Other Worlds - Le forum de The X Phil
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Other Worlds - Le forum de The X Phil

Le cinéma est plus harmonieux que la vie, il n'y a pas d'embouteillages dans les films. Les films sont comme des trains qui filent dans la nuit (François Truffaut)

-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Rapido films - Ze quick critix 4x4

3 participants

Aller à la page : Précédent  1 ... 12 ... 21, 22, 23 ... 27 ... 33  Suivant

Aller en bas  Message [Page 22 sur 33]

Cyrille



Hahahaha, au niveau film, c'est kif kif

Phil


Admin

Vu que j'ai pas pu aller voir le Shinkaï au ciné hier, j'ai rattrapé un film que je "devais" voir depuis longtemps : le russe LETO de Kirill Srebrennikov (réalisateur assigné à résidence à l'époque de la sortie par le pouvoir Poutinesque qui ne goûte guère sa rébellion). Film qui avait impressionné à Cannes en 2018 et sur lequel la cinéphilie et la critique se branlouille depuis... à raison ! C'est super bien.
C'est un peu le Control russe : un film musical en noir et blanc, qui raconte la trajectoire d'une chanteur bien connu dans son pays, Viktor Tchoï (et son groupe Kino), mort prématurément (à 28 ans d'un accident). Le film donne la part belle à ses chansons, et celle de son ami et concurrent. Et réserve des séquences musicales réjouissantes sur des standards du rock réinterprétés, comme Psycho Killer, The Passenger ou Perfect Day.
C'est en plus superbement mis en scène, les acteurs sont excellents, la BO, donc, mortelle... Tout ça avec une vraie vision artistique, qui pulvérise un Bohemian Rhapsody de merde.

Dégouté de pas l'avoir vu au cinéma à sa sortie, en fait !
(et achat DVD/BR programmé)



https://thexphil.forumactif.org

Phil


Admin

Dans les "films de réalisateurs américains prestigieux (ou non : cf Michael Bay) qui débarquent directement sur Netflix", il faut aussi compter en cette fin d'année sur le nouveau film de Noah Baumbach (qui avait déjà distribué son précédent sur le même réseau) : A MARRIAGE STORY. L'histoire d'un couple, formé par Scarlett Johansson et Adam Driver (tous deux échappés un ntemps de chez Disney), en plein divorce entre New York et Los Angeles.

La bande-annonce du film avait fait son petit effet, avec cette narration double en voix off entre les deux personnages, et laisser penser à un procédé à la The Affair. Il n'en est rien finalement; cette BA constituant les premières minutes du film, qui passe ensuite alternativement de l'un à l'autre en un montage alterné assez classique.
Disons le tout de suite : ça dure 2h15 - et ça fait bien 30 minutes de trop. Mais ces 30 minutes (en gros) sont située au début du film, une fois passée la séquence de présentation. Une première partie un peu chiante qui se laisse regarder d'un oeil distrait, donc... on se dit qu'on va bien souffrir pendant la durée excessive du métrage (si on tient jusqu'au bout). SAuf que ce n'est qu'un mauvais moment à passer, et que le film mérite qu'on s'accroche. PArce qu'ensuite, ça devient mortel ! à partir du moment où le noeud de l'intrigue est atteint, on plonge au coeur de l'histoire de ce couple qui se déchire, dans une observation d'une grande justesse. Qui réserve son lot de scènes puissantes - la meilleure étant certainement l'engueulade dantesque entre les deux, quand ils se balancent des horreurs à la gueule. Il fallait, pour que le film soit réussi, que les deux acteurs principaux soient au top - et ils sont encore au-delà de ça. Scarlett nous rappelle qu'elle est aussi une grande actrice - loin des pantalonnades de Besson et Marvel comme de son physique avantageux. Driver étant capable de bien jouer en incarnant Kylo Renn, plus rien ne nous étonne de sa part.

Le film pourrait aussi être plombé par ses aspects typiquement "américains" (les problèmes liés aux grands espaces, la judiciarisation excessive, la lourdeur des procédures...). Si ce n'était pas finalement accessoire; servant de cadre à ce que le film raconte vraiment, cette sourde décomposition des relations, très universelle.

Je suis pas fan du cinéma de Baumbach habituellement (la grosse hype autour de Frances Ha m'avait par exemple bien gavé, surtout en voyant le film bien naze), mais là, il m'a bien scotché, le gars !

https://thexphil.forumactif.org

Cbyt



Phil a écrit:J'attendais certainement trop du film de Ladj Ly LES MISERABLES, après son accueil à Cannes, sa réception critique et publique, et le gros buzz qu'il y a autour en ce moment. J'ai donc été relativement déçu à sa vision.

Attention : c'est un bon film, hein ! Bien foutu, efficace, accrocheur. Avec de supers acteurs plus (Damien Bonnard...) ou moins (les gars de la cité) professionnels.

Mais le film se révèle souvent trop démonstratif, trop lourd dans son discours et ses intentions. Ladj Ly et ses compères veulent dire plein de choses sur la banlieue, la cité, la situation en France aujourd'hui - c'est tout à leur honneur, mlais c'est fait de façon trop didactique. Et peut-être que le discours du film fera prendre conscience des choses à Macron et Brigitte; moi j'ai eu l'impression de ne rien apprendre que je ne savais déjà.

Faisons aussiu il'inévitable comparaison avec La Haine - dont il pourrait être une sorte de version réactualisée 25 ans après (pour dire que les choses non seulement n'ont pas changé, mais ont même empiré). Parallèle totalement conscient, et je dirai même recherché et assumé de la part des concepteurs du film - qui vont jusqu'à copier la structure et certains éléments du film de Kassovitz (on connaît les accointances de la bande de Kourtrajmé avec la bande de Kasso).
Eh bien, la comparaison n'est pas à l'avantage de Ly; et ce n'est pas qu'une question de ressenti purement subjhectif, qui pourrait même être due à l'aura culte du Kassovitz (même si ça joue, forcément). Là où La Haine était très fort et allait bien au-delà du film qui marquait par son constat lucide sur un problème de société, c'était surtout qu'il enrobait ses aspects politiques et sociaux sous un vernis de pur cinéma d'exploitation. Le film fonctionnait (et fonctionne toujours) parce que c'est d'abord un formidable film de divertissement, presque une comédie d'action par moments. Là où Les Misérables s'apparente plus à un cinéma "engagé" à la française, sans beaucoup de Cinéma à l'intérieur (mais heureusement il y en a par moments).

Malgré ça, le film est à voir - je répète que c'est bien; juste pas la bombe annoncée.
Rien que la dernière partie du film est redoutable et vaut le coup d'oeil.
J'ai bien aimé. Certes Kassovitz a peut-être un peu plus de talent dans la mise en scène mais je trouve plus de "sincérité" dans le film de Ladj Li que La Haine dans lequel Kasso avait sorti l'artillerie lourde. Et je trouve le constat de Ladj Li sur la banlieue hyper lucide et beaucoup moins manichéen que celui de Kassovitz. 
Si les choses ne se sont pas arrangés en 25 ans, elles ont pourtant beaucoup changé : la montée de l'Islam comme faux rempart contre la délinquance, la prostitution/esclavagisme, une violence qui commence de plus en plus jeune, ... D'un point vue sociétal, La Haine a pris un vrai de coup de vieux.

Phil


Admin

Cbyt a écrit:D'un point vue sociétal, La Haine a pris un vrai de coup de vieux.

Peut-être (et encore, je dubite).
Mais d'un point de vue cinématographique, La Haine reste plus moderne que Les Misérables, alors qu'il a 25 ans !

https://thexphil.forumactif.org

Cyrille



Les vétos, un petit film sympa, sans plus (des dialogues réussis quand même)

Encore moins indispensable : Les Filles du Docteur March, pendant une heure, tu essaies de comprendre la narration "épileptique" on passe de présent au passé de façon frénérique, c'est dur de suivre. Et puis lorsqu'on s'y fait, on s'ennuie un peu

Phil


Admin

2 rattrapages de films de 2019 ces derniers jours, un japonais et un australien, ayant la particularité d'être tous deux des films de zombies. Et tous les deux plutôt sympas, sans être à tomber par terre pour autant.

NE COUPEZ PAS de Shin'ichirô Ueda est en fait un "faux" film de zombies : la première demi-heure est un court-métrage amateur cheapos en DV, tourné en un seul plan séquence, qui voit le tournage d'un film de zombies interrompu par l'arrivée de vrais morts-vivants. C'est fun, mais le côté amateur se ressent carrément, et on ne voit pas trop où ça veut en venir. Sauf que le film bascule après cette longue intro, et raconte en flashback la façon dont ledit court-métrage s'est monté et a été fabriqué. C'est donc plus un comédie décrivant la fabrication d'un petit film à base de système D qu'un vrai film d'horreur. Et il faut subir certains moments vraiment gênants du début pour "mériter" le film ensuite.


LITTLE MONSTERS de Abe Forsythe est quant à lui un vrai film d'horreur, mais lui aussi une vraie comédie. En fait, le film a été clairement vendu comme un succédanné de Shaun of the Dead, en forme de "comédie romantique avec des zombies" lui aussi. Evidemment, c'est moins bien que le chef d'oeuvre d'Edgar Wright - surtout parce que ça vient après, et que certains éléments font complètement forcés, pour calquer le modèle. Mais, en soi, c'est très plaisant - drôle, souvent méchant, bien gore quand il faut; et le fait d'articuler l'histoire autour d'un groupe de jeunes enfants crée un décalage souvent réjouissant. Et puis il y a Lupita Nyong'o, absolument géniale dans ce rôle de maîtresse d'école idéale et courageuse face à l'adversité (on comprend que le personnage joué par Alexander England - très bien lui aussi en gros lourdaud - tombe amoureux d'elle)

https://thexphil.forumactif.org

Cbyt



La première guerre mondiale est souvent boudée au cinéma, peut-être parce que c'était surtout une guerre de position moins cinématographique reste que le 1917 de  Sam Mendes démontre tout le contraire. Le travail de Roger Deakins et Lee Smith dans la construction de cet unique (faux) plan séquence est énorme. Si encore une fois, on atteint peut-être la limite de l'exercice technique, dans certaines scènes, l'immersion est totale.

Phil


Admin

Vais le voir lundi !

https://thexphil.forumactif.org

Phil


Admin

Suite des films loupés en 2019 avec MUSIC OF MY LIFE de Gurinder Chandha. La réalisatrice de Joue la comme Becham revient avec le même type de comédie sociale anglaise contant l'émancipation d'un jeune pakistanais à travers une découverte qui va changer sa vie. Sauf que cette fois, à la place du foot dont j'ai rien à battre, le gars va se révéler via la musique, et notamment Bruce Springsteen. C'est tout de suite mieux ! Tous les ingrédients du feel-good movie sont là : c'est drôle, émouvant, ancré dans une réalité sociale finement observée. Et en bonus, donc, ça se passe donc en 1987, avec plein de musique d'époque, et plein de tubes du Boss.
Dans le genre, ça vaut pas Sing Street sorti 2 ans avant, ni même peut-être Yesterday sorti 2 mois avant, mais on est bien dans le même style et ça rempli parfaitement l'objectif annoncé. On rit, on pleure, on tape du pied, on chante dans sa tête ou à haute voix - le film parfait du dimanche soir.

https://thexphil.forumactif.org

Cbyt



Dans un tout autre genre, j'ai vu en rattrapage également Wedding Nightmare (Ready or not en VO, va comprendre ...). Je sais plus si t'en avait parlé.
Toujours est-il que j'ai bien aimé avec une histoire originale (bien que peu crédible) plus une dose d'humour, une dose de gore et une (petite) dose de jump scare.

Phil


Admin

Vu, et bien aimé - ça vaut mieux que la plupart des films d'horreur pour ados qui sortent à longueur de temps !

https://thexphil.forumactif.org

Phil


Admin

Et vu aussi 1917, mais je serai moins positif que toi.

Le côté "faux plan-séquence de 2h" m'a posé de sérieux problèmes. C'est un peu comme si Sam Mendès, qui voulait par là faire de la pure mise en scène, faisait en fait tout le contraire, la négation de la mise en scène. Plutôt que de m'immerger dans le film, j'ai passé 2 heures à décortiquer comment c'était foutu, à chercher tous les raccords, et à trouver comment ils avaient fait tel ou tel truc. Sans compter qu'il se fout bien de notre gueule, avec la grosse tricherie au milieu du film - lorsque le héros tombe dans les pommes (c'était compliqué de reprendre après l'écran noir sur le même plan qu'avant - avec tout ce qu'ils font d'autre dans le film ???)
Pour le coup, Mendès et le chef op' génial Roger Deakins ont beaucoup moins de vision qu'un Alfonso Cuaron / Emmanuel Lubezki. L'intelligence du mexicain est de se rendre compte qu'un film entièrement en un plan n'a aucune raison d'être; et qu'il vaut mieux faire 4/5 vrais plan séquence dans un film monté. Ces plans auront alors une valeur propre, signifieront quelque-chose... et le spectateur pourra en profiter pleinement plutôt que de passer son temps ç chercher la petite bête.

Mais à part ça, c'est carrément beau, les acteurs sont supers.
Et il y a, notamment dans la dernière partie du film, quelques scènes qui butent bien.
Ni un chef d'oeuvre, ni un mauvais film. Mais ce côté tiède fait que c'est plutôt décevant, alors que je m'attendais à une grosse claque. M'enfin, j'ai quand même préféré ça à Dunkerque - qui est encore plus théorique et encore plus froid Laughing

https://thexphil.forumactif.org

Cyrille



Les arrangements avec le réel dans la fiction, ça peut ne pas poser de problème, sauf quand tu fais un film hyper réaliste, où le but annoncé, c'est l'immersion.

Du coup, la lettre intacte après le passage de deux heures dans la rivière, le type qui est frigorifié 5 mn puis sèche miraculeusement (en avril dans le Nord de la France à 8h du mat) avec en plus son costume qui s'auto repasse... Non, merci, c'est trop pour moi.

En plus ce sont de toutes petites choses qui auraient pu être géré plus finement. A croire que le scfipt s'était mis en grève. il devait être à la CGT (alors que Mendes, avec sa propagande pro gouvernementale (la guerre c'est pas très bien, mais il y a quand même des héros qui la font) est clairement à la CFDT) Smile

Phil


Admin

Ouais, c'est caractéristique du projet du film : "on va faire un truc en plan-séquence de dingue, tout le reste en s'en fout; de toute façon tout le monde va être scotché par ça".
Bah non.

Encore une fois, les gens, revoyez Les Fils de l'Homme ou Gravity : y'a des plans-séquences encore plus dingos que là, mais aussi du montage, une histoire, des personnages; et tout se tient !

https://thexphil.forumactif.org

Cyrille



Ouais il y a P.R.O.F.S

Le ski nautique sur goudron de Laurent Gamelon, c'est en plan séquence

Phil


Admin

Ouais, mais ça se tient moins !

https://thexphil.forumactif.org

Cbyt



Cyrille a écrit:Du coup, la lettre intacte après le passage de deux heures dans la rivière, le type qui est frigorifié 5 mn puis sèche miraculeusement (en avril dans le Nord de la France à 8h du mat) avec en plus son costume qui s'auto repasse... Non, merci, c'est trop pour moi.
La qualité du textile anglais te dépasse complètement !

Phil


Admin

Surtout en 1917.
On en fait plus, de la qualité comme ça !

https://thexphil.forumactif.org

Phil


Admin

3 films français (enfin, le premier, pas tout à fait) récents vus ces derniers jours :

ADORATION de Fabrice du Welz
J'ai toujours du mal avec les films du belge, et ce n'est pas avec celui-là que ça va changer; même si à mon avis c'est son meilleur jusqu'ici. Et ça m'emmerde vraiment, parce que le gars est super intéressant; sa vision du cinéma captivante; ses intentions et tentatives toujours louables. Une conception du cinéma radicale et sans concession, qui s'incarne malheureusement souvent dnas des films bancals. Ici, c'est assez mou, et on se demande parfois pourquoi telle ou telle chose arrive de cette façon. Mais il y a une vraie atmosphère, une belle originalité, les deux enfants et Poelvoorde sont excellents. Et je préfère toujours voir ça à n'importe quelle comédie française de merde ou drame social lourdingue !

LA VIE SCOLAIRE de Grand Corps Malade et Mehdi Idir
J'avais beaucoup aimé le premier film du slammeur, Patients... eh ben c'est pareil pour son deuxième. Qu'on a regardé avec Lilith - qui vient d'entrer au collège et a vu là sa vi quotidienne, ou presque Very Happy. Le film n'a rien de bien original, on a déjà vu ce type de comédie sociale des tas de fois. Mais c'est bien fait, et plutôt marrant (je sais que ce n'est pas l'avis de tout le monde par ici !)

LES TRADUCTEURS de Régis Poinsard
Là, c'est différent : j'avais trouvé le premier film du réalisateur français - Populaire, un truc sur une secrétaire neuneu qui devient uns star de la machine à écrire - tout pourri ! On avait subi ce truc avec Cyrille en Label UGC, quelle horreur. Roinsard se rattrape largement avec ce second film en forme de thriller ludique. C'est bien fait, le suspense fonctionne, on est pris dans l'histoire. Et il bénéficie d'un casting international (l'histoire tourne autour de traducteurs venant de plusieurs pays d'Europe) de haute volée. Il y a bien des moments où on n'y croie pas, où les rebondissements ou les actions des personnages sont trop gros(ses); mais globalement, c'est du bon.

https://thexphil.forumactif.org

Cbyt



J'ai bien aimé LES TRADUCTEURS. C'est vrai que certains twix sont un peu énorme mais c'est aussi la base de ce genre d'histoire et je craignais que le dénouement final soit un peu pourri mais ça se tient bien. Belle presta de Lambert Wilson.

Dans un autre genre, JOJO RABBIT et sur un thème très compliqué propose un truc très intéressant, pas toujours égal mais balayant un spectre d'émotions très large (on est quand même très loin du "feel good movie" comme j'ai pu le lire un peu partout), avec du fond, des acteurs au top et surtout beaucoup de sincérité.

BAD BOYS FOR LIFE en recyclant une vieille recette avec de "vieux" acteurs, les "jeunes" réalisateurs dynamitent la mise en scène de Bay en proposant un bud movie plutôt réussi (après il y avait un cahier des charges compliqué à gérer)

SCANDALE avec une mise en scène plutôt plan-plan n'est pas un monument de cinéma mais l'histoire et le quatuor d'acteurs (Theron Kidman Robbie Lithgow) tous très très bons valent largement le détour. (Je viens de me rendre compte que Canal diffusait une mini-série exactement sur le même sujet : je vais essayer de m'y mettre, histoire de comparer)

Phil


Admin

Jojo Rabbit, c'est pour lundi.

https://thexphil.forumactif.org

Cyrille



J'avais parlé de la série The loudest voice, largement supérieure à Scandale (et qui traite de façon plus large le sujet avec à la fois l'histoire du harcèlement mais surtout le mécanisme de Fox News, dont BFM n'a fait que s'inspirer)

Cyrille



Adoration : temps ressenti 17h45 Smile

La vie scolaire : deux trois gags drôles enfouis dans une gangue de bouse

Phil


Admin

Cbyt a écrit:Dans un autre genre, JOJO RABBIT et sur un thème très compliqué propose un truc très intéressant, pas toujours égal mais balayant un spectre d'émotions très large (on est quand même très loin du "feel good movie" comme j'ai pu le lire un peu partout), avec du fond, des acteurs au top et surtout beaucoup de sincérité.

Phil a écrit:Jojo Rabbit, c'est pour lundi.

Ouaip, en effet, plutôt aimé aussi.
Quelques problèmes de rythme, et 2/3 scènes qui tombent à plat. Mais dans l'ensemble, ça fonctionne très bien. Le flm arrive à être à la fois très drôle, et totalement glaçant par moments. Le basculement dans une dernière partie plus dramatique est bien géré.
Et surtout, il apparaît assez "inattaquable" dans son discours. On est loin du très problématique film de Begnini, par exemple. Sans cesse sur la corde raide, Waititi parvient à toujours se maintenir à la bonne distance; ce qui fera pardonner les quelques défauts du film.
(et Scarlett est mortelle, ce qui ne gâche rien Embarassed)

https://thexphil.forumactif.org

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 22 sur 33]

Aller à la page : Précédent  1 ... 12 ... 21, 22, 23 ... 27 ... 33  Suivant

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum