressionniste toujours à la limite de la caricature (dans laquelle ils parviennent miraculeusement à ne pas tomber). Et on retrouve l’énorme travail fait sur la musique, à nouveau signée Craig Armstrong pour la partie instrumentale ; et à nouveau caviardée de chansons modernes réinterprétées et faisant contrepoint à l’époque à laquelle se déroule le film.

En fait, Luhrmann nous refait ici Moulin Rouge en remplaçant le Paris de la belle époque par l’Amérique des années 30 et le cabaret par la maison luxueuse d’un parvenu donnant des fêtes énormes pour cacher ses failles et son profond complexe d’infériorité dû au fait de ne pas être né parmi cette élite qu’il fréquente.
Autant dire que les nombreux hermétiques au flamboyant film précédent de Baz pourront ici largement passer leur chemin. Est-ce à dire que les gens, comme moi, ayant du goût et appréciant donc Moulin Rouge vont se régaler ici ? Pas forcément. Le film n’est pas mauvais, et même plutôt agréable (un 4/6, quoi ) – il y a même quelques très bonnes choses, au-delà même du style Luhrmann lorsqu’on l’apprécie. Par exemple cette présentation du personnage de Gatsby par des tiers, alors qu’il n’apparaît qu’au bout de 20 minutes de film. Ou l’utilisation des couleurs pour exprimer les sentiments des personnages.
Mais globalement, le film ne fonctionne pas. Ce qui apparaît comme une bonne idée – le traitement décalé entre la forme et le fond – finit par le desservir. Ca va bien 5 minutes de traiter Moulin Rouge comme une grande fantaisie débridée, parce que le film n’a d’autre prétention que d’amuser le spectateur. S’il s’agit d’adapter un des grands écrivains américains du siècle précédent, c’est une autre paire de manches. Remarquez, je dis ça, mais Luhrmann a bien adapté Shakespeare sur le même style rock débridé , donc bon… ça doit être juste inhérent à ce film là, magnifique bijou brillant de 1000 feux mais qui tourne à vide.

Phil a écrit:
(OBLIVION de Joseph Kozinski)

La première heure/moitié du film est très bien - exploration d'une terre ravagée suite à la destruction de la lune par des E.T. De la bonne SF solide, très littéraire, où un Tom Cruise très soft s'avère carrément pas mal.
La seconde heure/moitié est moins bien : on retombe dans les chemins balisés de la connerie SF amerloque de base, avec "élu" qui doit sauver l'humanité, bons sentiments et rebondissements. Heureusement, ça reste toujours visuellement beau, l'univers décrit est séduisant, il y a de bonnes scènes d'action et quelques idées sympas (et une bonne musique)

Globalement, un bon film sympa, pas exceptionnel mais qui fait passer un bon moment. Et qui arrive parfois à s'extraire de la masse de ses congénères.

Note = 4/6

Bien aimé cette adaptation de Kozinski par lui-même, même si j'avais un peu peur de voir un copier-coller de la merde de Chiamalamalamlam avec la famille Smith. Un Tom Cruise humble, une image, un visuel et un univers superbement rendus à l'écran. Un montage bien foutu. Le tout bien mis en musique. Je suis pas aussi tranché que toi sur la deuxième partie où j'ai trouvé pas d'ailleurs pas mal de similitude sur le thème du clonage développé dans Moon.


After Earth ... je viens de me rappeler du nom de la bouse !

(LES STAGIAIRES de Shawn Levy)

On se doutait à l'avance que ça allait être une gigantesque pub pour Google - la boîte où c'est tellement cool de travailler que t'as l'impression d'être en vacances, et bizarrement pas un mot sur les trucs moins reluisants genre l'espionnage de masse à laquelle ils se livrent pour le compte de Prism... Et de ce point de vue, on n'est pas déçu, c'est exactement ça.
Et on aurait pu aussi s'attendre à bien rigoler avec la présence en tête d'affiche des marrants Vince Vaughn, Owen Wilson et Rose Byrne, ainsi que plein de seconds rôles vus partout dans la comédie américaine du moment. Là, par contre, c'est moins flagrant : il y a bien quelques bons gags et répliques, mais globalement, c'est assez indigent. Surtout, le film prend tous les chemins balisés possibles et imaginables, s'avère paresseux au possible, ne surprend jamais (on voit tout des semaines à l'avance, ce qui désamorce complètement toute tentative de faire rire ou d'émouvoir), et s'engage dès les premières minutes dans un système ronronnant sans aucun intérêt. Pas étonnant finalement venant du réalisateur Shawn Levy, coupable auparavant du remake amerloque de Taxi et d'autres daubasses pas drôles. Ce qui permet au film d'être assez laid et mal réalisé, en plus d'être pas-drôle et convenu.

Inutile de préciser qu'on est bien loin de The Social Network (je me prononcerai pas concernant Jobs, que j'ai pas vu - mais qui est certainement meilleur aussi). Forcément, quand on livre un spot de pub géant, faut pas prétendre faire un film en même temps.
Note = 2/6

Cyrille a écrit:Les garçons et Guillaume, à table !

Un film vraiment couillu, Gallienne décrit des horreurs avec élégance, et un sacré recul sur lui même pour garder de la bienveillance, et de l'auto dérision. J'ai assez peu ri, parce que beaucoup de choses m'ont touché, j'ai même cru au début que ça m'insupporterai trop, quand il décrit des situations où il s'est complètement ridiculisé, mais finalement, c'est passé.

Sur la forme, ça ressemble un peu à "Quand la mer monte" de Yolande Moreau (dans le sens mise en abyme de son spectacle)

Avec 700 000 entrées en première semaine, c'est le meilleur démarrage de l'année pour un film français, et le 7ème meilleur de l'histoire !

Une grosse promo, mais étonnant quand même

Je suis impatient de voir la semaine 2, voir les effets du bouche à oreille. Et, pour une fois, j'adorerai un sondage de satisfaction ! Je n'arrive pas à croire que ce film puisse plaire aux cons de français

Ouais, c'est clair que ce succès est très surprenant !
(on va pas encore reprendre foi en l'humanité quand même)

Non, moi, j'ai définitivement abdiqué à ce niveau

Voilà, j'ai vu LES GARCONS ET GUILLAUME, A TABLE - et vachement aimé. Sauf la toute fin, que je trouve lourdingue, l'hommage à sa mère, ça le regarde, c'est bien gentil, mais perso je m'en fous. Alors que ses tribulations et ses questions d'identité avant - et même son admiration pour sa mère sans que ce soit larmoyant - ça m'intéresse tout de suite plus.
En effet, c'est couillu, il retranscrit très bien le malaise des relations sociales basées sur l'humiliation, les questionnements sexuels, etc. Par contre, j'ai beaucoup ri, quant à moi.
Et c'est vrai qu'il nous fait un "vrai film", et c'est très appréciable ! C'est bien réalisé, plein d'idées visuelles et de trouvailles de mise en scène, y'a la mise en abyme de son spectacle... et il arrive même à rendre bien une chanson de Supertramp (dans une scène géniale), c'est un exploit !



Sinon, hier, on a vu POP REDEMPTION, une comédie française de Martin Le Gall sortie il y a quelques mois, autour d'un groupe de black metal français qui veut faire un concert au Hellfest. Ca a trop souvent recours aux grosses ficelles faciles de la comédie française, mais globalement c'est quand même bien sympa. Et surtout, c'est marrant ! Avec le concours d'Alexandre Astier au scénario (il a aussi un petit rôle dans le film), le film va chercher son modèle du côté des comédies américaines récentes - que ce soit dans la narration, les personnages, le regard décalé, ou le type de gags. Les métalleux jouée par Julien Doré, Grégory Gadebois, Jonathan Cohen et Yacine Lahousse, sont très bien vus; et y'a aussi Audrey Fleurot, ce qui fait toujours plaisir.
Bien joué aussi : l'utilisation de la musique (du gros métal qui tâche aux multiples références aux Beatles et Sergent Pepper qui irriguent le film) dans une bande son particulièrement soignée, comme on en entend rarement par chez nous.

Vous attendez pas à la comédie du siècle (et c'est bien moins fin et original que le Galienne), mais dans le genre "bon divertissement pour un dimanche soir", ça le fait.

La fin, je crois pas que ce soit un hommage, plutôt une façon de dire : j'ai pardonné

Phil a écrit:... et il arrive même à rendre bien une chanson de Supertramp (dans une scène géniale), c'est un exploit !

pfff !

Cyrille a écrit:La fin, je crois pas que ce soit un hommage, plutôt une façon de dire : j'ai pardonné

Ouais, "hommage" est peut-être pas le mot.
Mais j'ai trouvé qu'il tombait là dans une facilité qu'il avait réussi à éviter avant. Dommage, mais ça n'enlève que peu au film, de toute façon.

Cbyt a écrit:

Phil a écrit:... et il arrive même à rendre bien une chanson de Supertramp (dans une scène géniale), c'est un exploit !

pfff !

 
(nan mais Supertramp, le groupe moisi, quoi !)

pfff !pfff !

Pff ! Pff ! Pff (moisi, pour qui se paluche sur Partenaire Particulier, euh pardon, Indochine, ça me fait marrer)

Tiens, ça faisait longtemps qu'on n'avais pas eu droit à cette légende urbaine...
Bon, faut bien un "argument" aussi nase pour défendre l'indéfendable !  
(on voit que vous avez pas un traumatisme d'enfance indélébile lié à ce truc - qui ose en plus utiliser ) plein régime l'instrument du diable)

C'est le piano l'instrument du diable ?

Haha, j'en étais sûr, et l'ai fait exprès !
Nan, c'est le saxo...

Phil a écrit:(on voit que vous avez pas un traumatisme d'enfance indélébile lié à ce truc - qui ose en plus utiliser ) plein régime l'instrument du diable)

Justement j'ai réécouté pas plus tard que la semaine dernière Indelibly Stamped que je n'avais plus écouté depuis des années. Quel pied !