Rapido films - Ze quick critix 4x4

Suite à sa récompense aux Oscars et grâce à Disney +, j'ai pu voir hier soir la performance de Jessica Chastain dans Dans les yeux de Tammy Faye. A part, au tout début du film où on arrive encore à la reconnaître, après ça devient quasi impossible sous la couche outrancière de maquillage. A la différence de Cotillard dans la Môme, le maquillage fait partie intégrante du personnage dont elle s'inspire.
Le film est pas inintéressant en soi qui raconte l'histoire d'un couple guidé d'abord par la foi puis rapidement par l'argent qui ont sévit pendant une dizaine d'années sur les tubes catholiques et plumé des millions de fidèles. Un biopic qui n'évite pas le rise and fall et qui n'innove pas non plus dans sa narration et réalisation très académiques. 
Et bien évidemment, c'était un rôle à Oscar dans la grande tradition américain de l'Actor's studio mais il faut avouer qu'elle est bluffante dans son interprétation ... beaucoup plus en tout cas que Garfield qui a du mal à lui arriver à la cheville.

Mouof, je ferai même pas l'effort pour Jessica (que je peux revoir dans des films bien meilleurs ) !

Vu trois films au cinéma ces derniers jours...

Je passe vite fait sur :

SONIC 2 - à peu près exactement le même film que le premier. Soit un festival Jim Carrey, qui joue (pour la dernière fois, d'après ses déclarations !) dans son propre film, qui n'est pas le même que les autres. Perso, c'est ce film là qui m'intéresse. Le reste, c'est du divertissement pour les gosses, avec grosses scènes d'action numériques et gags prout. Pas désagréable, le public ciblé aime; ça pas le temps.

MORBIUS - exactement le grosse daube attendue, moche et conne. En fait, le vrai challenge était : est-ce que ça va être pire que Venom ? Bah non... Enfin, sûr pour le deuxième, ça se bat avec le premier (qui est drôle au quinzième degré, au moins). Là, c'est, non pas sauvé, mais un peu moins pourri grâce au rôle du méchant interprété par un Matt Smith tout en cabotinage, visiblement content d'être là. Pour le reste, c'est bien de la merde.


Beaucoup plus intéressant est le FREAKS OUT de Gabriele Mainetti. Le réalisateur du déjà très bon Jeeg Robot livre un nouveau film de geek, qui est surtout un superbe exemple de ce que peut donner un blockbuster à l'européenne. Spectaculaire et enthousiasmant comme un gros film américain, et en même temps avec du fond et une vraie identité. Le film n'est pas exempt de défauts (problèmes de rythme, peu d'action finalement, quelques idées qui tombent à plat), mais se rattrape par sa générosité et son envie de bien faire. La scène d'action finale (parfois illisible, mais ça va) est en soi un morceau de bravoure qui justifie la vision du film. sachant qu'avant, c'est carrément bien, déjà, ça en fait ZE film à voir en ce moment (plutôt que les grosses bouses amerloques sans intérêt).


(et, normalement, j'enchaîne encore avec 2 autres films; j'y reviendrai !)

Il faut vraiment aller chercher dans les recoins de Netflix pour trouver la dernière réalisation Richard Linklater, APOLLO 10 1/2 : LES FUSEES DE MON ENFANCE, pourtant produite par la chaîne mais que l'algorithme peine à mettre dans les premiers choix.
Il faut croire qu'il n'avait pas tout dit sur l'enfance dans son immense Boyhood puisqu'il en remet une couche dans une histoire en partie autobiographique, celle d'un garçon de 10 ans et demi qui va participer à une mission secrète Apollo, la 10 1/2 prélude à Apollo 11.
Entre conquête spatiale et quotidien d'un gamin de 10 ans dans le Texas de la fin des années 60, on se fait très vite aspirer dans cette histoire. 
Visuellement Linklater utilise (avec beaucoup de talent) le procédé rotoscopique (dessiner sur des prises de vue réelle) qui ajoute une gros touche pop et acidulée à un film touchant et plein de sincérité.

A voir !

Ah ouais, j'en ai entendu parler, mais j'avais même pas capté que c'était sur Netfloutch !
Vais probablement le regarder, du coup.

Nouvelle déception avec THE NORTHMAN de Robert Eggers qui pourtant pour l'occasion récupère un gros budget et une belle brochette d'acteurs avec notamment Alexander Skarsgård, Anya Taylor-Joy, Nicole Kidman. 
Pas grand chose à dire de ce côté-là. La photo est splendide, tout comme les décors. 
Ca pêche plutôt par ce que ça raconte, finalement, une simple histoire de vengeance en pays viking emmêlée dans un délire mystique plutôt surfait et qui dure pourtant 2H15 !! 
Je m'étais déjà pas mal emmerdé sur The lighthouse ...à peu près pour les mêmes raisons. C'est beau mais c'est chiant. Peut-être que c'est la marque de fabrique de Eggers.
D'autant qu'il passe après le pas très réussi Valhalla Rising de NWR ou la série Vikings qui racontait la même chose mais en beaucoup mieux.

Hahaha, je l'ai vu hier, et j'ai trouvé ça mortel !
(y'a des chances que ça termine dans mes films de l'année).

Comme je m'y attendais avec Eggers, il y a effectivement des poses arty/intello/chiant, surtout au début.
On peut rester complètement en dehors du film, et juste admirer la photo splendide. Ou alors être pris complètement dedans, ce qui a été mon cas. Après, j'avais déjà aimé Valhalla Rising, hein.
C'est complètement barbare, hyper gore quand ça se lâche, rempli de visions complètement hallucinées (et pis y'a Anya ). Le film propose des trucs qu'on a quand même jamais vu sur un écran, en plus de travailler les mythes nordiques (ici, rien moins que le récit antique qui a inspiré Hamlet à un certain William) de façon très intéressantes.

Nan nan, c'est vraiment tip top

Mouarf, faudra que je cause de TOP GUN MAVERICK par ici !

Un petit mot rapide sur MEN, le nouveau film d'Alex Garland - à mon avis son meilleur en tant que réalisateur (scénariste pour Danny Boyle, ça reste toujours au-dessus).
Parce qu'il vaut mieux en savoir le moins possible et se laisser entraîner à ce film, certes imparfait, avec quelques petits trucs qui déconnent, et une fin relativement incompréhensible, mais aussi totalement prenant, et sortant de l'ordinaire balisé et plan-plan du cinéma fantastique, même très indépendant. Une atmosphère bien flippante (ça faisait longtemps que j'avais pas ressenti un tel malaise au cinéma) pour un film qui explore plusieurs genres spécifiques de l'horreur (Elevated horror, Home invasion, Body horror à la Cronenberg..) et réserve son lot de bonnes claquasses.
Et Jessie Buckley est tip top.

Sur Jurassic Prout : le monde de merde, vais me contenter de recopier ce que j'ai mis sur Twitter, vais pas perdre plus de temps avec ce truc (que je serais même pas allé voir au ciné si y'avait pas eu le nain) :

Le 1er Jurassic World était une énorme daube.
Le second moins pire, parce que fait par un vrai réalisateur - qui n'arrivait pas à sauver le film de son script débile.
Retour du nullos Colin Trevorrow pour le 3ème...
... qui, sans surprise, est une nouvelle merdasse pourrite !

Sur 2h25 laborieuses, le film raconte 3 histoires, dont 2 dont on se fout. Je suis pas venu voir "Sauterelles World" ou "Meuf clonée World". Forcément, y'a plus de place pour exploiter le concept vendu dans le titre; la cohabitation humains/dinos, c'est 5 mn au début, 2 à la fin.

Je pense que j'ai jamais vu un blockbuster si mal écrit - "Ta Gueule c'est magique - le film".
Les gens se retrouvent par miracle toutes les 2 minutes, voire se téléportent sur 10 kilomètres d'une scène à l'autre.
Des personnages, c'est quoi ?

Les acteurs sont à chier - le mystère Chris Pratt est plus opaque de jour en jour, faudra que des historiens du cinéma du futur se penchent dessus.
La mise en scène, c'est un concept qu'il faudrait expliquer à Trevorrow, c'est utile quand tu réalises un film.
Bref, de la merde.

C'est vachement bien vendu !!!


... et surtout à l'image de tout ce que j'ai déjà pu lire par ailleurs. On va attendre la diffusion sur Canal.

Ouais, pour le coup, le film fait consensus... contre lui !
(à part mon fils )

Pas toujours fan de Baz Lurhman et plutôt perplexe sur son Elvis, je dois avouer que j'ai révisé mon avis (au moins pour ce film) en sortant de la salle. Il évite les pièges habituels des biopics grâce à une mise en scène flamboyante qui donne parfois le tournis mais qui empêche de s'ennuyer une seule minute tout au long des 2h40 que dure le film.  Il prend le parti pris de faire raconter l'histoire par son manager, le colonel Parker (Tom Hanks comme on l'avait rarement vu).  
Enfin, Elvis doit être la star avec le plus de sosies sur la planète pour autant BL choisit Austin Butler à qui on pourra certes trouver quelques ressemblances mais dont le cahier des charges est de redonner vie au King pas juste en faire une pâle imitation. Et le pari est réussi.

J'ai hésité entre mon amour pour (la première partie de carrière de) Baz Luhrmann, et mon désintérêt total pour Elvis, combiné à ma haine des biopics, et couplé au fait que ça dure 2h40.
Pas compliqué de voir de quel côté penche la balance, et d'en conclure que je suis resté chez moi
(mais je le verrai probablement en version albanaise)

THE MAN FROM TORONTO (sur Netflix) est un buddy movie comme hollywood en produit à la pelle avec un blanc et un noir (classique), un sérieux et un clown (classique), un des deux est tueur à gage (déjà vu dans Hitman et bodyguard) et l'autre se retrouve totalement par hasard là où il n'aurait jamais du être.
Et pourtant le duo Woody Harrelson / Kevin Hart fonctionne bien. Drôle et efficace ... c'est déjà pas mal.

Après Bullet Train et Nope (entre autres), on termine l'été avec un autre film complètement barré : EVERYTHING EVERYWHERE ALL AT ONCE de Daniel Kwan et Daniel Kleinert (as "les Daniels" au générique).

Comme pour le film de Jordan Peele, je vas faire court - de toute façon, c'est assez indescriptible, et il faut le voir pour juger sur pièce. C'est totalement ouf, bourré d'action (il y a une séquence centrale de baston qui n'arrête pas pendant facile 40 minutes !), d'humour (les gags sur Racoonille, les doigts-saucisses, les cailloux, les gens qui font n'importe quoi pour se connecter à d'autres univers... oui, ça semble con, mais vous verrez à l'écran !)... et on est même prix par l'émotion sur la dernière partie.
Michelle Yeoh est impériale, dans un rôle assez méta qui résume toute sa carrière et surtout son statut de star hong-kongaise. Ke Huy Quan (que j'avais revu la veille, enfant, dans Indy 2, et qui n'avait pas fait grand-chose depuis pas mal de temps) est super. Jamie Lee Curtis se lâche complètement en vieille rombière.

J'ai adoré; me suis marré, j'ai bondi sur mon siège, été tout nému...
Un des films de l'année.

Perso, j'ai beaucoup, beaucoup ri. L'activation par plug anal, c'était assez inattendu

Pas trop ému en revanche, mais j'ai adoré le côté foutraque

Ah ouais, les gens qui font n'importe quoi pour connecter au multivers, c'est déjà top; mais alors, les godes...
Les doigts-saucisses, aussi !

À côté du gag qu'on m'avait survendu dans Superhéros malgré lui, là, il y a quelque chose, au moins !

Vu le même jour les 2 films qui font peut-être le plus jaser en ce moment, un étant meilleur que l'autre :

ATHENA de Romain Gavras sur Netflix - Visuellement incroyable, on sait que la maîtrise technique de Gavras fils n'est plus à démontrer. ça te balance du plan-séquence de malade, des images superbes, du mouvement de caméras dans tous les sens. Le tout n'étant pas que de l'esbrouffe, mais servant aussi à raconter l'histoire de manière visuelle.
Sauf que c'est là qu'est le problème : sur le fond, c'est d'une subtilité qu'on qualifiera de pachydermique. Jusqu'à la confusion : on a bien compris que le gars (et Ladje Ly au scénario, ça aide pas !) prenait fait et cause pour la population de banlieue, mais si c'est pour les défendre comme un gros bourrin, ça finit par être contre-productif. Qu'est-ce que tu veux nous dire, gars ? Les films de son père sont rarement subtils aussi, mais au moins ils tiennent un discours solide et cohérent.
Le clip de Stress de Justice, sans la "musique", donc mieux. Mais plus long.


DON'T WORRY DARLING d'Olivia Wilde au ciné - Encore une fois, je vais en dire le moins possible; encore une fois, le film va finir dans mon top de l'année; encore une fois, c'est totalement subjectif et je préfère laisser les gens tester de leur côté (sachant quand même que Diane qui était avec moi a autant aimé, et mon fils qui l'a vu après tout pareil).
C'est évidemment complètement dans l'air du temps - féministo-woke, pour aller vite . Et en même temps, une fois qu'on a le twist (à environ 30 minutes de la fin quand même), proche d'un certain courant de films de SF d'une autre époque. Je n'en dis pas plus.
(si ce n'est, quand même, que les acteurs sont excellents - Florence Pugh, étonnant Harry Styles bien loin de One Direction, Chris Pine dans le rôle de sa vie - classique pour une film réalisé par un acteur (en l'occurrence une actrice). Et que la mise en scène est superbe - moins classique dans les mêmes conditions)

Phil a écrit:Vu le même jour les 2 films qui font peut-être le plus jaser en ce moment, un étant meilleur que l'autre :

ATHENA de Romain Gavras sur Netflix - Visuellement incroyable, on sait que la maîtrise technique de Gavras fils n'est plus à démontrer. ça te balance du plan-séquence de malade, des images superbes, du mouvement de caméras dans tous les sens. Le tout n'étant pas que de l'esbrouffe, mais servant aussi à raconter l'histoire de manière visuelle.
Sauf que c'est là qu'est le problème : sur le fond, c'est d'une subtilité qu'on qualifiera de pachydermique. Jusqu'à la confusion : on a bien compris que le gars (et Ladje Ly au scénario, ça aide pas !) prenait fait et cause pour la population de banlieue, mais si c'est pour les défendre comme un gros bourrin, ça finit par être contre-productif. Qu'est-ce que tu veux nous dire, gars ? Les films de son père sont rarement subtils aussi, mais au moins ils tiennent un discours solide et cohérent.
Le clip de Stress de Justice, sans la "musique", donc mieux. Mais plus long.

Oui, visuellement, c'est assez bluffant.
Mais est-ce que Gavras voulait juste faire une démo technique ou un film (avec un scénario, de la direction d'acteurs) car côté écriture c'est une grosse bouse. Au mieux, on comprend rien, tant ça change de point de vue tout au long du film pour finir sur l'extrême droite c'est le mal absolu : tout ça pour ça ? au pire, c'est une éloge des émeutes urbaines, magnifiées à l'écran à grands coups d'effets pyrotechniques et de chorégraphies et là ça pu du cul.
Malgré presque 2 heures de film, aucun des personnages n'est vraiment développés, la psychologie (de comptoir) des principaux protagonistes répondant uniquement à de gros poncifs.
On peut évacuer le jeu d'acteurs puisque globalement, ça surjoue tout le temps et y a pas un personnage auquel on a envie de s'intéresser.

Phil a écrit:DON'T WORRY DARLING d'Olivia Wilde au ciné - Encore une fois, je vais en dire le moins possible; encore une fois, le film va finir dans mon top de l'année; encore une fois, c'est totalement subjectif et je préfère laisser les gens tester de leur côté (sachant quand même que Diane qui était avec moi a autant aimé, et mon fils qui l'a vu après tout pareil).
C'est évidemment complètement dans l'air du temps - féministo-woke, pour aller vite . Et en même temps, une fois qu'on a le twist (à environ 30 minutes de la fin quand même), proche d'un certain courant de films de SF d'une autre époque. Je n'en dis pas plus.
(si ce n'est, quand même, que les acteurs sont excellents - Florence Pugh, étonnant Harry Styles bien loin de One Direction, Chris Pine dans le rôle de sa vie - classique pour une film réalisé par un acteur (en l'occurrence une actrice). Et que la mise en scène est superbe - moins classique dans les mêmes conditions)

Très belle surprise que je n'aurai peut-être pas vu sans lire ton post.
Très bien écrit, très bien joué (Romain, regardes comment on dirige des acteurs !) avec un belle réalisation qui n'infantilise pas le spectateur et l'oblige à réfléchir. Pour une première derrière la caméra, Olivia Wilde est une très bonne surprise.

BLONDE de Andrew Dominik, vrai-faux piopic sur Marylin Monroe adapté du best-seller de Joyce Carol Oates débarque sur Netflix en ayant fait couler déjà beaucoup d'encre.
Profitant de sa sortie sur Netflix, le néo-zellandais ne se met aucune limite bien que le caractère sulfureux, voire pornographique est très très largement exagéré, à peine 2-3 minutes sur les 2h47 du film.
Si la mise en scène est réussie, la photo très belle et Ana de Armas exceptionnelle, le film souffre d'abord de sa longueur et pour peu qu'on s'intéresse peu au personnage, on s'emmerde assez rapidement ... c'est une constante assez fréquente dans ce genre depuis pas mal d'années. Enlevée, la performance d'acteur/trice, ça manque très souvent de fond.

Cbyt a écrit:Pour une première derrière la caméra, Olivia Wilde est une très bonne surprise.

C'est pas son premier film
Elle avait notamment fait Booksmart (aussi dispo sur Netflix), déjà bien.
Après, c'est clairement la première fois qu'elle accès à un "gros" film comme ça.

pas vu Booksmart mais je vais me laisser tenter

à voir au ciné, BROS, "comédie romantique gay" signée Nicholas Stoller et produite par Judd Apatow - les 2 nous ayant plus habitués à des stoner movie type Forgetting Sarah Marshall ou Get him to the Greek (si vous avez jamais vu ce dernier, foncez ! et détestez moi ensuite ).
Pour le coup, à part le duo réalisateur/producteur, pas grand-chose pour m'attirer dans la salle - j'aime pas les comédies romantiques, et malgré ma période Mylène Farmer/George Michael ado, je reste hétéro comme c'est pas permis. Et pourtant, j'ai trouvé ça super ! Parce que les 2 termes de la promesse sont poussées à fond, et on a affaire à l'archétype de la comédie romantique, mais dynamité par le côté gay très bien vu faisant que, si tout est un peu pareil que d'habitude, eh ben c'est quand même complètement différent. Les acteurs (totalement inconnus) sont super; c'est à la fois très drôle et émouvant; et y'a des scènes de cul bien poussées.
N'hésitez pas !