Petit topo sur mes films de reprise au ciné, donc :
NOUS LES CHIENS - Film d'animation sud-coréen (enfin... on se demande !), sympathique à regarder, mais qui peine tout le temps à trouver le ton juste. Ni uniquement pour les enfants (certaines scènes vont les traumatiser), ni pour les jeunes ou adultes (c'est souvent gnangnan - cf la chanson pourrave du fermier). Et la fin, en forme de propagande pro-Corée du Nord (si si, c'est quand même là que se trouve la terre promise), est assez consternante !
RADIOACTIVE de Marjane Satrapi - Bon, c'est un biopic, et on sait ce que j'en pense. Visiblement, Satrapi en pense la même chose, et essaie constamment de tirer son film vers autre-chose, à grand renfort d'effets de style et de séquences oniriques. Mais ça ne marche pas; au contraire, ça ne fait même que souligner le classicisme de l'ensemble. Et, comme souvent, il y a un déséquilibre entre ce que ça choisit de raconter et de passer sous silence. Encore accentué par le fait que les maths et la physique, c'est quand même particulièrement anti-cinématographique. La drague intello, c'est chiant. Les amours avec Paul Langevin et les Voici/Gala de 1900, on s'en fout. Les acteurs sont très bien (Rosamund Pike est même super), mais ça ne sauve le film ni de l'ennui, ni du ridicule.
LA BONNE EPOUSE de Martin Provost - Bonne comédie, qui sait exploiter ses thèmes dans l'air du temps. Avec, là aussi, de bonnes actrices (Binoche, Moreau, Lvovsky, les jeunettes...) et un Edouard Baer en feu. Dommage que toutes les sous-intrigues ne présentent pas le même niveau de développement. Et qu'on nous inflige une fin chantée qui insiste bien lourdement sur la démonstration du film.
MIDNIGHT RUNNER - Un film suisse tiré d'un véritable fait divers récent, autour d'un coureur de marathon qui a agressé puis tué des femmes dans le canton de Berne. Du moins, ça, c'est sur le papier. à l'écran, sur 1h30 (qui en paraissent trois), on a 1h20 de vague drame chiantissime (dans lequel on ne cmoprend jamais les états d'âme du personnage), et 10 dernières minutes qui s'agitent en vain autour d'un unique meurtre hors champ. Complètement naze.
UNE SIRENE A PARIS de Mathias Malzieux - J'aime beaucoup son Jack et la Mécanique du Coeur, les premiers albums de Dionysos, l'univers de Malzieux en général... J'ai donc été plutôt réceptif à ce film mignon et féérique, où on retrouve tout ça. En moins bien, mais ça passe quand même; et on se laisse prendre sans problème à ce petit moment ancdotique, mais plaisant.
LE CAPITAL AU XXè SIECLE - Documentaire d'après le gros pavé de Thomas Piketty, que j'ai toujours eu la flemme de lire (ça tombe bien, du coup). La forme n'est pas terrible - comme je disais pour le film de Satrapi, certaines choses ne se prêtent pas à un représentation visuelle enthousiasmante. Par contre, le fond est terriblement efficace. et met bien en rage, évidemment.