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RIDDICK de David Twohy)
Je ne sais pas trop quoi penser de ce troisième volet des aventures du bagnard albinos créé par Twohy dans
Pitch Black et incarné par Vin Diesel… Le premier film reste aujourd’hui un exemple de série B sortie de nulle part et qui s’avère particulièrement jouissive. Le second pétait plus haut que son cul et finissait par s’avérer lourdingue et Riddick-ule (oui, j’avais prévu avant de voir le film de faire cette blague merdique, mais elle colle mieux aux
Chroniques…). En sortant du troisième hier soir avec Cyrille, on se disait que c’était complètement nase, mais en même temps bien divertissant ; totalement con mais qu’on s’était bien marrés ; mal branlé dans l’ensemble mais plutôt bien réalisé et beau.
Voilà, c’est ça, ce troisième Riddick au ciné : un navet débile qu’on ne peut s’empêcher de bien aimé quand même. Le scénario est à chier, c’est aussi bas-du-front que ses personnages de mercenaires à la con, mais le côté « bad ass » de Riddick est super sympa, et les idées débilos du script fonctionnent bien à l’écran. C’est hyper bourrin et chargé en testostérone (même la seule femme du film est une lesbienne qui éclate la gueule de tout le modne et a cette phrase immortelle : « Je baise pas les mecs, mais je peux leur baiser la gueule »), mais ça donne aussi de bonne scènes d’action qui dépotent. C’est fauché, mais les monstres en image de synthèse et le visuel de la planète est soigné au maximum.
On sait qu’no regarde une daube, mais comme on s’ennuie pas, qu’on se marre bien, et qu’on en prend plein la tronche par moments, ça passe tout seul. (mais bon, c’est quand même pas bien, hein !)