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Le cinéma est plus harmonieux que la vie, il n'y a pas d'embouteillages dans les films. Les films sont comme des trains qui filent dans la nuit (François Truffaut)

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Rapido films - Ze quick critix volioume tri

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Séba
HellHawk
stanley lubrick
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Phil


Admin

Cyrille a écrit:Et vu la BA de Tom à la Ferme, qui va déchirer

Ah, vais aller voir ça sur Allociné !

Tiens, la semaine de sa sortie, je suis tout seul à la maison - on se fera une soirée festive avec un film génial Smile

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Cyrille



Ouais, mais le mercredi, parce qu'après, je pars en Corse

Phil


Admin

Ca marche !
(et faudra qu'on aille voir le Lelouch le mardi Smile)

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Phil


Admin

Cyrille a écrit:Vu Philomena, un bon Stephen Frears

Très bien, même !
Et Judi Dench y est énorme (Steve Coogan itou)

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Phil


Admin

Rapido films - Ze quick critix volioume tri - Page 14 La-crc3a8me-de-la-crc3a8me-affiche

Vraiment rapido sur le dernier film de Kim Shapiron, LA CREME DE LA CREME (non, c'est pas un film de boules spécial éjacs), que je suis allé voir vraiment parce que y'a rien d'autre qui me tente et que ça faisait un moment - en temps "carte UGC" - que j'y étais pas allé. Parce que bon, c'est peu dire que je suis pas fan du jeune réalisateur français, après un Sheitan tout pourri et un Dog Pound très bien réalisé mais qui peinait à intéresser sur la longueur.
Cette fois, il réussit presque son coup, avec ce film qui s'attaque bourrinement à notre monde moderne via l'histoire d'étudiants en grande école de commerce qui montent un réseau de prostitution. C'est pas fin, la mise en scène se la joue excessive avec plein d'effets dans tous les sens, c'est parfois racoleur. Et pourtant, ça fonctionne plutôt pas mal. Les jeunes acteurs sont bons, il y a pas mal de répliques qui tuent, même si le propos est asséné avec la légèreté d'un dinosaure dans un magasin de jouets, il parvient souvent à toucher juste... Ca vaut pas forcément le coup de se déplacer au ciné (sauf pour rentabiliser sa carte), mais c'est pas mauvais pour autant, et on passe un bon moment.

Note = 4/6


PS : à un certain niveau, c'est même assez "marrant" de voir que le film fonctionne de la même façon que ce qu'il décrit. Alors que l'un des sujets est la façon dont la future élite de ce pays fréquente les grandes écoles juste pour se fabriquer un réseau utile plus tard, le film est lui-même un exemple de ce type de réseau. Très hype, Chapiron embarque ses proches, et par extension les proches de proches, élargissant le cercle jusqu'à rassembler des tas de gens pour construire son film. De ses origines dans le collectif Kourtrajmé, il récupère Romain Gavras (déjà un "fils de") ici réalisateur de seconde équipe; lequel a réalisé les clips du groupe électro Justice qui assure ici les scènes de soirées, avec une apparition aussi de Mouloud Achour, qui gravite dans les mêmes sphères. Il case dans une courte scène la fille qu'il a eue avec Ludivine Sagnier, et aussi la fille que celle-ci a eue avec Duvauchelle. Le film intègre dans un petit rôle Pierre-Ange Le Pogam, ancien complice de Besson ayant pris son indépendance et produisant ce film là avec l'homme fort du cinéma français Vincent Maraval. Et on pourrait continuer encore longtemps comme ça.

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Phil


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Schneidermann se transforme en critique ciné sur ASI ce matin, et ça donne une super critique du cycle Claude Sautet sur Arte !


Même si l'on n'aime pas, ou ne connait pas trop Claude Sautet, il faut évidemment se jeter sur le cycle Sautet, que propose Arte du 20 avril au 4 mai. Pas seulement pour la perfection narrative de ses films, pour le plaisir d'y voir jouer les meilleurs acteurs français, et pour cet art de l'équidistance permanente entre le consensuel et le raffiné. Mais aussi pour cette incroyable valeur de documentaires historiques qu'ils prennent, quarante ans après.

Le personnage central de la galaxie Sautet, c'est Michel Piccoli (ou Yves Montand, ils sont interchangeables dans le rôle) en petit patron. Promoteur ou ferrailleur, le quinqua aux tempes argentées est saisi en situation de crise. Dans Mado, ou dans "Vincent François Paul et les autres", il a une traite à honorer, une catastrophe, trois millions absolument, ou dix, ou onze, avant vendredi. C'est l'époque incroyable où, même au prix de quelques insomnies, et de quelques cognacs descendus cul sec, quelques millions se trouvent encore dans les poches de copains. Cette crise, ces quelques jours, c'est évidemment la faille par laquelle va s'engouffrer la grande, l'interminable crise, dans laquelle nous nous débattons encore. Est-ce un hasard si la fascination de Sautet pour le petit patron fourbu culmine de 1971 à 1976, c'est à dire exactement la période du choc pétrolier de 73, date communément admise comme la fin des Trente glorieuses ?

Dedans dehors. Un pied dans les glorieuses, un pied dans l'apocalypse : c'est sur cette mince période crépusculaire, entre élégance et débâcle, que Sautet pose sa caméra. Montand ou Piccoli, le sous officier de la croissance aux tempes grises reste séduisant, et désespérément classe avec les femmes, même si les cataclysmes s'annoncent : débâcle des organes, somnolences au volant, chômage, émergence des dragons d'Asie. S'annoncent seulement. Chez Sautet, pas de chômeurs, pas d'immigrés, pas de viagra. C'est un cinéma d'intuition, pas d'anticipation.

Autour du héros, gravitent les satellites d'un monde en perdition. Des copains qui aimeraient bien l'aider, mais tu comprends en ce moment c'est difficile. Des aigrefins à légion d'honneur. Des bistrots à nappe à carreaux (chez Sautet, on ne bouffe ni ne picore : on mange, on fume, et on boit sec), avec patron copain, qui passe toujours en priorité au héros le téléphone au bout du comptoir (mais comment faisait-on avant les portables ?) Et des chantiers, une ribambelle de chantiers, avec des casques de chantiers, des grues de chantiers, des visites de clients étrangers, le décor naturel des trente glorieuses quand la promotion immobilière était le coeur de toute épopée (à noter la valeur annonciatrice de l'incroyable final de Mado, toute la troupe embourbée dans la nuit dans la boue d'un chantier labyrinthique).

Et puis, dans le décor, évidemment, des femmes. Tendres, langoureuses, attentionnées, filmées avec amour forcément, baignées d'une douce lumière nocturne par les réverbères de Paris, tandis que d'une main sûre, Piccoli conduit la Jaguar. Un peu dépressives, un peu alcooliques, un peu paumées, chatouillées déjà par le vent coquin de la libération de la femme, mais tellement attendries-attendrissantes dans la contemplation du mâle blanc quinquagénaire, soleil du système, qui brille de ses derniers feux.

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Phil


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Rapido films - Ze quick critix volioume tri - Page 14 18959092
(L'EMPRISE DES TENEBRES de Wes Craven)

Encore un film que j'avais pas vu depuis un paquet de temps (je sais même pas si c'était arrivé depuis sa sortie ciné en mai 88 - probablement que si en vidéo une ou deux fois au début des années 90), et qui s'est rappelé à mon bon souvenir par hasard récemment.
Et encore un film qui fonctionne toujours très bien 25 ans après sa réalisation. Au vu de la carrière en dents de scie de Craven, il apparaît même comme sa plus belle réussite - pouvant au moins se battre pour le titre avec Les Griffes de la nuit (qu'il faudrait que je revoie aussi) et Scream. C'est certainement son film le plus ambitieux, en tout cas. A l'exception d'une toute dernière scène grand-guignolesque inutile, il se caractérise en effet par son sérieux, et par le soin appliqué à illustrer un folklore relativement original dans le cinéma d'horreur. Si les morts-vivants courent en effet les rues, leur traitement via le Vaudou est plus rare. Tiré du livre d'un journaliste ayant réellement enquêté sur les traditions vaudou en Haïti, le film tourne le dos aux zombies putrides habituels et prend des aspects de documentaire sur le sujet. C'est bien sûr très romancé et suivant pas à pas le trajet du film d'horreur classique (avec l'inévitable scène de baise hamiltonienne en contre-jour), avec son lot de scènes choc et son dénouement attendu; mais le réalisme de l'ensemble et son entêtement à fouiller dans tous les aspects de son sujet fonctionnent parfaitement. Son intelligence est aussi d'ancrer son récit dans l'histoire d'Haïti, et notemment les quelques semaines précédent le départ du dictateur "Baby Doc" Duvalier.
Je ne sais plus si le film a été effrayant un jour; je sais qu'il ne l'est plus forcément aujourd'hui... ce qui ne l'empêche jamais d'être foutrement efficace. Grâce aussi à la belle interprétation de Bill Pulman dont c'est un des premiers rôles importants et à plein de seconds rôles inquiétants.

Note = 5/6

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Phil


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Phil a écrit:Les Griffes de la nuit (qu'il faudrait que je revoie aussi)

Voilou, c'est fait.
Le film a moins bien vieilli que L'emprise des ténèbres, et certains trucs y paraissent bien ridicules aujourd'hui. N'empêche qu'il reste un modèle de film d'horreur, un archétype de ces années 80 où on les produisait à la pelle pour le marché vidéo florissant, et qu'il restera dans les annales comme le film qui a créé un des plus grands mythes du cinéma fantastique, Freddy Krueger.

Note = 4,5/6

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Phil


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Vu ce soir au ciné avec Cyrille NIGHT MOVES de Kelly Reichardt avec Jesse Eisenberg/Dakota Fanning/Peter Saarsgard. C'est assez bizarre, on s'est retrouvé à n'avoir rien à dire sur le film en sortant. Ca part sur des idées intéressantes (sur l'éco-terrorisme, la responsabilité sociale et personnelle, etc), c'est très beau visuellement... Et pourtant, ça ne marche pas, on ne voit pas où le film veut en venir, la réalisatrice semble intéressée par les trucs qui n'intéressent pas le spectateur et inversement. Moi, je me suis pas trop fait chier parce que j'ai dormi un moment au début, mais bon...

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Cyrille



Au début et aussi au milieu....

Phil


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Ouais, dans la première moitié, quoi ! En même temps, une fois bien réveillé, il ne s'était encore rien passé de bien intéressant et j'ai tout compris et rien loupé Smile

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Phil


Admin

Rapido films - Ze quick critix volioume tri - Page 14 21023225_20130729172913429

Richard Curtis est le scénariste anglais star de 4 Mariages et un enterrement, Coup de foudre à Notting Hill et autres, et le réalisateur de l'horrible Love Actually. A priori, plein de bonnes raisons de fuir comme la peste son dernier film, sorti sur nos écrans à la fin de l'année dernière. Sauf que c'est aussi le mec qui a fait le génial Good morning England. Et que l'argument de base de ce IL ETAIT TEMPS (About Time) était intriguant : un gars qui découvre à 21 ans que tous les hommes de sa famille ont la possibilité de remonter dans le temps et va en profiter pour essayer de rattraper toutes ses petites bourdes et améliorer sa vie.
Après visionnage de la chose, je regrette pas un seul quart de secondes de l'avoir fait, et je remonterais pour rien au monde dans le temps pour ne pas mettre le DVD dans le lecteur : c'est mortel ! Totalement à l'opposé de la comédie romantique attendue, c'est super drôle, super émouvant, touchant, plein de bonne musique (y'a même Friday I'm in Love de Cure !), d'acteurs/trices énormes (Bill Nighy, définitivement un des meilleurs acteurs anglais du monde); c'est du bonheur en barres (non, j'ai pas parlé de "feel good movie", ça mérite mieux que ça  Laughing).

Note = 5,5/6

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Cyrille



Dans la cour

Deneuve/Kervern, couple improbable et pourtant fabuleux, lumineux. Un film absolument indispensable malgré une fin un peu ratée. C'est à la fois dépréssif et d'une drôlerie rare. J'ai ri comme je n'avais pas ri depuis longtemps.

Phil


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Cyrille a écrit:La Stratégie Ender

Je suis pas sûr que 20 ans après, le bouquin supporte une deuxième lecture, mais en tout cas certainement pas une adaptation ciné. Du livre, il ne reste que son ridicule : manichéisme, adulation des militaires (même si c'est pour nuancer à la fin...)

Bref, une daubasse vraiment risible


Plutôt d'accord, même si j'ai pas trouvé ça désagréable dans l'ensemble - comme divertissement du dimanche soir à la maison, ça passe pas trop mal.
Pas de souvenirs précis du livre non plus, mais je suis à peu près sûr qu'on n'y trouve pas de sentence genre "c'est ce qu'on nous demande : la violence". Vais ptet faire l'effort de le relire, en fait (j'en avais envie il y a quelques années et je l'avais laissé de côté, c'est l'occasion).

Le problème fondamental du film, c'est toujours le même - ce fossé qui sépare la SF littéraire de la SF cinématographique. En effet, à part tirer du livre que ses éléments les plus spectaculaires et de les refourguer à la sauce blockbuster, le film ne fait rien de son matériau de base, pourtant bien riche. Voir par exemple comment est amené l'Ansible, comme un cheveu sur la soupe... Plus généralement, tous les enjeux les plus complexes du livres sont simplifiés et hyper mal amenés (un coup on te parle d'attaquer "en réel" les doryphores sur une planète, la séquence d'après on te dit que c'est une simulation; l'hégémon à peine abordé; le statut de "troisième" de Ender évoqué dans une phrase sans qu'on comprenne ce que ça vient faire là sans avoir lu le livre...).
Au moins, ils ont gardé le twix de la dernière partie (Ender et son équipe ne participaient pas à des simulations mais livraient la vraie guerre à distance et ont détruit la planète des doryphores). Ce qui est assez osé, d'autant plus dans l'optique "totalement guerrière du film".

Tout la partie après la "révélation", par contre, est complètement con - là aussi faudra vérifier ce qu'il en est dans le bouquin.
Et puis ils ont complètement zappé toute la partie "politique" qui se déroule au même moment sur terre avec le frère et la soeur d'Ender.
Comme souvent avec les adaptations de livre SF à l'écran, c'est un peu "Ender pour les Nuls", quoi !

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Phil


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JOE de David Gordon Green : On a pu entendre un peu partout que ce film était la résurrection de Nicolas Cage, et c'est vrai qu'il y est excellent ! On savait qu'il pouvait être bon, mais après 15 ans de purges dans lesquelles il surjoue en roue libre, on n'y croyait plus... C'est le principal atout du film. Pas original, surtout venant après le Killer Joe de Friedkin et le Mud de Jeff Nichols nous conter une nouvelle histoire au fin fond du Texas white trash à base de bouseux alcooliques abusifs bas du front et de violence poisseuse sur fond de rédemption/transmission et tutti quanti. D'autant que le gosse est joué par l'un des deux qui étaient dans Mud, ce qui accentue encore la comparaison ! Au détriment de ce film là, qui n'a pas la maîtrise du Nichols et encore moins la folie baroque du Friedkin.
C'est quand même un bon film, avec donc un super acteur (et les autres aussi, pour la plupart non professionnels - notamment l'étonnant vieux qui joue le père violent du gosse, dont c'est l'unique rôle à ce jour), et quelques scènes tétanisantes dans le genre "ces rednecks sont vraiment des sous-merdes".

Note = 4/6

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Phil


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Vu aujourd'hui 2 films du réalisateur Hany Abu-Assad, arabe d'Israël réalisant ses films dans les territoires occupés (films considérés comme palestiniens, donc).
OMAR, d'abord, polar sorti en fin d'année dernière chez nous; puis PARADISE NOW, drame de 2005 qui s'était taillé un petit succès d'estime à sa sortie en France (les deux films sont coproduits par un tas de boîtes partout en Europe, notamment Arte).
2 très bons films, courts et nerveux, techniquement nickel (alors que c'est fait avec peu de moyens et qu'on imagine que les conditions de tournage ne sont pas idéales), bien réalisés, bien joués. Les deux fonctionnent de la même manière, en s'appuyant sur le thriller et l'action pour explorer la réalité de la vie dans les territoires occupés. Et en refusant le manichéisme et la facilité, le film font preuve d'une grande intelligence dans leur propos.
Et bien sûr, ça respire la joie de vivre et l'espoir en l'humanité !

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Cyrille



Je tournais autour de Grand Budapest Hotel depuis sa sortie. Ravi de pas l'avoir loupé. C'est du grand Anderson. Bien foutu, drôle, intelligent, sensible etc...

Cyrille



J'ai enchainé avec Au nom du fils, en espérant ne pas me faire cramer par les tarés de Civitas ou les amis de Boutin. Un film, pour ce qu ne savent pas, qui a pour toile de fond la pédophilie des ecclésiastiques.

C'est très étrange. On rit beaucoup, et puis, on prend des grosses douches froides, c'est surprenant. Je suis pas sûr que l'outrance permette d'aller au but. Mais en même temps, mieux ça que du pathos et des violons.

Phil


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Le Wes Anderson, si tu t'y mets aussi, je consentirai à le tenter en DVD...
Et le film belge, c'était déja prévu.

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Phil


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2 films sur la seconde guerre mondiale aujourd'hui, et même deux films se situant vers la fin du conflit..

LE PONT, d'abord, est un film allemand de Bernhard Wicki réalisé en 1959 - enregistré sur Arte. Ce qui est le plus intéressant ici est que c'est le point de vue d'un allemand, moins de 15 ans après la fin de la guerre; une sorte de vision rare, "du côté de l'ennemi", sur un thème archi-rebattu. Et c'est vachement bien. Pour ça, parce que le film a une originalité, un ton, et des choses à dire qu'on n'a pas vus ailleurs. Et aussi parce que c'est un très bon film de guerre, un pamphlet antimilitariste redoutable, un plaidoyer contre le conditionnement (ici d'adolescents qui vont se sacrifier pour les idéaux qu'on leur a inculqués de force) et l'horreur de la guerre. On pense parfois aux films de guerre de Kubrick (en moins bon et moins maîtrisé bien sûr, mais quand même) tels Les Sentiers de la Gloire ou Full Metal Jacket - ou aux bonnes scènes de fin de Il faut sauver le soldat Ryan. Et la dernière partie est incroyablement violente et sombre, pour un film de cette époque.
Note = 5/6

Rapido films - Ze quick critix volioume tri - Page 14 Monuments-Men2014

MONUMENTS MEN de George Clooney ensuite, qui raconte lui aussi une histoire originale dans le domaine, à savoir la récupération des oeuvres d'art volées par les nazis avant qu'elles ne soit détruites à la fin de la guerre.
Bon, là, c'est bien moins réussi. Non pas pour le ton choisi, celui du "film d'aventures léger" sur un sujet dramatique - après tout, le cinéma de l'âge d'or américain ne manque pas de réussites dans le domaines telles Les 12 Salopards d'Aldritch (ZE référence évidente du film de Clooney), La Grande Evasion ou Quand les aigles attaquent. Seulement, c'est beaucoup trop "léger", justement : on a l'impression d'un film de feignasse permettant juste à Clooney de rassembler ses potes pour se payer des vacances en France et en Allemagne pendant un tournage sympa. Et lorsque le film essaie de devenir sérieux, dans les quelques scènes dramatiques (certains du mecs du groupe y passent) ou dans la grande interrogation du film - "est-ce que la sauvegarde des oeuvres d'art vaut le sacrifice de vies humaines ?" - c'est complètement raté parce que ça semble venir d'un autre film que cette réunion de potes pépères.
Le thème est sympa, l'idée de base est sympa, Djordje est sympa, le casting est sympa (sauf Dujardin, évidemment), y'a quelques gagas sympas... Mais en fait, il se passe quand même absolument rien, on est jamais en empathie avec les personnages, ils s'agitent aux 4 coins de l'écran pour pas grand-chose, ou au contraire sont complètement amorphes (y'a pas mal de scènes à 2 à l'heure, quand même). C'est le genre de film en pilotage automatique qu'on finit forcément par regarder dans le même état d'esprit (en faisant d'autres trucs en même temps).
Note = 3/6

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Cyrille a écrit:J'ai enchainé avec Au nom du fils, en espérant ne pas me faire cramer par les tarés de Civitas ou les amis de Boutin. Un film, pour ce qu ne savent pas, qui a pour toile de fond la pédophilie des ecclésiastiques.

C'est très étrange. On rit beaucoup, et puis, on prend des grosses douches froides, c'est surprenant. Je suis pas sûr que l'outrance permette d'aller au but. Mais en même temps, mieux ça que du pathos et des violons.

Tout à fait d'accord, film bien étrange ! Pas complètement réussi, mais indéniablement intéressant, et à voir.
En fait, je m'attendais à un truc trash, cynique et très second degré genre C'est arrivé près de chez vous, et c'est bien trash et cynique, mais en même temps sérieux, sombre, et très premier degré. C'est plein de ruptures de tons qui laissent le spectateur désemparé.
Après, j'ai quand même beaucoup ri, et beaucoup jaune (le curé noir ! Laughing). Et j'ai rarement vu un film aussi farouchement anticlérical, et rien que ça, ça vaut le coup.

(en plus, la salle a pas été brulée par Force Vie)

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Cyrille



Vu l'ile de Giovanni. Un excellent dessin animé japonais. Un peu dans la veine du tombeau des lucioles (un poil moins dark, et un dessin plus Myazakesque). Pas pour les jeunes enfants.

Phil


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Ah, j'hésitais - vais aller le voir !

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Séba



Cyrille a écrit:Vu l'ile de Giovanni. Un excellent dessin animé japonais. Un peu dans la veine du tombeau des lucioles (un poil moins dark, et un dessin plus Myazakesque). Pas pour les jeunes enfants.

Il a été d'ailleurs désigné comme étant un "film à voir" par Miyazaki lui-même et qu'il faisait parti de ces films qu'il fallait quand même montrer aux enfants pour leur faire prendre conscience de ce qu'est la vie et de ce qu'elle a été

Phil


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Vais le voir lundi.
(normalement, vu que me suis planté de ciné dans ma réservation, mais ça devrait aller !)

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