La tête dans les étoiles - le topic de la SF en vrac

Heureusement, vu le pavé !

T'en penses quoi alors, Philou, du Damasio.

Après 100 pages, j'aurais préféré que ce soit moitié moins long, moins maniéré (la "cryptographie typographique", ça m'agace !), et moins j'étale ma culture ("Deleuze par ci, Deleuze par là", le tout mélé d'éductaion poopulaire : un vrai mélange de Chouard et d'Onfray !)

Mais je vais persister parce que ça a un côté passionnant quand même, et j'espère que ça va pas faire pschitt

85% lu (merci Kobo ) - je feraiun topo quand j'aurai fini.
Je vais probablement être, comme toi, partagé entre agacement et fascination. Tu vas encore avoir ton lot de passages philosophico/lexico/crytiques et petits traités de survie pour gilets jaunes en ZAD, prépare toi ! Mais aussi, par moments, une vraie émotion. Et c'est clair que le gars est loin d'être con; et sait souvent faire germer des débats passionnants.

Il y a un autre truc que j'ai remarqué à un moment : au début, en fait, les Furtifs du titre, j'en avais rien à battre ! J'étais beaucoup plus intéressé par tout le contexte socio-économico-politique autour que par la chasse aux Pokémons. 
Et évidemment, ça devient central par la suite, après que les deux aspects aient convergé (mais ça prend du temps)...

J'en suis à la chasse aux Pokemon dans le musée, vers la page 100, ça n'en finit pas, et ça concentre tous les tics d'écriture du gars, ça m'horripile

Voilà, terminé. 
En fait, j'ai rien à ajouter à ce qu'on dit au-dessus : c'est comme ça jusqu'à la fin (un auteur qui se la pète en se regardant écrire et penser, qui énerve mais par moments captive, aussi). 

Bon courage !

Oh merde !

Bon, c'est pas non plus un calvaire, heureusement

Bon, Les furtifs, il faut le dire, contient les meilleures idées vu en SF depuis longtemps, sans faire appel, qui plus est à de la hard science, de la théorie des cordes ou de la physique quantique

L'histoire est géniale, vraiment, mais, ce doit être l'âge, je préfère définitivement Zola à Doc Gyneco. Les mecs qui croient jouer avec les mots alors qu'ils ne savent pas tenir une narration, ça me gave !Le même livre en français, il aurait été génial

Putain, c'est exactement ça !
Un grand livre et en même temps un truc de branleur.

Diaspora de Greg Egan a mis plus de 20 ans à sortir en France (Au Bélial, cet été). Entre-temps, il a eu le temps d'acquérir un statut de classique de la SF moderne. C'est assez étrange de le lire aujourd'hui - après avoir lu d'autre livres de l'auteur (notamment ses recueils de nouvelles - dont une, Les Tapis de Wang est reprise ici) et de ses collègues (Stephen Baxter et autres). On peut aussi se poser des questions sur la traduction, notamment quant à l'emploi de pronoms non-binaires (de type ille, iel, al...), tellement "2019" qu'on se dit qu'on n'aurait pas lu le même livre au début des années 2000. 
Du coup, le livre apparaît maintenant comme "un livre de hard-SF" parmi d'autres. Très ardu, poussant ses concepts très loin; pas facile à suivre non seulement par sa complexité, mais aussi par sa structure en forme de faux fix-up à la narration lâche. Et en même temps totalement vertigineux et fascinant, comme toute bonne hard-SF qui se respecte.

Récupéré Jardins de Poussière de Ken Liu ce midi - lecture bientôt !
(mais pas tout de suite : j'ai hâte, mais d'autres trucs prévus avant - l'attente ne l'en rendra que meilleur !)

2 nouvelles déjà lues (dans Bifrost et le premier hors-série UHL)

Bon bouquin de bonne grosse SF que ce DANS LA TOILE DU TEMPS de Adrian Tchaïkovsky. Un peu trop long (580 pages) et tirant du coup parfois à la ligne. Mais ce n'est pas gênant et jamais pesant; parce qu'il fallait bien ça pour raconter cette histoire. Le livre étant d'ailleurs consitué de 2 histoires (et quelques éléments d'une troisième), qui finissent par se rejoindre. Et abordant plein de thèmes connus des amateurs de SF, dans un grand brassage ambitieux se déroulant sur des centaines d'années - la fin de l'humanité, la conquête d'autres planètes habitables, l'évolution d'une espèce extra-terrestre, l'intelligence artificelle, la terraformation, et d'autres encore.

TERMINUS de Tom Sweterlitsch (même le nom de l'auteur est chiant à écrire) a un peu tout du livre à gros potentiel gâché. Regroupant tout un tas de thèmes classiques de la SF (voyages dans le temps, fin du monde, singularité, nanotechnologies...), l'histoire de base est pleine de promesses - d'autant que le traitement de certains de ces sujets est assez original (pas facile, vu comme c'est rebattu dans le genre). Sauf que tout ceci ne sert en fait que de toile de fond à un récit pour le coup totalement bateau, lui. Un sombre thriller vaguement technologique, vaguement gore, vu/lu et revu/relu un million de fois. Ponctuellement, puis dans la dernière partie, l'auteur revient sur le terrain de la SF pure et dure qu'il n'aurait jamais dû quitter, mais c'est trop tard : après 350 pages de vague séquelle du Silence des Agneaux mâtinée de paradoxes temporels, on n'en a plus rien à battre.

Lu les deux premiers volumes (le troisième débarque bientôt au Bélial) de la Trilogie Trademark de Jean Baret : Bonheur et Vie. Enchaînés rapidement, même; ça se lit super vite (courts chapitres, 300 pages serrées).
De l'anticipation française, politique et sociale, ambitieuse, qui extrapole les travers de notre société libérale ultra-connectée et met en scène des tentatives de résistance et de contre-culture. ça vous rappoelle Les Furtifs ? Tout àa fait ! Sauf que c'est beaucoup moins péteux (même si ça se réclame d'une philosophe, en l'occurrence Dany Robert Dufour, qui écrit une postface au premier roman), beaucoup plus sympathique, et finalement beaucoup plus plaisant que le pavé indigeste de Damasio. Une écriture très inspirée d'un Bret Easton Ellis (plus que de Chuck Palahniuk, cité en quatrième de couv), à base de répétitions, de citations, de références culturelles intégrées au récit, qui font que ça coule tout seule.
Peut-être pas à la hauteur de ces ambitions; certainement pas le phénomène littéraire qu'on essaie de nous vendre dans les milieux SF; mais de bons bouquins qui font plaisir à lire.

J'ai commencé pour ma part un diptyque dont tu nous a parlé il y a longtemps Black Out / All Clear de Connie Willys (auteur que j'aime beaucoup par ailleurs).

Les critiques mitigées et la longueur du truc m'avaient toujours dissuadé. Bon, c'est pas mal en fait (lu 200 p pour le moment)

Ah, dans les "critiques mitigées", il y avait peut-être la mienne : il me semble que j'avais abandonné le premier au bout de 100 pages; ou alors j'étais allé jusqu'au bout, mais j'avais pas aimé !
Eventuellement, je retenterai, suivant ce que tu diras...

J'étais convaincu que tu avais fini même si ça t'avait pas enchanté

Oui, y'a des chances (j'aime pas non plus pas-finir les livres)

En fait, j'ai été influencé (à tort) par les avis négatifs, mais je pense que les gens qui n'aiment pas n'aiment pas l'auteur, que moi j'aime beaucoup. C'est pétillant, beaucoup d'humour, de l'émotion, pas de la grande littérature, mais ça se lit très facilement (j'en suis au 2/3 du tome 1)

Perso, j'ai jamais rien lu d'autre, je sais même pas qui c'est !
Me souviens que ce qui m'avait gêné, c'est l'impression de lire quelqu'un qui nous ressort ses recherches sur la seconde guerre mondiale, au détriment de tout le reste (histoire, personnages etc). Un truc qu'on reproche souvent à certains - qui passe peut-être mieux ici, mais ça n'avait pas été mon cas.

C'est vrai ? Lorsque les bibliothèques réouvriront, jette toi sur "sans parler du chien"

(mais je ne parlais pas tant de ton avis, qui m'importe, mais que je ne me souviens pas archi négatif que du ton général des crtitiques)

Je tenterai !

Les candidats au Grand Prix de l'Imaginaire 2020 :
https://www.etonnants-voyageurs.com/spip.php?article25284

Oh non, pas les Furtifs :-;,,??,;:

;C'éta,it (-malheureusement@) prévisible !?%!